Le vin blanc est en général plus acide que le vin rouge, ce qui en réduit la teneur en calcium et minéraux. De tous les vins blancs, c'est le Riesling qui a le pH le plus acide. Les vins rouges les moins acides sont le Rioja et le Pinot Noir.
Les cépages qui produisent des vins à l'acidité modérée ou faible sont en principe les cépages de la famille des bourgognes: pinot blanc, pinot gris, auxerrois et chardonnay pour les vins blancs, pinot tardif et pinot noir précoce pour les vins rouges.
Il existe six principaux acides dans le vin. Les trois premiers proviennent directement du raisin (acide tartrique, acide malique, acide citrique) et les trois autres proviennent des fermentations alcoolique et malolactique lors de la vinification (acétique, lactique, succinique).
Les vins blancs sont généralement obtenus à partir des raisins à peau blanche, tandis que les vins rouges proviennent des vignes de raisins à peau noire. C'est vrai, mais pas obligatoire. Tout dépend des procédés de fabrication, puis de fermentation choisis. La peau est à différencier de la pulpe (chair des raisins).
Le vin blanc possède un goût plus frais et fruité. Pour cause, il est riche en acide citrique si on le compare au vin rouge. S'agissant de ce dernier, il est beaucoup plus puissant et est doté d'un goût plus prononcé. C'est la présence de tanins qui lui donne cet effet.
« Mais à choisir parmi toutes les boissons alcoolisées, le vin rouge est celle qui a le meilleur effet sur la flore intestinale, contribuant ainsi à la régulation du poids et diminuant les risques de maladie cardiaque », ajoute-t-elle.
En fait, le vin blanc a aidé à réparer les cellules endothéliales qui tapissent les vaisseaux sanguins, offrant ainsi une cardioprotection. Il a également diminué la présence de cellules inflammatoires et de biomarqueurs pro-inflammatoires.
Le vin rouge a des vertus santé que le blanc ou le rosé n'ont pas. On parle souvent des antioxydants qui contribuent à la prévention de certaines maladies cardio-vasculaires.
L'alcool provient toujours d'un sucre, qui a fermenté. La fermentation alcoolique est effectuée par les levures, qui transforment le sucre en alcool et en CO2. Plus le raisin est riche en sucre, plus le vin sera riche en alcool. Ainsi, retenez que 17g de sucre par litre, donne 1% d'alcool.
Les mousseux et les champagnes sont les vins les moins caloriques, et donc si vous avez envie de limiter les calories, privilégiez ces vins. Avec seulement 80 calories pour 100 ml (une flûte remplie en contient 125 ml), le Champagne remporte la palme du vin le moins calorique !
L'acidité se mesure en fonction du pH. Dans le cas du vin cela oscille entre 3 et 4. Par comparaison, le pH de l'eau est de 7, et celui du citron est de 2,6. Donc plus le pH est bas, plus l'acidité est forte.
Le pH du vin se situe dans les alentours de 2,9 à 4,2. La stabilité chimique et biologique du vin dépendent largement de son pH. Des pH moins élevés sont connus pour leur effet favorable sur la stabilité du vin. Aussi, les vinificateurs préfèrent-ils généralement un pH dans les alentours de 3,0 à 3,5.
Le meilleur alcool reste le vin rouge de producteurs de vins naturels. C'est ce qu'il y a de mieux parce que vous aurez très peu de sulfites. Le vin rouge est aussi beaucoup moins acide que le vin blanc et contient des antioxydants.
L' Acidité du vin un élément essentiel
L'acidité permet au vin d'être « équilibré » en bouche. C'est à dire : Lors d'une dégustation, un vin pas trop acide donnera une impression de lourdeur. On aura moins envie d'en reprendre et il sera peu agréable à boire.
Le Cabernet Sauvignon et le Malbec sont aussi naturellement tanniques. A l'inverse Gamay, Pinot noir et Cinsault ont peu de tanins.
Blancs légers: 8 à 11°: Ribeiro, Chacoll, blancs catalans…. Blancs avec du corps 12°: les blancs avec plus de corps avoisinent les 12 degrés, comme les rosés.
La plupart des vins rouges sont forts en alcool mais le Zinfandel est l'un des plus puissants. Une bonne bouteille contient une teneur en alcool de 15% ce qui est particulièrement élevé.
Alors que pour le vin rouge, le jus est traité avec les peaux de raisin. Elles contiennent le pigment qui donnera sa coloration rouge au vin et qui sera libéré lors de la fermentation. Cette fermentation différente signifie alors plus d'efforts et donc aussi des coûts de production plus élevés.
Le vin s'est avéré moins délétère pour le foie que la bière et les alcools forts. Ainsi, chez les hommes qui buvaient principalement du vin, le risque de cirrhose était 1,2 fois supérieur pour une consommation de 14 à 28 boissons par semaine par rapport à une consommation de moins de 14 boissons par semaine.
“Le vin blanc peut tout à fait faire partie d'un régime alimentaire sain, surtout lorsqu'il est bu avec modération” (soit environ un verre par jour pour les femmes et deux pour les hommes selon les recommandations de santé actuelles), déclare Sandy Younan Brikho, diététicienne-nutritionniste au magazine Eat This.
L'ivresse aiguë est le fait d'une intoxication massive. Elle peut aussi avoir des conséquences graves allant jusqu'au décès. D'autre part, les sulfites parfois présents en grande quantité dans le vin (surtout le vin blanc), peut être responsable d'allergie ou d'intolérance (maux de tête, inconfort).
On peut penser que ces crampes sont dues aux sulfites, un additif alimentaire largement utilisé en œnologie, pour ses propriétés antiseptiques et antioxydantes. Les quantités de sulfites autorisées sont deux fois supérieures dans les vins blancs et mousseux par rapport aux rouges.
Avec modération…
Pour les cardiologues, le vin est l'ami de nos artères… à condition d'être consommé avec modération. En effet, n'oublions pas qu'un verre de vin apporte 100 kcal et 10 g d'alcool en moyenne et une alimentation trop riche en vin avec des excès chroniques favorise au contraire l'hypertension artérielle.
Le vin, et notamment le rosé et les vins doux contiennent du fructose en excès (le « M » de FODMAPs) tandis que le cidre et la bière présentent des teneurs non négligeables en polyols (le « P » de FODMAPs).