En général, le cerveau finit par s'adapter à cette situation nouvelle et les signes du mal de mer disparaissent au bout de deux à trois jours : ce retour à la normale s'appelle l'amarinage. Dans quelques rares cas, l'amarinage prend beaucoup plus de temps, voire n'arrive jamais.
Le mal de mer se manifeste généralement durant les premières heures ou les premiers jours de navigation. Si la plupart des personnes touchées s'y habituent et n'en souffrent plus les jours suivants, les autres peuvent en souffrir jusqu'au retour sur la terre ferme.
Les médicaments utilisés contre le mal des transports sont souvent : La métopimazine (Vogalib®) : il permet de limiter les vomissements. Les antihistaminiques (Mercalm®, Nausicalm® ou Nautamine®) : ils diminuent les risques de nausées.
Tout le monde peut subir le mal de mer, qu'on soit grand navigateur, pêcheur ou skipper professionnels, plaisancier du dimanche ou simple croisiériste. En général, 25 à 30 % des personnes sont touchées par le mal de mer.
Les antihistaminiques : dimenhydrinate (Mercalm®, Nausicalm®) ou diphénhydramine (Nautamine®) Ces médicaments diminuent les risques de nausées.
On connaît depuis longtemps les causes de la cinétose, c'est-à-dire les malaises ressentis en bateau, avion ou voiture : il s'agit d'un problème d'interprétation de notre cerveau entre les mouvements captés par notre oreille interne et ceux perçus par nos yeux.
Il est généralement provoqué par le balancement de l'embarcation et le décalage entre les informations de mouvement fournies par le système vestibulaire et les informations visuelles.
Le mal de mer est dû à un conflit entre nos sens, à cause des mouvements contradictoires du corps et de la mer. Le cerveau n'arrive pas à traiter les informations transmises à l'oreille interne et aux yeux, d'où les sensations de vertige et les nausées.
C'est un mal méconnu qui peut résulter d'un voyage, mais pas que. Le syndrome du mal de débarquement donne aux concernés la sensation ininterrompue de tanguer. Un trouble neurologique qui peut s'accompagner d'anxiété, de fatigue et de troubles cognitifs.
Il devient plus courant chez les enfants de 2 à 12 ans, puis régresse à l'adolescence. A l'âge adulte, les femmes sont plus touchées, notamment pendant la grossesse ou les règles.
La meilleure place
Le conseil est le même sur un bateau, "tenir la barre peut également aider, cela nous donne la sensation d'être stable", complète le médecin. On peut aussi préférer les cabines du milieu pour moins ressentir la houle et les vagues.
Choisissez si possible une cabine au centre du bateau, car il bouge moins à son centre de gravité. Lorsqu'on se trouve à l'avant ou à l'arrière d'un long navire, le mouvement ascensionnel est très sensible et prédispose au mal de mer.
Avant de partir naviguer, que ce soit pour une longue durée ou non, au préalable, le repos est essentiel. Privilégiez une bonne nuit de sommeil plutôt qu'une nuit courte pour limiter les risques. La fatigue et le stress sont des facteurs qui vont amplifier le mal de mer.
Pour retrouver votre bien-être, pratiquez une activité au grand air (vélo, marche…) : le soleil améliore l'humeur et dynamise. Veillez à respirer profondément quelques minutes par jour et mettez-vous à la relaxation. L'alimentation n'est pas à négliger.
Le mal de mer est le fruit d'une contradiction sensorielle entre : votre oreille interne, l'organe de l'équilibre, votre vue, votre système musculaire, qui cherche à compenser le mouvement pour vous garder en équilibre.
Vous pouvez également demander à votre médecin de vous prescrire des médicaments comme la diphénhydramine (Nautamine) ou le diménhydrinate (Mercalm, Nausicalm) pour atténuer les réponses de l'oreille interne. Certains existent en patch à coller derrière l'oreille ou en bracelet.
Buvez de petites quantités de boissons salées et sucrées tout au long de la journée. Ainsi, vous compenserez les pertes de liquides dues aux vomissements. Au fur et à mesure que vous vous sentez mieux, ajoutez d'autres boissons et aliments, en augmentant graduellement les quantités. Évitez le café et l'alcool.
Vous pouvez parfois être intimidé par le vent, le roulis, ou autre chose. Or, la peur est un facteur qui peut vous donner le mal de mer. Enfin, si vous êtes déshydraté, vous augmentez également le risque d'être malade. La soif sera votre ennemie lors d'un voyage en bateau, pensez à boire de l'eau !
Les bananes portent malheur sur un bateau de pêche
C'est d'ailleurs le cas de cette croyance qui soutient qu'avoir une banane à bord de votre embarcation pourrait nuire à vos succès de pêche. Ce qui est encore plus frappant avec ce mythe, c'est qu'il fait presque l'unanimité auprès des pêcheurs.
Et le nom scientifique du mal de mer est naupathie.
Le mal de l'air se manifeste par des nausées (parfois avec vomissements), des maux de tête et des vertiges. La sécheresse de l'air peut entraîner une déshydratation et une sensation de peau très sèche. Les porteurs de lentilles de contact peuvent éprouver des sensations désagréables au niveau des yeux.
Ce médicament peut induire une somnolence, parfois intense chez certaines personnes. Cette somnolence peut être augmentée par la prise d'alcool ou d'autres médicaments sédatifs. La conduite et l'utilisation de machines dangereuses sont fortement déconseillées, surtout dans les heures qui suivent la prise du médicament.