Le relevé d'identité bancaire (RIB) est constitué d'un numéro appelé IBAN. Il permet d'identifier le compte bancaire d'une personne de l'Union européenne, tout comme la plaque d'immatriculation d'un véhicule par exemple. Il est donc unique, mais pas confidentiel. En France, il est composé de 27 caractères.
Donner son RIB : quels sont les risques ? Il est possible de transmettre son RIB sans danger, ou presque. Soyez rassurés : les risques liés à la détention d'un relevé d'identité bancaire sont minimes. Si quelqu'un venait à être en possession de votre RIB, il n'aurait pas la possibilité de débiter votre compte bancaire.
Un RIB peut vous être demandé pour effectuer un virement sur votre compte bancaire (salaire, prestation sociale, remboursement de frais de santé…). Il peut également être utilisé, selon les cas, pour payer certains services par le prélèvement automatique (une facture d'électricité, un abonnement à internet…).
Le RIB permet de prélever des sommes d'argent et d'effectuer des paiements de différentes manières. Lorsqu'un entrepreneur aura en sa possession le RIB d'un client, il trouvera des informations essentielles pour pouvoir procéder au prélèvement de la somme d'argent.
L'IBAN de votre compte est indiqué sur votre relevé d'identité bancaire (RIB). L'IBAN est nécessaire pour réaliser toutes les transactions SEPA telles qu'un prélèvement SEPA ou un virement SEPA ainsi que pour réaliser des transactions internationales.
Est-il dangereux de donner son IBAN ? Donner uniquement son IBAN n'est pas vraiment dangereux, puisque les banques en ont besoin dès lors qu'un virement ou un prélèvement doit être mis en place. L'utilisation de ce code par un établissement bancaire est tout à fait sécurisée.
Prélever de l'argent avec un RIB n'est possible qu'en cas d'autorisation explicite et contractuelle de la part du détenteur du compte. Les informations disponibles sur le relevé d'identité bancaire ne sont pas équivalentes à une autorisation de prélèvement de sa part.
Le RIB, même si peu de personnes le savent et pensent encore qu'il est normal que le propriétaire ou l'agence demande un RIB aux locataires, notamment pour vérifier s'ils ne sont pas interdits bancaires. Pourtant, il est illégal de refuser la location parce que le RIB est absent du dossier.
Compte bancaire erroné : en cas de changement de coordonnées bancaires ou si le contribuable est titulaire d'un autre compte en banque qu'il entend utiliser pour gérer ses flux financiers avec le fisc, il faut rayer les informations inexactes et obligatoirement joindre un RIB du nouveau compte en banque.
Le plus simple consiste à adresser une requête d'annulation au fournisseur, en lui demandant de ne pas présenter le prélèvement. Cette demande doit être effectuée via une lettre recommandée en précisant l'identifiant du créancier et la référence unique du mandat (RUM).
Ne faisons pas durer le suspens trop longtemps, la réponse est NON il n'est, à priori, pas dangereux de communiquer son RIB. Mais attention aux escrocs. En effet, avec une RIB ou vos coordonnées bancaires, une personne pourra vous faire un virement. C'est-à-dire vous verser de l'argent sur votre compte en banque.
le numéro de RIB composé du : code banque (5 chiffres), code guichet (5 chiffres), numéro de compte (11 chiffres ou lettres), de la clé RIB (2 chiffres), la domiciliation du compte (nom de la banque et de l'agence).
Le code à 5 chiffres de l'établissement bancaire. Le code à 5 chiffres du guichet de l'agence. Le numéro de compte à 11 caractères (chiffres voire lettres) La clé RIB à 2 chiffres.
Le chéquier contient au moins un relevé d'identité bancaire (RIB) qui regroupe vos coordonnées bancaires. Vous pouvez les communiquer pour payer des factures (prélèvements..) ou vous faire payer (virement…).
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Pour recevoir un virement, la simple transmission de votre BIC/IBAN au tiers lui suffit pour réaliser ce transfert. De même pour émettre un virement vous aurez besoin du BIC/IBAN du bénéficiaire.
Avant d'effectuer le virement en utilisant le RIB reçu par mail, il est conseillé : d'appeler l'artisan, l'entreprise ou le particulier pour vérifier avec lui que le RIB est bien le sien ; de vérifier le code pays de la banque figurant sur le RIB : pour une banque française, le code IBAN commence par FR.
Le titulaire de comptes souhaitant obtenir des informations sur les comptes qu'il détient doit s'adresser à la CNIL, via la procédure de droit d'accès indirect. Le notaire, dans le cadre d'une succession, interroge directement le Ficoba via une application sécurisée.
Comme le note BforBank, en principe, afin d'autoriser une opération de prélèvement automatique sur votre compte bancaire, il est impératif de remettre une autorisation de prélèvement dûment signée. Or, un malfrat peut utiliser votre RIB en usurpant votre identité et en réalisant une fausse autorisation de prélèvement.
Le processus est similaire à celui d'un virement SEPA : après avoir demandé son RIB à votre créancier, il vous suffit d'établir un ordre de virement en indiquant les informations bancaires du compte bénéficiaire (IBAN, BIC, date d'exécution du virement, montant à transférer…).
Un virement est considéré d'office comme irrévocable : en théorie, il ne peut être annulé. En pratique, lorsqu'un virement occasionnel est en cours, vous pouvez potentiellement l'annuler en contactant votre banque. L'établissement peut accepter d'agir, mais des frais d'annulation pourront s'appliquer.
Pour être sûr qu'un prélèvement à venir ne sera plus payé, il faut adresser une demande d'opposition à votre banque par écrit, de préférence par courrier recommandé avec avis de réception, en précisant les caractéristiques du prélèvement litigieux (créancier, numéro d'émetteur, montant, date).
Souvenez-vous qu'il est possible de bloquer tous les prélèvements futurs d'un créancier auprès de la banque, même si vous devrez aussi demander la résiliation du mandat directement auprès de l'organisme en question.
Pour contester un prélèvement non autorisé, le délai est de 13 mois après la date du débit.