L'ex-colonie est divisée en deux États : l'Inde (à majorité hindoue) et le Pakistan (à majorité musulmane), ce dernier est alors formé de deux territoires distincts. Le Bengale oriental est ainsi séparé géographiquement du Pakistan occidental par le nord de l'Inde, soit quelque 1.600 km.
Le 15 août 1947, l'indépendance de l'Inde s'accompagne de la sécession du Pakistan, lui-même divisé en deux parties séparées par 1 500 km (dont le futur Bangladesh). L'Inde et le Pakistan accèdent à l'indépendance le 15 août 1947, après de longues tractations avec les Britanniques, mais aussi entre les Indiens.
Ainsi, le Pakistan est créé avec deux entités séparées par le territoire de l'Inde, le Pakistan occidental et le Pakistan oriental (lequel fera plus tard sécession du Pakistan pour devenir le Bangladesh en 1971). L'indépendance des deux pays devient effective le 15 août 1947 à minuit.
Le principal point de crispation se situe dans le conflit opposant les deux nations au sujet la souveraineté du Cachemire. Il est d'autant plus important que ce différend implique autant l'ethnie locale, les cachemiris, mais aussi la communauté internationale avec la Chine, les États-Unis et les Nations unies.
Les forces armées pakistanaises sont dirigées par le Chief of Army Staff (COAS), dirigeant de l'armée de terre, à ne pas confondre avec le Chairman Joint Chiefs of Staff Committee (CJCSC) qui est théoriquement le poste hiérarchique le plus élevé mais ne disposant pas d'autorité réelle.
2. Le Pakistan est majoritairement sunnite, mais compte des minorités chiite et ahmadie, ainsi que chrétienne et hindoue.
Depuis sa création, il entretient des relations tendues avec l'Inde en raison de prétentions territoriales concurrentes sur le Cachemire, les deux pays s'étant affrontés à travers trois guerres successives. En revanche, le Pakistan est un allié des États-Unis et entretient des relations cordiales avec la Chine.
Cette idée prend la forme de « théorie des deux nations », selon laquelle islam et hindouisme forment deux identités nationales différentes. Le 23 mars 1940 à Lahore, la création d'un État séparé devient la position officielle de la Ligue musulmane, qui est présidée par Muhammad Ali Jinnah.
Les véritables tensions ont lieu le long de la ligne de cessez-le-feu de 1949, à la frontière entre le Pakistan et l'Inde. Les deux pays s'affrontent à plusieurs reprises, notamment en 1965 suite à l'intrusion dans la partie indienne d'un millier de partisans du Cachemire libre, soutenus par le Pakistan.
Les Portugais, avec Vasco de Gama en 1498, furent les premiers colonisateurs européens; ils arrivèrent au Kerala et s'emparèrent de Goa (en 1510) qu'ils contrôlèrent jusqu'en 1961.
L'Empire britannique des Indes (1858-1947)
L'actuelle présidente de la République est Droupadi Murmu, issue du Bharatiya Janata Party, investie le 25 juillet 2022.
Les femmes souffrent également d'inégalités de facto. D'après une étude du gouvernement pakis- tanais réalisée en 2010-2011, seulement 42 % des femmes de plus de 15 ans sont alphabétisées, contre 67 % des hommes 3.
Les Talibans bénéficient du soutien du Pakistan, de l'Arabie Saoudite, des Émirats arabes unis (EAU), seuls États à reconnaître leur régime. L'Alliance du nord reçoit une aide limitée de l'Inde, de l'Iran et de la Russie. En novembre-décembre 2001, le régime des Talibans s'effondre.
Des heurts entre musulmans et hindous et un accord délimitant la frontière entre la Chine et le Cachemire pakistanais ravivent les tensions qui dégénèrent en lutte armée au printemps 1965. Un cessez-le-feu est conclu mais les affrontements reprennent en août.
Historique. Commencé en janvier 1972 sous le premier ministre Zulfikar Ali Bhutto, le programme nucléaire pakistanais est, à l'origine, une réponse au développement d'armes nucléaires par l'Inde.
Tabinda Zuberi voit dans le ramadan l'occasion de créer des souvenirs indélébiles.
La plus parlée est le pendjabi, largement dominant dans la province du Pendjab, la plus riche et peuplée du pays. Ainsi, près de 38,8 % des Pakistanais ont comme première langue le pendjabi selon le recensement de 2017, et 70 % dans le Pendjab.
L'hindouisme est sans conteste la religion majoritaire en Inde, regroupant 1 milliard de personnes soit 80% de la population indienne.