De plus, l'activité à l'intérieur de la maison produit de la vapeur d'eau qui augmente le taux d'hygrométrie de l'air. Un air chargé d'eau sera beaucoup plus difficile à chauffer qu'un air sec, impliquant une consommation plus importante du chauffage.
Or, le chauffage est rarement la solution la plus efficace pour réguler l'hygrométrie d'un logement. Et c'est sans compter le cout financier et écologique que cela engendre. Lutter contre l'humidité, cela passe forcément par une bonne ventilation et une bonne isolation.
Parois froides et condensation
Elle engendre non seulement la présence de salpêtre dans la maison, mais aussi des moisissures (la plupart sont perceptibles sur les murs des vieux logements). Ce qui rend pénible le chauffage en raison de l'énergie pour assécher l'eau.
Les faibles températures et un temps pluvieux sont les principaux facteurs d'un excès d'humidité. En effet, une famille de 3 membres peut produire en moyenne de 12 litres de vapeur d'eau ce qui augmente l'humidité à l'intérieur de votre maison.
Lorsque la température monte, l'air peut contenir plus de vapeur d'eau ; donc plus le climat est chaud, plus le taux d'humidité peut être élevé.
Pour garder le corps à une température constante de 37 °C, l'organisme évacue de la sueur par les pores de la peau. En s'évaporant, elle refroidit le corps : c'est le mécanisme naturel de la transpiration, qui régule la température du corps. Cette mécanique s'enraye quand l'atmosphère est chargée en humidité.
Le chauffage.
Inutile de surchauffer, la température réglementaire de 19 °C convient. Mais il faut chauffer sans période d'interruption car l'air froid sature plus rapidement que l'air chaud.
Ainsi, si vous dormez dans une pièce humide ou moisie, vous passez un tiers de votre temps à inhaler des particules ou des spores de moisissure. Ces spores sont dangereuses et entraînent des problèmes de santé comme des infections des voies respiratoires, de la toux, de l'asthme et des allergies.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, quand il s'agit d'humidité, tout n'est pas que de la responsabilité du propriétaire. Le locataire est lui aussi soumis à certaines responsabilités. Entretenir les locaux : A charge pour le locataire – à qui il a été remis un bien salubre – d'entretenir ce bien.
Astuce n°8 : utiliser de l'argile concassée
L'argile a la capacité à attirer l'eau. C'est donc une bonne astuce naturelle pour attraper l'humidité présente dans la chambre. Utilisez pour cela une bouteille en plastique d'1,5L (vide). Coupez la bouteille aux deux tiers avec un cutter.
Non, il ne monte pas et ne descend pas, il va juste se "diluer". Si par exemple on fait bouillir de l'eau dans une casserole l'air vas devenir plus humide au dessus de la casserole, mais rapidement l'hygrométrie va s'équilibrer en tout points de la pièce.
Quel est le taux d'humidité idéal ? Afin d'éviter de contracter les maladies citées ci-dessus, il vous suffit de tout faire pour obtenir le taux d'humidité recommandé par les experts, à savoir entre 45 et 60 %.
Prenez une éponge ou un chiffon et versez-y du vinaigre blanc en abondance. Frottez énergiquement le mur afin d'y retirer le gros de la moisissure. Par la suite, versez dans un pulvérisateur 300 ml de vinaigre blanc et 200 ml d'eau puis vaporisez la solution sur les moisissures.
Les causes de l'humidité dans une chambre
En effet, durant la nuit, la respiration crée une humidité naturelle qui va se condenser au contact des murs plus froids. La porte de la chambre étant souvent fermée, le taux d'hygrométrie monte à cause du manque de ventilation.
L'humidité dans une maison fait donc partie des facteurs pouvant causer une bronchite. Le taux d'humidité idéal à avoir dans sa maison se situe entre 40 et 60 %, maximum 55 % pour les personnes de santé fragile. Pour relever ce taux on peut utiliser un hygromètre ou un capteur d'humidité.
Le phénomène de remontées capillaires, ou humidité ascensionnelle, fait partie des causes principales d'apport d'humidité dans les parois d'un bâtiment ancien. En effet, de nombreuses maisons anciennes sont bâties avec des murs posés sur le sol, sans barrière pour éviter les remontées d'humidité.
« Les normes européennes préconisent un taux d'humidité compris entre 30 et 70 %, mais l'idéal est de se situer entre 40 et 60 %. Au-delà de 60 %, on peut déjà considérer qu'il y a un problème d'humidité », estime Laurent Héritier, conseiller habitat et santé.
Quand il pleut, l'humidité relative est de près de 100%. Quand il fait froid, l'humidité relative peut se retrouver en dessous de 5%. Plus l'air est chaud, plus il peut contenir de vapeur d'eau.
Pour l'air intérieur, les normes européennes se situent entre 30 et 70% d'hygrométrie. En France, les médecins s'accordent à resserrer la zone d'air sain entre 40% et 60%.
L'humidité relative dépend de la température : plus l'air est chauffé et plus l'humidité relative diminue. En hiver, par exemple, un air extérieur à 0°C avec brouillard (100% d'humidité relative), chauffé à 22°C génère une humidité relative à 23%.
Idéalement, le pourcentage d'humidité relative (HR) d'une maison saine devrait se situer aux alentours de 50 % durant l'été et de 30 % durant l'hiver. Trop ou pas assez d'humidité peut entraîner des complications parfois importantes.