C'est un jour qui est soit chômé, et donc rémunéré comme un jour normal, soit travaillé, et dans ce cas, payé double. Le montant de l'indemnité, qui vient en complément du salaire normal - doit apparaître sur une ligne distincte du bulletin de salaire.
Si ce jour est chômé, le salarié perçoit sa rémunération normale pour cette journée : il ne peut subir aucune baisse de salaire (Article L. 3133-3 du Code du travail).
Selon les informations disponibles via Éducaloi, le montant de l'indemnité que votre employeur doit vous payer est égal à un vingtième du salaire gagné au cours des quatre semaines complètes de paie qui précèdent la semaine du congé. L'employeur doit tenir compte des pourboires, mais pas des heures supplémentaires.
L'indemnité est intégralement à la charge de l'employeur. Ce dernier devra donc payer le double du salaire habituel du salarié, si celui-ci doit travailler un 1er mai. La loi stipule qu'aucun repos compensateur ne peut remplacer cette majoration de 100 % de la rémunération.
Le salarié doit donner son accord écrit. La rémunération du salarié est au moins doublée par rapport à la rémunération normalement due pour une durée équivalente. Le salarié bénéficie d'un repos supplémentaire équivalent en temps (une journée de travail le dimanche équivaut à une journée de repos en compensation).
Le Code du travail ne prévoit pas de majoration si vous travaillez un jour férié (autre que le 1er mai). Vos heures sont rémunérées de la même manière que les autres jours ouvrés, sauf si votre entreprise ou votre convention collective prévoit une rémunération plus avantageuse.
Travail de nuit : sont considérées comme heures de nuit les heures effectuées entre 21 heures et 5 heures. Le taux horaire de ces heures sera majoré de 20 %. Travail du dimanche, férié ou non, des jours fériés à l'exclusion du 1er Mai : le taux horaire de ces heures sera majoré de 100 %.
Si le 1er mai est chômé, il doit être payé intégralement par l'employeur, que le salarié soit à l'heure, au rendement, saisonnier... et ce sans aucune condition d'ancienneté. Certains salariés préfèrent travailler car ils seront payés le double voire le triple, pourront bénéficier d'un jour de repos supplémentaire…
Regarder la convention collective de l'entreprise
Selon la convention collective de l'entreprise, il est aussi possible que le salarié qui travaille un 1er-Mai bénéficie d'un jour de repos supplémentaire ou même qu'il soit payé triple.
Contrepartie du travail du dimanche
Tout salarié qui travaille habituellement le dimanche bénéficie d'une majoration de salaire égale à 10 % de son taux horaire.
Merci pour votre réponse. C'est le lundi de Pâques, donc le lundi 2 avril qui est un jour férié et non pas le dimanche 1er avril. Si vous décidez de faire travailler vos salariés le dimanche soir, vous devez prendre en compte les heures supplémentaires qui vont être réalisées pendant cette période.
Même si la convention collective a prévu de travailler le lundi de Pâques, les apprentis, les jeunes travailleurs et les stagiaires de moins de 18 ans doivent être en repos ce jour férié selon l'Article L. 3164-6 du Code du travail.
Les jours fériés n'étant pas obligatoirement chômés, ils ne donnent droit, lorsqu'ils sont travaillés, qu'au paiement du salaire normal, sauf dispositions conventionnelles plus favorables. Seules les heures travaillées le 1er Mai sont obligatoirement payées double.
Pâques est le dimanche qui suit la première pleine lune du printemps, c'est-à-dire selon la définition établie par le Concile de Nicée en 325 : « Pâques est le dimanche qui suit le 14e jour de la Lune qui atteint cet âge le 21 mars ou immédiatement après. »
Le choix de la date est lié à une tradition très ancienne qui remonte à l'an 325. À cette date, il a été décidé que Pâques tomberait toujours le premier dimanche qui suit la première pleine lune après l'équinoxe de printemps.
Hormis le 1er mai, lorsqu'un jour férié est travaillé, cela ne donne pas droit à une majoration de salaire. Autrement dit, sauf convention collective ou usage plus favorable, le salarié perçoit son salaire habituel.
Le salarié peut travailler exceptionnellement les jours de repos hebdomadaires (les dimanches). Dans ce cas, il a droit à l'une des contreparties suivantes : Une récupération d'une durée égale, majorée de 50 %, ou ; Au paiement des heures supplémentaires effectuées, majorées de 50 %.
La convention collective nationale prévoit que les salariés travaillant habituellement le dimanche et plus de 8 dimanches par an bénéficient d'une majoration de 50 % de la rémunération des heures travaillées ce jour-là. Ils récupèrent également leurs heures (1 h récupérée pour 1 h travaillée).
Lundi 1er mai est la fête du travail. Un jour férié et chômé, même si certains salariés doivent travailler. Les salariés travaillant le 1er mai perçoivent une double rémunération.
Ceux et celles (en CDI comme en CDD) qui travaillent ce jour là perçoivent leur rémunération habituelle mais pas de majoration sauf conventions collectives, usages ou accords d'entreprise le prévoyant. Celles et ceux qui ne travaillent pas sont payés (il s'agit d'un jour férié payé).
Une rémunération exceptionnelle le 1er Mai
Pour les autres jours fériés, en revanche, le salarié ne peut refuser de travailler que si l'accord, la convention collective ou l'employeur a prévu que ces jours soient chômés. Si ce n'est pas le cas, un refus injustifié de venir travailler est passible de sanctions.
Tout salarié doit bénéficier d'un repos hebdomadaire. Le repos hebdomadaire pour chaque salarié, d'une semaine à l'autre, est d'au moins 24 heures consécutives. Il faut ajouter à ces 24 heures légales, l'obligation de repos quotidien de 11 heures consécutives entre 2 jours de travail.
Aucune majoration de salaire n'est prévue par la loi. Cependant, certaines conventions collectives peuvent prévoir des dispositions plus favorables. Journée de solidarité => obligatoirement travaillée (sauf exception) et non rémunérée.
Le salarié peut refuser de travailler le dimanche. Ce refus ne peut en aucun cas constituer une faute ou un motif de licenciement, ni justifier de mesure discriminatoire dans le cadre du travail. Le salarié doit donner son accord écrit.
Les heures de travail effectuées exceptionnellement les jours fériés légaux donneront lieu à une majoration de 100%. Le salarié bénéficie d'une indemnité de rappel (à l'exception des salariés cadres) lorsqu'il est rappelé pour les besoins du service après avoir quitté l'entreprise.