Hypertension, nervosité, fatigue, dépression… L'état de stress n'est pas une maladie en soi mais lorsqu'il est intense et qu'il dure, il peut avoir des effets graves sur la santé physique et mentale des travailleurs concernés.
On pourrait citer les rhumes chroniques, les angines, ou encore les poussées d'herpès et les infections urinaires et vaginales.
Le cerveau , la glande surrénale et l"hypophyse sont au centre de la réaction au stress . L'agression va produire sur l'organisme des réactions complexes impliquant à la fois : - Le cerveau et en particulier l'hypothalamus.
« Nous avons confirmé expérimentalement que les hormones du stress qui se lient aux récepteurs β2-adrénergiques réduisent la réponse immunitaire et que cela passe par une diminution de la production de certaines cytokines inflammatoires, requises pour l'élimination des virus, précise Sophie Ugolini».
Fatigue réactionnelle : quand le corps ne supporte plus le stress. La fatigue réactionnelle est une forme de fatigue temporaire qui trouve son origine dans des perturbations du mode de vie (souvent un rythme de de vie exténuant et usant, des états de stress répétitifs) ou des maladies de courte durée.
symptômes émotionnels : sensibilité et nervosité accrues, crises de larmes, angoisse, excitation, tristesse, sensation de mal-être… ; symptômes intellectuels : perturbation de la concentration entraînant des erreurs et des oublis, difficultés à prendre des initiatives ou des décisions…
Chacun d'entre nous réagit différemment lorsque confronté à une situation nouvelle ou demandante. On peut classer les signes de stress en quatre grandes catégories : les réactions physiologiques, cognitives, émotionnelles et comportementales.
Un système immunitaire affaibli influence le développement de certains types de cancer. Le stress peut modifier les niveaux de certaines hormones dans le corps. Un déséquilibre hormonal peut aussi accroître votre risque de développer un cancer. Le stress peut mener à des comportements malsains.
Au cours des dernières années, plusieurs études ont établi un lien entre stress psychologique et réduction des défenses immunitaires, mais les mécanismes en jeu restaient mal définis.
Les symptômes courants d'un système immunitaire affaibli
Cela peut inclure des infections respiratoires, telles que des rhumes et des grippes fréquents, ainsi que des infections de la peau, des oreilles, des sinus et de la gorge.
Hormones du stress
Les premières coupables du déclenchement d'une maladie après une période de stress sont les hormones. En effet, face à un stress, notre corps libère des hormones comme le cortisol, l'adrénaline ou encore la noradrénaline, qui sont sécrétées par les glandes surrénales.
Même un stress prolongé peut être guéri.
Et pour en finir, une thérapie peut être envisagée.
Les personnes touchées par le stress chronique sont susceptibles de déclarer un syndrome métabolique, pathologie aux nombreux symptômes : hypertension artérielle, résistance à l'insuline, perturbation du métabolisme du cholestérol et des triglycérides, obésité[3].
Une situation personnelle difficile, comme souffrir d'une maladie chronique, peut être une grande source de stress. Toute personne atteinte d'une forme sévère d'arthrite peut parler abondamment de la tension et de l'épuisement que génère la maladie au quotidien.
La fatigue circulatoire peut provoquer une sensation de lourdeur dans les jambes et peut rendre les activités quotidiennes plus difficiles. Passer de nombreuses heures dans une position statique ou soumettre le corps à un stress excessif peut être une situation négative pour la santé de tout le système veineux.
Le stress aigu augmente le nombre de globules blancs, de macrophages et de cellules tueuses naturelles (cellules NK), ces dernières devenant plus actives.
Un bref stress psychologique induit un état de résistance au cortisol dans les cellules immunitaires du sang. ↓ Production de lymphocytes (parfois même en activant le processus de leur apoptose).
Une enquête démontre qu'il n'y a pas de lien de cause à effet entre un choc psychique et l'apparition d'une tumeur.
Le stress peut être à l'origine de comportements individuels qui contribuent à l'augmentation du risque de cancer : alimentation défavorable à la santé, consommation de tabac, d'alcool, etc.
Parmi les causes de stress quotidien citées par l'enquête, la fatigue arrive en tête (46%), suivie d'une nuit de sommeil interrompue (36%) et enfin, une journée chargée au travail (33%). Des situations qui provoquent frustration (32%), anxiété (23%) et fatigue (21%).
Verbaliser son stress est déjà une façon de lui donner moins d'importance. Parler à son entourage, trouver un écho, un réconfort peut vous aider à traverser une situation stressante et à relativiser lorsque cela est nécessaire. Pour cela, choisissez des personnes de confiance et capables d'écoute et de bienveillance.
Les facteurs de stress sont souvent extérieurs. Par exemple, la gestion de la vie familiale, une période intense au travail, ou encore une période d'examens peuvent être des déclencheurs. Le stress peut aussi venir de l'appréhension d'un événement, par exemple, avant une compétition sportive.