Sa mince peau verte devient jaune lorsque le fruit est mûr. La chair est très parfumée, sèche et ferme. Le coing ne se mange pas cru.
Le coing est toujours consommé cuit, souvent en compote, en confiture, en pâte, en gelée et dans des gâteaux. Alors, n'hésitez pas et régalez vos proches autour de savoureuses préparations sucrées, mais aussi salées.
Il pourrait soulager la diarrhée
Consommé sous forme de gelée ou de pâte, le coing aurait des effets bénéfique sur le colon et le rectum en raison de sa richesse en fibres (3). Ses propriétés anti-diarrhéiques sont utilisées de façon traditionnelle.
Le coing est un anti- diarrhéique très puissant, grâce à 2 composants : Les fibres présentes en grande quantité (6g/100g), (pectine principalement), retiennent l'eau. Les tanins (70 mg/100g) ralentissent les contractions du tube digestif et donc la progression du bol alimentaire.
Il renferme plus de 84 % d'eau, dans laquelle sont dissous différents minéraux et oligo-éléments : potassium, phosphore, magnésium, fer, cuivre. Sa chair contient des vitamines du groupe B et de la vitamine C, cette dernière étant toutefois en grande partie détruite par la cuisson.
Le coing a besoin de mûrir sur l'arbre, il ne peut pas être cueilli avant d'être mûr. Il se consomme donc en automne, au mois d'octobre-novembre jusque début décembre.
Récoltés tout juste mûrs, les coings se conservent jusqu'à 2 mois dans un endroit frais (2-7°C) et bien aéré. Il faut les isoler de tous les autres fruits, auxquels ils risquent de transmettre leur puissant arôme. Les transformer en gelée est la meilleure façon de prolonger cette durée.
Comment choisir et préparer le coing ? Optez pour des fruits mûrs et sains. Lavez-les, épluchez-les et coupez-les en quartiers ou lamelles. Placez-les dans de l'eau citronnée avant de les cuisiner afin qu'ils ne brunissent pas au contact de l'air.
Consommé sous forme de gelée ou de pâte, le coing offrirait une action bénéfique et protectrice pour le colon et le rectum. Ses propriétés anti-diarrhéiques sont reconnues, et ses tannins joueraient un rôle protecteur sur la muqueuse intestinale.
Le coing représente un fruit intéressant de par son contenu élevé en eau et en antioxydants. C'est un très bon régulateur du transit intestinal de par sa richesse en fibres et en particulier en pectine au fort pouvoir gélifiant.
le coing est généralement commercialisé lorsqu'il est suffisamment mûr ; le coing mûr doit dégager un parfum agréable ; le coing doit posséder une peau bien jaune et sans meurtrissure, avec un fin duvet qui s'en va facilement en frottant, preuve de sa maturité ; au toucher, il doit rester bien ferme et intact.
Préférez les abricots, les pommes, les prunes, les pruneaux et les raisins : ils contiennent naturellement du sorbitol, un sucre à effet laxatif doux.
Le coing, riche en fibres et en fructose, devrait favoriser le transit intestinal. Or, il contient également de nombreux tanins (qui lui donnent son goût un peu acre). Ce sont ces tanins qui ralentiraient le transit intestinal. C'est pourquoi le coing est un fruit constipant et en revanche conseillé en cas de diarrhée.
La technique de l'eau chaude
Pour arriver à les éplucher, plongez les coings dans l'eau chaude. Pour cela, remplissez une grande casserole d'eau. Déposez les fruits entiers et brossez-les pour retirer le duvet qui lui est caractéristique. Faites-les ensuite cuire pendant 15/20 minutes à petit feu.
Congeler les coings : les éplucher, les épépiner et les couper en quartiers puis les faire blanchir avant de les mettre dans des sacs à congélation. Ils se conserveront ainsi 1 an et pourront être utilisés au fur et à mesure des besoins.
Vos coings ont probablement été visités par des tordeuses orientales. Les chenilles de ce petit papillon s'installent bien confortablement dans les fruits. Contrairement aux carpocapses qui, comme vous le dites, grignotent les pépins, les larves de ce parasite se contentent généralement de la pulpe.
Oui ! Le coing entier est riche en tanins et en pectine. Les tanins ralentissent le péristaltisme intestinal, et les pectines sont capables de retenir une grande quantité d'eau. Ces deux actions concourent à atténuer la diarrhée (sans pour autant en soigner la cause).
Le cognassier est également appelé “cydonia”, et son fruit “la poire de Cydon”, car il était autrefois très consommé en Crète par les Grecs, notamment dans la ville de Cydon. C'est d'ailleurs l'origine de son nom botanique, Cydonia oblonga.
L'éthylène est un gaz qui accélère ce processus naturel. Pour faire mûrir des fruits pas assez mûrs, placez-les dans un lieu à température ambiante, sur un plat, dans la cuisine. Pour plus d'efficacité, vous pouvez recouvrir le plat d'une cloche. Ainsi, le gaz dégagé restera concentré sur les fruits.
Une fois les pâtes de coing étalées en plaques, il faut bien laisser sécher d'un coté, puis de l'autre : j'ai pas le souvenir super précis un an après mais je crois bien avoir laissé 48 h de chaque côté, dans le four (éteint, c'est juste que c'est à l'abri), entrouvert, pour éviter la poussière et l'humidité qui ...
Fruit du cognassier, le coing est peu produit en France, essentiellement dans de petits vergers ou sur des arbres isolés dans le sud-est et le nord-est du pays. Disponible d'octobre à novembre, il est pourtant fort apprécié en gelée ou en pâte de coing.
Une récolte pour les stocker
Dans un objectif de conservation, il est conseillé de faire la récolte des coings avant leur maturation, car ils continuent à mûrir même après avoir été cueillis (on dit que c'est un fruit climactérique).
Pour gardez votre compote, qu'elle soit de coing ou d'autres fruits, vous pouvez aussi la conserver dans des bocaux en verre. Temps de conservation : jusqu'à 1 an dans un endroit à l'abri de la lumière et de la chaleur.
Comment conserver du coing ? Le coing, ne murissant que sur l'arbre, se conserve très bien, pendant plusieurs semaines sans jamais s'abimer. Il se conservera d'autant mieux s'il est stocké à l'air ambiant, dans un espace frais et aéré.