La succession peut être constituée de biens immobiliers, de liquidités disponibles sur des comptes bancaires ou livrets d'épargne, mais aussi de meubles, bijoux, vaisselles par exemple.
Les biens dont le défunt était usufruitier. Lorsque le défunt ne détenait que l'usufruit d'un bien - c'est-à-dire le droit d'en jouir ou d'en percevoir les revenus -, cet usufruit s'éteint à son décès et n'entre pas dans la succession.
Les biens légués aux associations ou fondations reconnues d'utilité publique sont exonérés de droits de succession. Leurs ressources doivent être affectées notamment aux activités suivantes : Œuvres d'assistance et de bienfaisance. Protection de l'environnement.
Le forfait mobilier est une évaluation forfaitaire des biens meubles. Pour le calculer, il est nécessaire d'appliquer un pourcentage de 5% à l'actif brut de la succession. Le forfait mobilier se différencie de la vente publique et de l'inventaire.
Les dettes déductibles sont constituées de l'ensemble des impôts dus par le défunt, des frais de dernière maladie (au-delà de la part remboursée par la Sécurité sociale), des frais funéraires dans la limite maximale de 1.500 euros et des frais de testament le cas échéant.
Au décès d'une personne, tous ses biens sont soumis à l'impôt puisque les autorités fiscales les considèrent comme vendus à leur juste valeur marchande au jour du décès.
Pour diminuer les droits de succession, les époux peuvent donner de leur vivant à leurs enfants. Ils peuvent leur donner dans la limite des abattements (100 000 euros par parent et par enfant) pour ne pas payer de droit de donation.
À la suite d'un décès, les héritiers se partagent les biens immobiliers et mobiliers ayant appartenu au défunt. En ce qui concerne les immeubles, la famille se conforme aux règles rappelées par le notaire lors de l'ouverture de la succession.
Pour estimer la valeur de votre mobilier, vous devez prendre en compte leur ancienneté. Ils seront donc évalués comme des meubles d'occasion. Le plus simple ? Dans le cas où vous avez gardé les factures, vous appliquez au prix d'achat, un abattement pour vétusté.
La méthode la plus simple, pour la plupart des meubles et appareils, consiste à partir de la valeur du neuf et d'appliquer ensuite un coefficient de vétusté ou d'obsolescence. Des grilles d'évaluation spécifiquement dédiées à cet usage sont disponibles sur le web.
Les entreprises individuelles, parts et actions de sociétés, Les logements acquis neufs entre le 1er juin 1993 et le 31 décembre 1994 et entre le 1er août 1995 et le 31 décembre 1995, ainsi que les logements locatifs acquis entre le 1er août 1995 et le 31 décembre 1996.
En matière de succession, les frais de notaire sont réglés par chacun des héritiers à hauteur de leur part dans la succession. A l'ouverture de la succession, il est demandé aux héritiers une provision pour frais, estimée à partir d'une évaluation du coût global de la succession.
L'abattement parent/enfant sur les successions et donations est de 100 000 € en 2022. Un enfant peut donc actuellement recevoir jusqu'à 100 000 euros de l'un de ses parents sans avoir de droits à payer, qu'il s'agisse d'une donation ou d'une succession.
Le compte reste ouvert, sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).
La situation des comptes joints et indivis en cas de décès
Au décès de son titulaire, le compte bancaire individuel est bloqué. Plus aucune opération ne peut être effectuée, ni versement au crédit, ni prélèvement, paiement ou toute autre opération de débit.
Le véhicule du défunt fait partie de la succession. Comme les autres biens, il se trouve donc au départ en indivision entre les héritiers. Une situation qui ne doit pas s'éterniser. Le plus simple serait que le conjoint survivant garde la voiture sans rien demander à personne, mais ce n'est pas toujours possible.
En clair : les meubles : tables, chaises mais aussi éléments démontables d'une cuisine aménagée tels que les placards hauts ou bas démontables, etc. l'électroménager (hotte de cuisine, tondeuse et mobilier de jardin, climatiseur ou encore les radiateurs s'ils peuvent être enlevés sans détérioration).
"Vous pouvez déduire jusqu'à 2 à 3 % de la valeur du bien", promet Boris Vienne. Si le bien immobilier que vous avez choisi d'acheter contient une cuisine équipée dont les meubles sont estimés à 15 000 euros, vous pouvez défalquer cette somme du bien immobilier.
Dans les familles les plus traditionnelles, certains objets ont un acquéreur tout désigné : l'aîné reçoit les objets emblématiques de la famille dont il devient le dépositaire, tandis que les filles héritent des « objets de femme » – bijoux, linge de maison, ustensiles de cuisine.
à défaut de vente publique : l'estimation contenue dans un inventaire, établi par un notaire, un huissier ou un commissaire-priseur judiciaire, dans les cinq ans suivant le décès ; à défaut de vente publique ou d'inventaire, la déclaration détaillée et estimative des meubles.
Ainsi, légalement, il ne faut jamais vider l'habitat d'une personne défunte avant que la succession ne soit clôturée par un notaire. Toucher aux biens d'un défunt avant la succession est abusif aux yeux de la loi.
Le taux applicable est de 4,931 % jusqu'à 6.500 euros, de 2,034 % entre 6.501 et 17.000 euros, de 1,356 % entre 17.001 et 60.000 euros et de 1,017 % au-delà de 60.000 euros. On ajoute ensuite à ces différents taux la TVA à 20 %.
Succession le compte joint :
Le survivant peut ainsi continuer à l'utiliser sans avoir à réaliser des démarches particulières auprès de la banque. S'il s'agit d'un couple, le conjoint co-titulaire hérite automatiquement du compte qui devient alors pour ce dernier un compte bancaire individuel.