Facebook, Instagram, Snapchat, Twitter…les réseaux sociaux font désormais partie intégrante de notre vie, tout comme le smartphone, au sens plus large. De plus en plus, les scientifiques parlent d'addiction digitale, une dépendance qu'ils classent au même niveau que les opioïdes.
«Le smartphone est un objet qui renvoie une image de soi très narcissique et qui stimule en permanence. Toutefois, il n'a pas les mêmes effets que certaines drogues dures. Les enfants ou adolescents n'y recherchent pas un flash mais un lieu où ils se trouvent valorisés et reconnus par leurs pairs, estime-t-il.
Nomophobie: «On parle d'addiction au smartphone quand il y a une perte de contrôle sur l'objet» Le smartphone, devenu compagnon indispensable et outil multifonctions, peut provoquer une addiction chez certains, et même une nomophobie, élu mot de l'année et contraction de « no mobile phone phobia »…
Ce terme décrit une nouvelle addiction comportementale impliquant le smartphone. Le nomophobe ressent une phobie, c'est à dire une peur excessive, lorsqu'il est séparé de son téléphone portable ou bien lorsqu'il ne peut avoir accès à son utilisation.
"Les ados sont de gros consommateurs, ils sont connectés constamment à Internet, mais ils s'en servent principalement pour rester en contact entre eux. On parle beaucoup des ados, mais les parents sont aussi très connectés", prévient-il.
Faites-lui porter une montre pour éviter qu'il regarde constamment l'heure sur son téléphone… et équipez sa chambre d'un réveil analogique : pas d'excuse pour garder son portable la nuit ! Encouragez-le à faire du sport, proposez autant que possible des activités en famille et/ou avec ses amis loin des écrans.
A commencer par les applications de contrôle parental, comme Xooloo, Parents dans les parages, Norton Family, le contrôle parental Orange, SFR Family… Ces dispositifs permettent de fixer des plages d'utilisation du smartphone, ou de seulement quelques applications précises.
Vous êtes "nomophodes". Contraction de "no mobile phobia", la "nomophobie", touche principalement les accros aux réseaux sociaux qui ne supportent pas d'être déconnectés.
Utiliser des applications d'auto-censure
Elles peuvent par exemple te rappeler de te lever périodiquement du bureau et de faire quelques pas, t'informer quand il est temps d'éteindre ton smartphone après un temps de connexion excessif, etc.
Selon le Larousse en ligne, un nomophobe est «quelqu'un qui ne peut se passer de son téléphone portable et éprouve une peur excessive à l'idée d'en être séparé ou de ne pouvoir s'en servir».
Migraine, perte de mémoire, fatigue, dépression, voire cancer et apparition précoce de la maladie d'Alzheimer... Voilà quelques-uns des symptômes et des effets secondaires que certains scientifiques attribuent à une utilisation intensive du "portable".
En effet, l'exposition aux RF émises par le téléphone portable peuvent avoir plusieurs effets néfastes : l'échauffement, baisse de la fertilité, les problèmes auditifs, la perturbation de la qualité du sommeil, l'interférence électromagnétique, le cancer du cerveau et l'hypersensibilité électromagnétique.
Les manifestations caractéristiques de l'addiction et de la dépendance au téléphone sont : une utilisation incessante du téléphone, dans la rue, chez les commerçants, dans les transports, pendant les courses et parfois même chez un médecin.
Se dit de quelqu'un qui ne peut se passer de son téléphone portable et éprouve une peur excessive à l'idée d'en être séparé ou de ne pouvoir s'en servir.
La Thérapie Interpersonnelle (TIP) et la Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) sont à privilégier dans l'addiction au portable. Le diagnostic et le suivi par un psychiatre (médecin) est indispensable.
Traiter les symptômes d'angoisse générée par la nomophobie peut passer par une prise d'anxiolytiques, qui doit être limitée dans le temps. Les plantes, particulièrement la valériane, sont une alternative aux anxiolytiques dans le traitement des angoisses, de même que la relaxation.
-fatigue -troubles du sommeil -stress -anxiété - ... suicidaires. En conclusion : les enfants sont plus sensibles aux ondes que les adultes. Alors que le marché des téléphones portables arrive à saturation du côté des adultes, les industriels tentent désormais de toucher les plus jeunes.
Le processeur de votre smartphone, également nommé chipset, est un composant qui contrôle tout ce qui se passe dans votre smartphone et grâce auquel votre appareil fonctionne correctement. Il est comparable au cerveau du corps humain.
Le portable facilite la communication même dans des endroits isolés (dans lesquels il n'existe pas d'infrastructures téléphoniques traditionnelles). L'emploi le plus utile des téléphones mobiles est de pouvoir appeler à l'aide en cas d'urgence. Ce cas est toutefois très rare.
Le temps conseillé devant un écran pour les adolescents par les experts est de 120 minutes par jour. Cette limite permet de réduire l'impact des outils numériques sur leur santé, et de leur faire garder un rythme naturel, en accord avec leur développement physiologique et cognitif.
3 à 6 ans : 20 min. 6 à 8 ans : 30 min. 8 à 10 ans : 45 min. après 10 ans : 1 h.