Contrairement aux idées reçues, le silence est bien une forme de communication ! Mais comme son sens est très profond et variable, on ne l'interprète pas toujours comme il faut.
On dit souvent que le silence est bruissant de parole. Ce proverbe signifie qu'il n'est pas toujours nécessaire de parler pour s'exprimer.
Il permet d'avoir la main dans certaines situations de conflit ou de négociation. Il permet à l'autre de projeter et à vous de l'observer et de comprendre ce qui l'habite. Enfin il permet de ne pas constamment livrer à autrui votre mode d'emploi.
Les avantages du silence
Après un silence, vos paroles sont plus fortes et plus significatives. Vous créez un climat calme et détendu propice à l'écoute. Votre laissez du temps à votre auditoire pour intégrer l'information. Le silence est nécessaire à la parole, il introduit un espace de respiration.
Comme la parole (et autres comportements tel le non-verbal), le silence fait partie intégrante de la communication. C'est même un moyen de communiquer à part entière. Le silence est bien plus que se taire : il est la force qui va donner toute sa signification au message. chut, le silence s'entend !
Le silence permet de nous construire ou reconstruire. Si nous réfléchissons en toute honnêteté, reconnaissons que nous avons "besoin" de silence pour penser, réfléchir, nous retrouver en nous-mêmes ; pour savoir quels sont nos vrais désirs, ce que nous souhaitons au plus profond de nous…
Le bruit blesse, le silence soigne
Il augmente significativement le niveau de stress et la sécrétion d'hormones comme le cortisol. Il est associé à l'augmentation de la pression artérielle, aux maladies cardiovasculaires, à l'insomnie et à l'acouphène, et ce, même à un niveau jugé non dommageable pour le canal auditif.
Le silence est la meilleure réponse que l'on puisse faire à un sot.
Le silence ne dit rien : parce qu'il n'y a pas de sons : le silence est absence de bruits. Une classe est silencieuse quand elle est vide, quand les élèves se taisent parce qu'il n'y a pas de sens : le silence est le bruit qui n'a pas de sens. Cf. la voix selon ARISTOTE.
Le silence psycholinguistique. Nous admettons ici qu'il existe deux formes de silences psycholinguistiques utilisés pour le décodage du langage : le silence de faible durée, dit « silence rapide », et le silence de longue durée, dit « silence lent ».
SILENCIEUX, adjectif
Qui garde le silence. Qui ne fait pas de bruit. Paisible, qualifie un lieu où l'on n'entend aucun bruit.
Le silence renvoie également aux commémorations et aux « minutes de silence » observées lors de cérémonies, il symbolise alors le recueillement. Le silence, c'est l'absence de signifiant et de communication, l'absence d'échange symbolique avec l'autre, l'absence de représentation du monde.
QUAND LE SILENCE PARLE – Cette pièce commence avant tout par une question : « Quand le silence se met à parler, que peut-il bien nous raconter ? » Les silences, longs et mystérieux, qui remplissent notre quotidien rongent la parole et la rendent impuissante : ils font tout à coup sens là où elle a échoué.
silence n.m. Absence de bruit dans un lieu calme.
Pour mieux fonctionner, développer des pensées positives et sécréter de l'ocytocine notre cerveau a besoin de silence.
Le soupir : il correspond à un silence de 1 temps. Le demi-soupir : il correspond à un silence d'un demi-temps.
Si la personne tente toujours d'interagir avec vous, dites-lui simplement que vous n'êtes pas prêt à parler en ce moment. Vous pouvez vous exprimer comme ceci : « je n'ai pas envie d'en parler maintenant », ou dire : « je ne suis pas dans un espace émotionnel permettant de parler de manière constructive.
Il y a sept sortes de silences : la pause, la demi-pause, le soupir, le demi-soupir, le quart de soupir, le huitième de soupir et le seizième de soupir.
Il est l'origine et la finalité de toute parole. Si bien que la meilleure philosophie s'efforce de garder le silence, plutôt que de le remplir de vérités criantes. Le silence n'est pas l'absence de bruit, mais l'absence de parole, le retour à l'immédiat, le clairon de la matière.
Lorsqu'on est seul, le silence nous renvoie à notre peur de la solitude: il laisse aussi la place à la réflexion, et la possibilité aux émotions enfouies de ressurgir, au passé de refaire surface… Une possible remise en question pouvant être inconfortable pour certains.
Nous avons peur du silence parce qu'il implique d'entrer en contact avec nous-mêmes. Nous la fuyons parce que nous nous fuyons nous-mêmes. C'est la peur d'être seul avec une partie de nous-mêmes que nous refusons de voir, avec les peurs et les blessures que nous avons ignorées.
Le premier est de ne pas parler, donc de se taire. Le silence est ainsi l'absence de parole, le fait de ne pas s'exprimer. Il s'agit de savoir si le silence a un sens ou non. S'il possède des significations, des explications cachées.