Les symptômes cutanés du lupus peuvent se manifester sous forme d'éruptions rouges, sans démangeaisons. Elles surgissent sur le visage ou le décolleté, en particulier après une exposition au soleil. Une des caractéristiques du lupus est, en effet, la photosensibilité des personnes atteintes.
Le symptôme le plus évocateur du lupus érythémateux disséminé est une éruption cutanée au niveau du visage, apparaissant lors d'une poussée de la maladie. Ces plaques rouges prédominent sur les zones de peau exposées au soleil ( photosensibilité ).
Les douleurs et inflammations articulaires (arthrite) sont très fréquentes dans le lupus. Elles touchent principalement les doigts, les mains, les épaules et les genoux. Mais contrairement à la polyarthrite rhumatoïde (PR), le lupus détruit rarement les articulations.
Le lupus érythémateux est une maladie chronique auto-immune qui se manifeste par des symptômes cutanés et/ou articulatoires. Elle résulte d'une anomalie biologique, caractérisée par la présence d'anticorps antinucléaires qui se retournent contre les cellules de l'ADN.
Les corticoïdes sont les médicaments les plus couramment utilisés pour traiter certaines formes aigües de lupus érythémateux disséminé (atteintes rénales, neurologiques, cardiaques).
Le lupus s'accompagne fréquemment d'une altération de l'état général. La fatigue est souvent associée aux poussées inflammatoires des maladies. Plus rarement, peut survenir un amaigrissement ou un fébricule, mais ces dernières manifestations sont le plus souvent discrètes.
Le methotrexate (IMETH©) peut être utilisé dans le lupus cutané ou articulaire résistant, tout comme le belimumab (BENLYSTA©, en perfusions). – Les traitements locaux comme les crèmes à base de corticoides, le PROTOPIC© sont parfois utilisés dans les atteintes cutanées localisées.
Le lupus est une maladie auto-immune non spécifique d'organe qui touche préférentiellement la peau et les articulations. Mais l'inflammation peut toucher d'autres organes. Certaines comme les atteintes rénales, nerveuses, vasculaires ou hématologiques font la sévérité de la maladie.
Les prises de sang, les analyses d'urine, la recherche d'anticorps et les autres examens (biopsie de peau +/- rein, échographie cardiaque, radiographie thorax…) permettent la confirmation du diagnostic et de faire la « cartographie » des différentes atteintes.
Les taux faibles de CRP dans le lupus participeraient au défaut d'épuration des particules d'apoptose et favoriseraient l'auto-immunité vis-à-vis des constituants des vésicules d'apoptose. Le taux sérique de la CRP dans une population normale est inférieure à 5 ou 10 mg/l.
Le lupus systémique peut s'accompagner d'une chute des cheveux diffuse qui s'estompe lorsque la poussée s'est complètement calmée. Si la perte des cheveux survient en dehors d'une poussée du lupus, il faut alors rechercher une autre cause.
La sclérose en plaques
Le système immunitaire des personnes atteintes détruit la myéline (sorte de gaine d'isolation des cellules nerveuses du cerveau et de la moelle épinière), ce qui altère la capacité des différentes parties du système nerveux à communiquer entre elles.
La fatigue fait partie des symptômes du lupus. Si celle-ci survient en dehors des poussées et devient invalidante pour le patient, une attention particulière devient alors nécessaire. Dans un premier temps, si la maladie est active, celle-ci doit être prise en charge et contrôlée.
Si un lupus n'était pas traité, il évoluerait par poussées qui pourraient laisser des séquelles irréversibles surtout lorsque le lupus est rénal (insuffisance rénale chronique) neurologique, cardiaque, pulmonaire ou hématologique.
Dans le cas du lupus, la polyarthrite est handicapante en raison des douleurs qu'elle engendre, mais elle ne détruit pas et ne déforme pas les articulations comme cela peut être le cas dans la polyarthrite rhumatoïde.
Le lupus spontané survient le plus souvent sur un terrain génétique favorisant. Les facteurs déclenchant les plus fréquemment associés à sa survenue, sont : La prise de certains médicaments. Des facteurs environnementaux : ultraviolet (soleil), tabac, stress.
La prise en charge est multidisciplinaire et coordonnée par le médecin traitant en lien avec les spécialistes du centre de référence et/ou de compétence et le patient. Dans le cadre du lupus induit, le traitement consiste à arrêter le traitement suspecté et à surveiller le patient.
Le lupus érythémateux discoïde, parfois nommé lupus érythémateux cutané chronique, est un ensemble de lésions cutanées qui peut faire partie du lupus, avec ou sans atteinte systémique. Les lésions cutanées débutent comme des plaques érythémateuses et évoluent en cicatrices atrophiques.
Les complications du lupus provoquent une inflammation qui peut toucher d'autres parties du corps (tels que les reins, le système nerveux central et le cœur). Si des complications se manifestent, elles le font habituellement au cours des quelques premières années qui suivent le diagnostic initial.
Le lupus est une maladie chronique qui évolue par poussées irrégulières et qui prend des formes très variées selon les individus. Le lupus n'est pas psychosomatique, ni contagieux ni héréditaire. Il ne provoque pas de cancer.
Les corticoïdes, et en particulier la prednisone et la méthylprednisone, sont les anti-inflammatoires les plus efficaces pour traiter le lupus, lorsque la maladie touche plusieurs organes.
Le LES est une maladie chronique qui appartient au groupe des connectivites et dont le pronostic s'est considérablement amélioré au cours des dernières décennies (l'espérance de vie dépasse 95% à 10 ans dans la plupart des centres spécialisés).
Il est utilisé dans le traitement de certains rhumatismes inflammatoires (polyarthrite rhumatoïde chez l'adulte, arthrite juvénile idiopathique chez l'enfant) et des maladies du collagène, notamment le lupus érythémateux disséminé.
Le lupus est une maladie chronique auto-immune qui peut toucher toutes les régions du corps humain (peau, articulations, et / ou organes à l'intérieur du corps). Le terme chronique signifie que les symptômes ont tendance à durer plus de six semaines et souvent plusieurs années.
Le lupus systémique est une maladie auto-immune qui débute par des manifestations cutanées (lupus érythémateux) et évolue en touchant de nombreux organes (lupus érythémateux systémique). Cette pathologie rare peut affecter la peau, les reins, les articulations, les poumons et le système nerveux.