En septembre 2022, le gouvernement a annoncé le maintien du bouclier tarifaire. En effet, la hausse des prix de l'énergie n'est plus limitée à 4 %, mais à 15 %. Autrement dit, à partir de janvier 2023, les ménages verront le prix du gaz augmenter de 15 %, soit 25 € par mois supplémentaires.
À noter : dans le cadre de la loi du 16 août 2022 portant mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat, le gouvernement a annoncé en septembre 2022 la prolongation en 2023 du bouclier tarifaire pour contenir de 15 % la hausse prévue sur le gaz, pour les ménages, les petites entreprises et les petites ...
Sans le gel des prix, le TRV aurait dû augmenter de 39,10 % HT, soit 37,30 % TTC au 1ᵉʳ octobre 2022. Il s'agit toujours d'une hausse de +201,20 % HT, soit + 181,50 % TTC par rapport au 1ᵉʳ octobre 2021 (date du gel des prix du gaz). Les prix du gaz étant gelés, ils n'évolueront pas.
Pour rappel, la Première ministre Elisabeth Borne a confirmé une hausse assez inédite de 15% du prix du gaz, à partir de janvier 2023. Autrement dit, chaque mois, un foyer verra sa facture augmenter de 25 euros.
Réglementation : le chauffage au gaz pas totalement interdit
Le gaz étant une énergie fossile, il entre en contradiction avec la transition énergétique. C'est pourquoi la nouvelle réglementation énergétique RE2020 interdit l'usage du chauffage au gaz, dès son entrée en vigueur en janvier 2022.
L'installation d'une chaudière au gaz dans un bâtiment neuf individuel est interdite depuis janvier 2022. Elle concerne les logements dont la demande de permis de construire est postérieure à la date d'entrée en vigueur.
L'ensemble des tarifs réglementés de gaz naturel sera supprimé le 1er juillet 2023. Pour les clients résidentiels (et les copropriétés consommant moins de 150 000 kWh ), les tarifs réglementés de gaz naturel disparaitront le 1er juillet 2023.
Les chaudières gaz seront bien interdites — finalement en 2022 et non en 2021 comme cela était prévu aux prémices du projet —, mais seulement dans des conditions bien précises qui n'ont pas d'impact sur la consommation des ménages.
? Quel est l'abonnement le moins cher pour le gaz ? En octobre 2022, c'est Energem qui propose l'abonnement TTC le moins cher pour le gaz avec un prix de 246.60 € par an, contre 249.72 € avec le tarif réglementé.
Le prix du gaz pour le chauffage est fixé à 0,0880 € TTC par kWh (tarif B1 et B2i, en zone 2). Le prix du gaz pour l'eau chaude et la cuisson est fixé à 0,1121 € TTC par kWh (tarif Base et B0). Le prix de l'électricité a quant à lui augmenté de 4 % en février 2022.
Le prix du kWh de gaz naturel est de 0.0880€ TTC pour le tarif B1 (Chauffage), 0.1121€ TTC pour le tarif B0 (Eau chaude) et 0.1121€ TTC pour le tarif Base (Cuisson), en zone tarifaire 2 (la plus répandue).
L'exemple le plus frappant est celui de la température de votre logement. 1 °C de plus provoque une hausse du montant de votre facture d'énergie de 7 % ! Si vous vous chauffez au gaz, cela a donc une incidence très forte sur votre consommation.
Les tarifs réglementés du gaz auraient dû baisser de 16,7 % TTC en juin 2022. Au 1er juin 2022 et selon le calcul de la CRE, le prix du gaz aurait dû enregistrer une baisse moyenne de 16,7 % TTC.
Évitez à tout prix les petits chauffages d'appoint électriques qui sont de véritables bombes énergétiques ! Remplacez-les par un chauffage d'appoint au bois, le combustible le moins cher en 2022 ! De plus en plus performants, les poêles à bois apportent également une ambiance très chaleureuse dans votre intérieur.
Le fournisseur historique de gaz naturel Engie (ex-GDF) ne fait pas l'unanimité auprès des consommateurs. En effet, sur la plateforme d'avis de consommateurs Trustpilot, Engie a reçu une note globale de 1,1/5 (731 avis) avec 98% d'avis négatifs au 4 août 2021.
La solution la plus simple et la plus logique pour payer votre gaz moins cher est de réduire votre consommation. Cela implique, la réduction du temps de cuisson normal et la diminution des consommations d'eau chaude entre autres.
Le dispositif de blocage du prix du gaz (bouclier tarifaire) du 1er novembre 2021 au 30 juin 2022 est étendu aux résidents d'habitats collectifs (copropriétés, logements sociaux, logements raccordés à un réseau de chaleur, etc.), selon un décret daté du 9 avril 2022.
En 2023, les prix du gaz et de l'électricité devraient augmenter d'au moins 10% en France. La Première ministre Elisabeth Borne devrait officiellement annoncer cette hausse ce mercredi après-midi, selon France Info mercredi.
Le gaz est l'énergie la plus utilisée par les ménages français pour chauffer leur logement. En effet, cette énergie fossile est abordable, efficace et moins polluante que le fioul ou le charbon, qui disparaissent petit à petit du parc immobilier français.
Chaudière ou poêle à bois
Le bois est l'énergie la plus abordable sur le marché des énergies, qu'il s'agisse de bûches de bois ou de granulés. Le poêle à bois est souvent considéré comme l'équipement de chauffage le plus économique et le plus rentable. Ce type d'installation allie performance, écologique et économies.
L'énergie solaire pour se chauffer en 2050
Il existe même des chaudières solaires, permettant d'assurer à l'alimentation de la maison en eau chaude sanitaire et en chauffage. D'ici 2050, nul doute que ce type d'installation pourrait se généraliser dans les régions où elle est pertinente.
Les nouveaux logements pourront installer une chaudière à bois, une pompe à chaleur ou des panneaux solaires thermiques comme système de chauffage ; Les logements déjà existants ne sont pas encore concernés mais pourraient l'être à l'avenir. Il existe des aides de l'Etat pour changer de chauffage.
D'après le décret publié le 6 janvier 2022 et dans le cadre de la nouvelle réglementation environnementale (RE 2020), l'installation de nouvelles chaudières fioul sera interdite à partir du mois de juillet.