Le stress chronique et l'anxiété peuvent avoir un impact sur l'appétit et entraîner une perte de poids inexpliquée. Les personnes soumises à un stress intense peuvent perdre l'appétit et ne pas consommer suffisamment de calories pour maintenir un poids corporel normal.
Stress et perte de poids
Le stress peut également avoir une influence sur le métabolisme : il l'accélère. Ainsi, les individus stressés peuvent brûler davantage de calories, plus vite, et perdent du poids.
Affections gastro-intestinales: achalasie, maladie cœliaque, maladie de Crohn, pancréatite chronique, troubles obstructifs œsophagiens, colite ischémique, entéropathie diabétique, ulcère gastroduodénal, sclérodermie progressive, rectocolite ulcéro-hémorragique (tardive)
Une perte de poids involontaire excédant environ quatre à cinq kilogrammes ou 5 % du poids corporel sur une période de quelques mois est préoccupante. Les examens sont réalisés en fonction des symptômes des personnes et des résultats de l'examen clinique.
En effet, la personne déprimée, perdant tout intérêt pour la nourriture, toute relation de plaisir de faire à manger ou à manger, peut commencer à perdre du poids.
Conséquence : les personnes dépressives perdent du poids. C'est d'ailleurs un signe important pour établir le diagnostic de dépression. À l'inverse, certaines personnes dépressives peuvent parfois avoir un appétit plus important.
Il n'est pas rare que la dépression entraîne une diminution de l'appétit et, par le fait même, une perte de poids. Effectivement, la dépression s'accompagne d'une perte de plaisir généralisée qui peut s'étendre jusqu'à l'alimentation des individus.
En cas de dénutrition, le médecin demande des examens biologiques réalisés par prise de sang : dosage de l'albuminémie qui permet d'évaluer la sévérité de la dénutrition, analyse du fonctionnement du foie, des reins… recherche d'un état inflammatoire pouvant expliquer la survenue d'une dénutrition.
Une perte de poids trop rapide peut conduire à des carences en nutriments essentiels tels que les vitamines, les minéraux et / ou les protéines. Cela peut affaiblir notre système immunitaire, entraîner une fatigue excessive et augmenter le risque de développer des problèmes de santé à long terme.
Dépression, cancer, insuffisance cardiaque...
Une sensation de blocage des aliments (dysphagie) peut aussi entraîner une perte d'appétit. La personne voudrait manger plus, mais en est empêchée. Ces causes mécaniques, de type compression, peuvent cacher un cancer ORL ou de l'œsophage , inventorie l'expert.
Tous les médecins et les diététiciens vous le diront : perdre 500 g par semaine soit 2 kg par mois est l'idéal (soit 3 à 5 kg en 2 à 3 mois). Et la bonne nouvelle, c'est que vous n'avez même pas à suivre un régime particulier pour atteindre cet objectif.
Des signes neurologiques devront être recherchés, l'évolution lente de certaines pathologies neurologiques laissant parfois l'amaigrissement au 1er plan : maladie de Parkinson, sclérose latérale amyotrophique, etc.
Le cerveau , la glande surrénale et l"hypophyse sont au centre de la réaction au stress . L'agression va produire sur l'organisme des réactions complexes impliquant à la fois : - Le cerveau et en particulier l'hypothalamus.
Le stress devient négatif quand il se répète. On parle alors de stress chronique qui se révèle pathologique quand il entraîne des symptômes psychosomatiques comme l'anxiété, des troubles du sommeil, l'asthénie, des migraines, des troubles cardio-vasculaires, des douleurs abdominales ou articulaires, etc.”
En général, il n'est pas recommandé de perdre plus de 4 kilos par mois. Une perte de poids rapide peut entraîner des problèmes de santé, y compris des carences nutritionnelles et un affaiblissement du muscle cardiaque.
Perte de poids
Selon le type de cancer, 30 à 80 % des patients perdent du poids à cause de leur maladie. Le métabolisme des personnes touchées se modifie, ce qui peut entraîner une augmentation des besoins en calories et en protéines (ce qu'on appelle la cachexie cancéreuse, du grec : « amaigrissement »).
entre 0,5 et 1 kg
Pour ne pas mettre son corps en danger, la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande de ne pas perdre plus d'1kg par semaine. Une perte hebdomadaire comprise entre 0,5 et 1 kg est un objectif raisonnable.
Pour arrêter de perdre du poids, augmentez l'apport calorique, modifiez vos séances d'entrainement, faites le choix d'une alimentation saine et contactez un médecin si vous pensez que la perte de poids est due à une maladie sous-jacente.
Les personnes atteintes d'insuffisance cardiaque constatent très souvent des modifications rapides de leur poids. Si votre insuffisance cardiaque entraîne une rétention de liquide, vous prendrez du poids. En revanche, si votre corps perd ce liquide (par exemple, après un traitement approprié), vous perdrez du poids.
Au niveau comportemental, les études font état, dans la dépression, d'une diminution de la reconnaissance des expressions faciales positives ainsi que d'une augmentation de la reconnaissance des expressions négatives, notamment la tristesse.
Dépression masquée : quels sont les symptômes ? Douleurs diffuses, maux de tête, fatigue… Autant de symptômes physiques qui peuvent révéler chez certaines personnes une dépression.