Le dualisme consiste à opposer conscience et inconscient : la première appartient au psychisme, à l'esprit et le second à l'organique, au corps.
La théorie de Freud
L'inconscient est donc une sorte de sous-sol de notre vie psychique où nous plaçons tout ce qui heurte notre conscience. Le refoulement est la notion clef de la théorie freudienne.
La pulsion de vie rencontre sur sa route la pulsion de mort. Freud conçoit la pulsion de mort d'abord essentiellement comme répétition — donc comme tendance à la réduction des tensions à l'état zéro (c'est-à-dire comme tendance du vivant à revenir à l'état anorganique, au chaos, à l'homogène).
Freud va expliquer comment se manifeste l'inconscient : il cite les actes manqués, les rêves et certains symptômes. Pour Freud, les rêves sont particulièrement intéressants, leur interprétation permet de révéler un contenu latent qui est une manifestation de l'inconscient.
Le philosophe des sciences Karl Popper fait ce reproche à Freud : pour lui, l'inconscient ne peut pas prétendre à une connaissance quelconque, mais il est simple objet de discours, qui ne s'ouvre pas à sa propre falsification.
Les apports de la théorie de Freud
Il s'agit de sa conscience, de son autonomie et d'une illusion. Ainsi, il n'existe pas réellement une limite entre la pathologique et le normal. L'homme ne parvient pas à maîtriser le monde intérieur, car ce dernier s'échappe à sa conscience.
Le but de la psychanalyse est, selon Freud, de rendre l'inconscient conscient, de pouvoir aimer et de travailler. On peut dire aussi de conquérir un plus grand degré de liberté par rapport aux déterminismes inconscients dans les relations avec soi-même et avec les autres.
Ses deux grandes découvertes sont la sexualité infantile et l'inconscient. Elles le conduisent à élaborer plusieurs théorisations des instances psychiques, en premier lieu par rapport au concept d'inconscient, en relation avec le rêve et la névrose, puis il propose une technique de thérapie, la cure psychanalytique.
Pour Freud, l'inconscient représente les souvenirs refoulés qui subissent la censure, elle-même inconsciente, et qui cherchent à tout prix à se manifester à la conscience en contournant la censure.
Le mot inconscient désigne ce qui n'est pas conscient, ce qui échappe à la conscience. D'une certaine façon, il peut être défini comme l'ensemble des surprises, des étonnements et des perturbations de l'activité consciente, tous ces petits événements qui échappent à la prévision, au contrôle et à la volonté.
L'Interprétation des rêves est donc bien le livre fondateur de la psychanalyse. Jusqu'à sa mort, en 1939, Freud ne cessera de répéter que la compréhension d'un rêve est une «voie royale» pour celle de l'inconscient.
Le surmoi est une sorte d'instance morale, héritière de l'autorité parentale, qui indique les formes par lequel le désir peut être réalisé : il nous permet de discriminer ce qui peut se faire, se dire, ne se faire que dans le dire, et ne se faire que dans la représentation et le jeu.
La comparant aux « blancs » ou aux « passages caviardés » des journaux soumis à un contrôle, Freud a défini la censure comme une fonction ayant pour effet d'interdire aux désirs refoulés, c'est-à-dire inconscients, et aux formations qui en dérivent, le passage au système préconscient.
Le subconscient se trouve au-dessous du seuil de la conscience. C'est un synonyme de la conscience. Il ne se distingue pas du conscient par nature mais par degré. Le préconscient désigne un système de l'appareil psychique nettement distinct du système inconscient.
Inconscience. Privation de conscience, à différents degrés. On est inconscient lorsqu'on est imprudent ou immoral ; on l'est également, mais en un autre sens, lorsque l'on est endormi ou assommé. L'inconscience peut être la non-conscience absolue ; elle est à distinguer de l'inconscient.
En 1900, dans "l'interprétation des rêves" (chapitre VII), Freud expose sa théorie de la première topique en divisant l'appareil psychique en trois systèmes : Conscient, Préconscient et Inconscient.
Quatre concepts fondamentaux, des concepts freudiens des plus classiques :inconscient, répétition, transfert, pulsion. C'est encore une fois par un retourà Freud que Lacan inaugure dans ce séminaire XI une nouvelle étape de sonenseignement.
Freud tente d'élaborer une psychopathologie du quotidien d'où il tire sa théorie de l'inconscient universelle (oublis des noms, actes manqués, rêve etc.) Dans la théorie psychanalytique, l'inconscient est un maillage d'idées, de perceptions, de pensées, représentations, et émotions constituant le psychisme.
Né en 1856, mort en 1939, Sigmund Freud est l'inventeur de la psychanalyse, méthode qui sert à comprendre la vie psychique de l'être humain pour soigner des troubles mentaux comme des angoisses, des obsessions, des phobies...
On considère deux grands types de pulsions, les pulsions libidinales et les pulsions agressives. Selon qu'elles se portent sur soi ou sur l'objet, on les qualifie de narcissiques ou d'objectales. Le nombre et la caractérisation des pulsions est l'objet d'un débat.
« le Soi est la donnée existant a priori dont naît le Moi. Il préforme en quelque sorte le Moi. Ce n'est pas moi qui me crée moi-même : j'adviens plutôt à moi-même. » Le Soi est un concept limite qui regroupe en un même ensemble le conscient et l'inconscient : inconscient personnel et inconscient collectif.
Le Ça, le siège des désirs et des pulsions refoulées, est guidé par le principe du plaisir. Le Moi, qui est le médiateur entre les deux autres instances, est guidé par le principe de Réalité. Le Surmoi, qui représente la conscience morale et l'intériorisation des interdits de l'enfance, agit comme le juge censeur.
C'est le moi au sens philosophique. Le moi est unité/dualité (je + ego). D'où S = je (ou ✴︎) + ego. Le moi est déterminé par le corps, le je est liberté totale.
Toutefois, c'est seulement dans la lettre à Wilhelm Fliess du 8 décembre 1896 que Freud utilise explicitement pour la première fois le terme d'« appareil psychique » en indiquant déjà « les instances constitutives de ce qui deviendra la première topique, le conscient, le préconscient et l'inconscient ».