Le TDAH est une maladie complexe qui n'a pas une cause unique. Il s'agit d'un trouble d'origine neurologique, lié à des anomalies de développement et de fonctionnement du cerveau.
Dans le TDAH, ce sont des aspects spécifiques du fonctionnement intellectuel qui sont touchés, soit la mémoire à court terme, l'attention et les fonctions exécutives. Les autres sphères de l'intelligence sont habituellement préservées, normales.
On ne connaît pas les causes exactes du TDAH, mais il semble être attribuable surtout à des facteurs génétiques. Les enfants nés dans des familles ayant des antécédents de TDAH sont plus susceptibles de recevoir un diagnostic de TDAH que les enfants qui n'en ont pas.
Le TDAH est héréditaire : les gènes influent fortement sur le développement de ce trouble. Si un parent est atteint de TDAH, il est probable qu'un ou plusieurs de ses enfants développent aussi un TDAH. Si un enfant est atteint de TDAH, il est probable qu'un de ses frères ou sœurs développe aussi un TDAH.
Le DSM-5 regroupe les symptômes du TDAH en 3 types de présentation clinique (Inattention et Impulsivité-Hyperactivité et combinée). Les symptômes sont présents depuis l'enfance et persistent souvent à l'âge adulte.
Professionnellement, les adultes TDAH réussissent particulièrement dans les métiers créatifs (dessin, informatique, politique), les métiers à risque ou d'urgence (pompier, infirmière, militaire) ou les métiers indépendants (médecins, dentistes…)… Par contre, les métiers plus conventionnels (fonctionnaire, comptable…)
LE TROUBLE DU SPECTRE DE L'AUTISME ET LE TDAH. Contrairement au DSM-IV-TR, la cinquième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5) indique que le TSA et le TDAH ne sont pas des affections mutuellement exclusives, mais qu'elles coexistent souvent chez la même personne.
S'il n'existe aucun traitement guérissant le TDAH, un ensemble de mesures permettent de réduire autant que possible les symptômes. Elles atténuent aussi les conséquences du TDAH sur le développement de l'enfant, et sur ses relations avec son entourage.
Les adultes atteints d'un TDAH se font souvent reprocher de couper la parole, de compléter les phrases des autres, d'intervenir à des moments inopportuns d'une conversation ou lors d'une réunion. Ils ont aussi tendance à dire des choses qui dépassent leur pensée, leur filtre inhibiteur faisant défaut.
Les difficultés liées au TDAH trouvent leur origine principalement dans les lobes frontaux où l'activité cérébrale se trouve diminuée (dopamine, noradrénaline), mais aussi dans certaines régions plus profondes et connectées du cerveau, dont le striatum qui semblerait fonctionner de manière inefficace.
Les enfants hyperactifs sont souvent isolés, ou ont des amis « comme eux »… En fonction de l'âge, les symptômes vont évoluer. L'impulsivité et la dangerosité vont souvent de pair. Les activités physiques dangereuses qu'affectionnent les hyperactifs engendrent, pour leur part, de l'agressivité.
Les personnes qui souffrent de TDAH éprouvent des difficultés à rester concentrer, à demeurer immobiles ou à contrôler leurs impulsions. Comme conséquences, ils peuvent souffrir d'un manque d'estime de soi ou avoir des difficultés à fonctionner normalement sur le plan de la vie familiale, sociale et/ou scolaire.
ECREAdys est une école élémentaire spécialisée pour enfants en situation de trouble de l'apprentissage (troubles dys et/ou TDAH et/ou précoces (Haut Potentiel Intellectuel). Il s'agit d'une adaptation de la pédagogie « classique » de l'Education Nationale.
Les comorbidités les plus fréquentes chez l'adulte sont : Addictions 25 à 50 %, Dépression 20 à 30 %, Trouble anxieux 20 à 30 %, Trouble de la personnalité 25 %, Trouble bipolaire 8 %.
Donc le terme TDA n'existe plus depuis le DSM-IV et un seul terme existe TDAH, quelque soit l'espression des symptomes et la forme du trouble déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité.
Tous ces troubles peuvent s'associer à la di et les plus observés sont (p. 44) : déficit de l'attention/hyperactivité, troubles dépressifs et bipolaires, troubles anxieux, troubles du spectre de l'autisme, mouvements stéréotypés, troubles du contrôle des impulsions, troubles neurocognitifs majeurs.
Or, deux études publiées mercredi dans la revue scientifique JAMA Psychiatry – une publication de l'Association médicale américaine - indiquent que le TDAH peut non seulement se développer à l'âge adulte, mais les symptômes d'une personne atteinte, qu'on croyait diminuer avec le temps, peuvent s'aggraver avec le temps.
En France, trois médicaments peuvent être prescrits pour le traitement des symptômes du TDAH : le Concerta®, le Quasym® et la Ritaline®. Ils ont tous comme principe actif le méthylphénidate, une substance psychostimulante qui agit en redirigeant correctement la dopamine dans le cerveau.
Effets secondaires
«Le Ritalin et la famille des psychostimulants peuvent augmenter le rythme cardiaque et la tension artérielle. Chez les gens qui sont prédisposés à des problèmes cardiaques, ça peut être dangereux.
Sachez que c'est correct de faire deux choses à la fois : faire la conversation et tricoter, prendre une douche et réfléchir sérieusement ou jogger et planifier une réunion d'affaires. Souvent les gens avec TDAH ont besoin de faire plusieurs activités en même temps pour en terminer au moins l'une ou l'autre.
accélération du cœur, palpitations, troubles du rythme cardiaque, augmentation de la tension artérielle ; maux de tête importants, engourdissement, faiblesse ou paralysie d'un membre, troubles de la coordination, de la vision, de la parole ou de la mémoire pouvant être le signe d'un trouble cérébral.
Le trouble du spectre de l'autisme (TSA) regroupe un ensemble de troubles neurobiologiques qui agissent sur le développement des personnes dites « autistes ». Ils se caractérisent notamment par des dysfonctionnements dans les interactions sociales, la communication, les comportements et les activités.
Alors vous connaissez le stimming ! Ce terme signifie en anglais « Self Stimulatory Behavior » et correspond à l'autostimulation en français. Si l'autostimulation concerne l'ensemble de la population, elle peut s'avérer plus importante et envahissante chez d'autres personnes, notamment pour les personnes avec autisme.
L'écholalie, c'est-à-dire la répétition de ce qu'a dit une autre personne, est depuis longtemps considérée comme un trait caractéristique de l'autisme, bien que des études récentes tendent à démontrer que ce type d'imitation n'est pas exclusive aux personnes autistes et peut être observée chez des personnes présentant ...