Le somnambulisme n'est pas une maladie, et aucun traitement médical n'est donc nécessaire pour le supprimer. Le plus souvent, il disparaît de lui-même pendant l'enfance.
"L'hypnose médicale et la relaxation peuvent aider. Sinon, il existe des traitements médicamenteux qui peuvent être pris soit en continu, soit dans les périodes où l'on n'est pas en sécurité", liste le Pr Arnulf.
Il est souvent lié à des difficultés respiratoires ou à un mouvement incontrôlé des jambes. La consommation excessive d'alcool, le manque de sommeil, le stress ou les troubles psychiques peuvent entraîner ce type de manifestation.
Dormir avec des bouchons d'oreilles et le calme dans la pièce. Chez l'adulte somnambule, éviter les gros repas et l'alcool qui peuvent déclencher des crises car sources de réveil. Manger léger le soir et ne pas se coucher immédiatement après le repas. Ne jamais attacher un somnambule qui risque de s'étrangler.
Non, le somnambulisme n'est, en soi, pas dangereux. Par contre, comme la conscience est altérée à ce moment-là, la marche et toute autre action motrice éventuelle sont totalement incontrôlées, ce qui peut parfois conduire à des situations dangereuses. On estime que 17 % des enfants et 4 % des adultes sont somnambules.
Il peut parler, s'asseoir sur le lit et même conduire une voiture. Toutefois, la posture d'un somnambule est bien différente de ce qu'on peut s'imaginer.
Car réveiller brutalement, un somnambule risque de se montrer totalement désorienté. Il peut alors chuter et se faire mal. Il peut aussi devenir nerveux et même se montrer violent.
Le patient somnambulique n'a généralement aucun souvenir de ces épisodes. Par ailleurs, un éveil durant un épisode somnambulique peut entraîner confusions et souvenirs vagues.
Le somnambulisme n'est pas considéré comme une maladie ou un état pathologique. Il se manifeste par une déambulation nocturne, désorientée et inconsciente. En pratique, le sujet déambule le plus souvent dans sa chambre.
Parler la nuit n'a en fait aucune conséquence sur votre sommeil. “La qualité du sommeil n'est pas détériorée par le fait de parler en dormant. La somniloquie ne réveille pas la personne, le somnambulisme en revanche, oui. Ainsi, on peut parler toute la nuit sans être fatigué le matin”.
Comment réagir ? Tout comme pour le somnambulisme, il est conseillé de parler à l'enfant doucement et lentement, de lui caresser le bras ou le front, sans toutefois le réveiller ; cela peut l'aider à réintégrer un sommeil paisible.
Les épisodes de somnambulisme se produisent souvent durant la phase de sommeil profond (lors du sommeil lent), c'est-à-dire 1 à 3 heures après l'endormissement. Ils peuvent durer de 5 à 30 minutes.
Connues pour leurs vertus sédatives, la passiflore, l'eschscholtzia (ou Pavot de Californie) et la mélisse sont incontournables. En début de journée, préparez une tisane avec ce cocktail de plantes, à proportions égales, et buvez quelques gorgées tout au long de la journée.
Et si le somnambulisme était génétique? Il semblerait en tout cas qu'un enfant a trois fois plus de chances de devenir somnambule si un de ses parents l'est, et sept fois plus de chances si ses deux parents ont souffert de ce trouble du sommeil.
Fatigue ou manque de sommeil
Un manque de sommeil ou des réveils fréquents pendant la nuit peuvent aussi accroître le risque de somnambulisme. Certains enfants auront des épisodes de somnambulisme suite à la suppression de siestes, phénomène qui perturbe temporairement la structure du sommeil de l'enfant.
Réveiller un somnambule, c'est réveiller la partie corticale du cerveau. A proprement parler, il n'y a pas de risque neurologique pour le dormeur. Cependant le réveil peut être lent et le sujet peut trébucher ou chuter. C'est la raison pour laquelle il convient d'être doux et progressif.
Réveiller un somnambule est déconseillé, car il risque d'avoir peur. Il vaut mieux le raccompagner en douceur jusqu'à son lit. Un réveil à sonnerie stridente, un linge humide ou autre peuvent certes réveiller ces personnes, mais elles risquent alors d'être effrayées ou de se blesser.
Durant le sommeil, notre cerveau secrète une hormone anti-diurétique qui ralentit le travail des reins afin que nous ne soyons pas réveillés pendant la nuit par une envie d'uriner. Mais boire trop d'eau avant le coucher (même 2 à 3 verres), perturbe ou annule cette fonction.
La sexsomnie (parfois orthographiée sexomnie) est un sous-type de parasomnie caractérisé par un comportement à type d'activité sexuelle pendant le sommeil et apparenté au somnambulisme (trouble de l'éveil en sommeil non paradoxal selon le DSM-5 ou trouble du réveil en sommeil lent profond selon la CITS-3).
Troubles du sommeil liés aux terreurs nocturnes
Il se peut également que les enfants ayant fait des terreurs nocturnes fassent pipi au lit (énurésie nocturne). Ce trouble disparaît habituellement vers 10 ans.
Les solutions face aux terreurs nocturnes des enfants
Parlez-lui en essayant de le calmer mais évitez de le toucher s'il vous rejette. Si les terreurs nocturnes sont dues à la fatigue, agissez en conséquence et couchez votre enfant plus tôt dans une atmosphère calme, ou faites-lui faire des siestes.
Comment savoir si on est vraiment somnambule ? Le test du sommeil somnambulisme se fait dans un laboratoire spécialisé dans le sommeil. Ce test est appelé polysomnographie et permet de détecter différents troubles liés au sommeil.
La somniloquie est un trouble faisant partie des parasomnies, c'est le fait de parler en dormant, plus ou moins fortement, allant de simples mots à de longues phrases plus ou moins compréhensibles.
Autre point, le "parler tout seul" peut faire surface en cas de stress accru, de doute ou de fragilité. Le monologue intervient alors comme un moyen de sortir de soi des paroles et appréhensions qui tournent en boucle. Ainsi, le manque de confiance se traduit chez certains par ces discussions avec soi-même.