Comment évoluent les lymphomes ? Aujourd'hui, en France, le taux de survie cinq ans après le diagnostic d'un lymphome varie de 50 à 90 % selon le type de lymphome et l'âge du patient. Chez les enfants, le taux de survie cinq ans après un lymphome est d'environ 90 %.
Le lymphome folliculaire, cancer du système lymphatique, est le 2ème lymphome le plus fréquent. A ce jour, on ne sait pas le guérir. L'espérance de vie des patients est de près d'une quinzaine d'années, avec un traitement initial de 6 mois, reposant sur l'association d'une chimiothérapie à des injections de Rituximab.
Les lymphomes à cellules du manteau, les lymphomes diffus à grandes cellules B, les lymphomes de Burkitt sont généralement plus agressifs.
Ainsi, les nouveaux traitements tendent globalement à améliorer les pronostics des lymphomes et, pour ce qui est de ce type de lymphomes, en fonction du stade auquel on diagnostique la maladie, de 60 à 95 % des personnes atteintes peuvent espérer une rémission complète.
Le lymphome non hodgkinien fait partie des maladies que l'on soigne bien et les patients peuvent être guéris grâce aux traitements modernes telles que la chimiothérapie, la radiothérapie et l'immunothérapie.
Les lymphomes non hodgkiniens se traduisent habituellement par une adénopathie, c'est-à-dire l'augmentation de volume d'un ou plusieurs ganglions. Ceux-ci ne sont ni douloureux ni inflammatoires et grossissent lentement.
C'est ainsi que se développe une leucémie (un cancer du sang) si cette accumulation se fait dans le sang et la moelle osseuse. On parle de lymphome (un autre type de cancer) lorsque cette accumulation se fait dans les ganglions et le système lymphatique.
En milieu professionnel, les expositions aux pesticides, aux solvants organiques (benzène, solvants chlorés, teintures capillaires) et aux poussières de bois ont souvent été associées à une augmentation du risque de lymphome.
"Tous les signes sont possibles mais chez les sujets jeunes, les lymphomes sont le plus souvent dans le médiastin (ndlr : milieu du thorax, entre les deux poumons), probablement à cause des résidus thymiques et il faut y penser devant des signes respiratoires (dyspnée, toux, douleur thoracique ou gonflement du cou).
Est-ce que le lymphome est visible sur les prises de sang ? Le plus souvent, le lymphome n'est pas visible sur les examens sanguins courants.
Il est également important d'adopter une alimentation saine en faisant attention à ne pas top consommer de viande, de produits laitiers et de produits riches en acides gras saturés. En revanche il faut favoriser la consommation de fruits et de légumes afin de réduire le risque de présenter un lymphome non hodgkinien.
Les lymphomes faisant partie des cancers dont le taux de guérison est élevé, les patients sont invités à penser à leur vie après le cancer. Certains peuvent même continuer à travailler pendant les traitements, d'autres, en revanche, ont besoin de repos et prennent alors le temps nécessaire.
Quand évoquer un diagnostic de lymphome ? La présentation clinique classique est celle d'une d'adénopathie, avec ou sans signes cliniques d'altération de l'état général (sueurs nocturnes, un prurit, une fièvre, un amaigrissement).
S'ils sont présents au niveau de l'abdomen, ils peuvent être responsables d'une gêne abdominale, de maux de dos ou de ballonnements. D'autres symptômes sont fréquemment associés à la survenue d'un lymphome : une fièvre persistante, des sueurs importantes (surtout la nuit) et une perte de poids inexpliquée.
Les associations d'agents chimiothérapeutiques les plus fréquemment employées comme traitement du LNH sont les suivantes : CHOP – cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine et prednisone. R-CHOP – CHOP avec rituximab (Rituxan) CVP – cyclophosphamide, vincristine et prednisone.
De façon schématique, dans le cas des leucémies, le développement anarchique des cellules se fait dans la moelle osseuse, alors que dans le cas des lymphomes, il se fait dans les ganglions lymphatiques, donc en dehors de la moelle osseuse.
La fatigue est l'un des symptômes associés aux lymphomes (et aux cancers en général) le plus fréquemment rapporté par les malades. Ainsi, d'après les études réalisées jusqu'à présent, elle concerne entre 40 % et 90 % des personnes atteintes d'un cancer.
La survie relative est de 85% à 5 ans chez l'homme et 92 % chez la femme, selon l'Association France Lymphome Espoir.
Le diagnostic est conforté par l'analyse de sang qui retrouve dans le cas des maladies de Hodgkin une augmentation des globules blancs, une anémie normochrome (sans carence en fer dans le sang) et parfois une vitesse de sédimentation augmentée.
Type de cancer qui attaque le système lymphatique, à savoir la moelle osseuse, les cellules sanguines et les plaquettes. Exemple : Le lymphome bénin fait baisser les défenses immunitaires des personnes qui en sont atteintes.
Lorsqu'un lymphome réapparaît après un certain temps, on appelle cela une récidive. Selon le type du lymphome, les récidives peuvent survenir quelques semaines, quelques mois, voire plusieurs années après le traitement du lymphome original.
Il faut absolument consulter un médecin sans tarder si : un ganglion reste gonflé ; le ganglion est dur au toucher ; l'adénopathie est généralisée.
Le traitement des rechutes de lymphome non hodgkiniens (LNH) repose essentiellement sur la chimiothérapie. Elle est employée si, lors du traitement initial, le patient y a été réceptif. En effet, il y a dans ce cas de grandes chances pour qu'une nouvelle session se révèle efficace.
L'association gingembre-citron. Le jus de citron est mondialement réputé pour ses vertus antioxydantes et alcalinisantes. Il contient aussi de la vitamine C. Les antioxydants (flavonoïdes) présents dans l'agrume sont très actifs et peuvent ralentir la progression des cellules cancéreuses dans le corps.
Le taux de lymphocytes est bas lorsqu'il est inférieur à 1500/mm3. Ce phénomène appelé "lymphopénie" entraîne un déficit immunitaire et il peut être la conséquence de : maladies touchant le sang comme les leucémies.