Les requins peuvent entendre des sons pouvant provenir d'une source située à plus de 20 kilomètres de distance. Il semblerait, d'après expériences, que les requins soient sensibles aux basses fréquences, moins de 1.000 hertz (maximalité vers 100 hertz).
Les requins y ont mis des coups dessus en tournant autour avec attention. Il n'y a aucun doute, ils sont attirés et excités par le sang de poisson et cette vidéo de Gentside le prouve.
Elles communiquent avec des sacs olfactifs constitués de multiples petites cavités recouvertes d'une membrane extrêmement sensibles. Les narines sont reliées au cerveau et conduisent l'eau dans ces sacs olfactifs qui détectent les odeurs que reconnaît le cerveau.
Les narines du requin sont situées latéralement, entre la pointe du museau et la cavité buccale. Chacune contient deux canaux. L'eau pénètre par l'un des canaux vers une cavité à la surface plissée, qui contient des cellules olfactives. Celles-ci peuvent percevoir les odeurs les plus infimes , dont celle du sang.
Le requin peut percevoir des sons jusqu'à deux kilomètres de distance.
– Urine et attaques de requins : il n'y a pas de relation démontrée entre ces deux facteurs. Le seul risque hypothétique est celui du surfeur ou de la surfeuse en maillot présentant une hématurie (sang dans les urines) qui pourrait éventuellement attirer les requins dont l'odorat est très développé.
Les requins sont attirés par certaines couleurs plus que par d'autres. Les couleurs vives, et particulièrement le jaune (des plongeurs parlent du jaune miam miam), semblent attirer les requins des zones tropicales. Les couleurs sombres qui ne contrastent pas avec les eaux semblent protéger des attaques de requin.
On sait que les requins peuvent être attirés par des couleurs vives ou scintillantes. Et qu'ils sont plus attirés par le jaune et le rouge, que par le blanc et noir qui les repousseraient (d'où l'invention du Shark Camo).
Ce dernier diffuse donc de la lumière dans le but d'intriguer ses futures proies : les petits poissons ou crustacés sont irrémédiablement attirés par cette lueur peu commune. Le requin a ainsi tout le loisir de leur attraper de manière furtive.
Les requins ont évolué durant près de quatre cent millions d'années et ont un rôle déterminant dans les écosystèmes marins. A l'image des prédateurs terrestres comme les lions et les loups, les requins ont un rôle écologique essentiel et aident au maintien de l'équilibre fragile et la bonne santé des océans.
Chez les requins, mâles et femelles s'accouplent. mais parfois, les femelles ne mettent pas instantanément en contact les spermatozoïdes avec les ovules . Elles les stockent dans une glande (particulièrement bien développée chez les espèces ovipares) avant de les libérer.
Le petit du requin se nomme le requineau. Le petit de la loutre de mer, comme chez ses congénères des rivières, se nomme le loutron. Le bébé dauphin se nomme le delphineau.
Cette couche de mucus leur fait en quelque sorte office de couette. Il est aussi prouvé que certains poissons, comme les raies ou les requins, dorment en nageant. Ces poissons bougent toute leur vie, car ils ont besoin de cela pour respirer, et être arrêtés trop longtemps est pour eux un danger de mort.
Généralement dépeints comme des machines à tuer dénuées de toute espèce de raisonnement, les requins sont en fait bien plus intelligents qu'on ne le croit. Observer, planifier, mémoriser : ces capacités cognitives semblent présentes chez au moins trois espèces de requins étudiées par les scientifiques.
Le plus souvent l'attaque proviendrait d'une erreur d'identification ou serait motivée par la curiosité ; cette dernière hypothèse est crédible aux yeux de spécialistes du grand requin blanc comme R. Aidan Martin.
"Au fur et à mesure que le requin se rapproche, assurez-vous de maintenir un contact visuel, tendez la main et verrouillez votre coude, détaille-t-elle. Vous devez ensuite poser votre main à plat sur le dessus de la tête de l'animal afin de vous pousser au dessus de lui.
Par exemple, le requin bordé – qui vit dans des eaux chaudes subtropicales – ne pourrait survivre dans les eaux froides de l'Arctique. Par contre, d'autres espèces comme le grand requin blanc, sont à sang chaud et adaptent leur température corporelle en fonction de la température ambiante de l'eau.
De la tête jusqu'au bout de leur nageoire caudale, ils possèdent une ligne de cellules sensorielles ciliées sensibles aux ondes mécaniques : c'est la ligne latérale. Les ondes déforment les cils qui indiquent au cerveau -via des nerfs- la proximité d'une proie.
Grâce à sa taille gigantesque, pouvant parfois atteindre les 20 mètres de long, le requin-baleine est considéré comme le plus grand poisson au monde et comme l'un des dignes héritiers du mégalodon — une espèce géante de requins éteinte il y a de cela plusieurs centaines de milliers d'années.
Les requins voient très bien dans le noir, bien qu'ils soient daltoniens (ils ne perçoivent pas toutes les couleurs). Il y a pourtant une limite à la très bonne vue du requin (enfin des requins, devrait-on dire, car il en existe plus de 500 espèces actuelles), c'est la turbidité de l'eau.
Taper sur le nez du prédateur
C'est en tous cas ainsi que l'océanographe Jacques-Yves Cousteau repoussait les grands requins blancs lors de ces périlleuses plongées. «Il leur tapait sur le nez ou les branchies. Ces zones couvertes de capteurs sont très sensibles, ça peut les dissuader», ajoute le biologiste.
Pour surprendre sa proie, il accélère brutalement, et son aileron l'aide à tourner brusquement. Une espèce de requin sur trois est en danger d'extinction, victime de la pêche.
Sa chair contient également une grande quantité d'urée pour réguler sa flottabilité, ce qui a valu à ce requin le sobriquet de pee shark (« requin-pipi »). Ce requin est souvent porteur de copépodes parasites oculaires bioluminescents (Onmatokoita elongata), qui pourraient l'aider à attirer des proies.