Potassium : il est le cation dominant du vin. La teneur dans les vins varie, mais la moyenne est de 1.000 mg/l.
Parmi la composition minérale du vin, le potassium se retrouve en quantité de 0,7 à 2 % par litre.
Le vin rouge a des vertus santé que le blanc ou le rosé n'ont pas. On parle souvent des antioxydants qui contribuent à la prévention de certaines maladies cardio-vasculaires.
Riche en polyphénols, le vin rouge pourrait bien contribuer à repousser les maladies cardiaques. Leur rôle d'antioxydants naturels permet notamment de prévenir des maladies inflammatoires et cardiovasculaires. Le vin rouge contient également de la vitamine E protectrice des tissus des vaisseaux sanguins.
Selon le Dr Rashmi Byakodi, dentiste, expert en santé et bien-être, et rédacteur en chef de Best for Nutrition, les phénols du vin blanc - appelés acide caféique - ont une capacité antioxydante comparable à celle du vin rouge. Ils peuvent contribuer à limiter la progression des maladies cardiovasculaires et rénales.
En consommant un verre de vin rouge par jour, on peut considérer qu'il n'y a pas de danger pour la santé, car peu d'alcool consommé et qu'une telle consommation (sans la dépasser) peut être bénéfique pour le cœur.
Le vin rouge permettrait donc un plus grand flux dans les artères et les vaisseaux sanguins sans en modifier les capacités coagulantes. Ces bienfaits ont aussi été observés chez les buveurs de bière et de vin blanc, mais dans une moindre mesure. Le whisky et l'eau n'ont provoqué aucune modification.
Pour les cardiologues, le vin est l'ami de nos artères… à condition d'être consommé avec modération. En effet, n'oublions pas qu'un verre de vin apporte 100 kcal et 10 g d'alcool en moyenne et une alimentation trop riche en vin avec des excès chroniques favorise au contraire l'hypertension artérielle.
Actuellement, il est conseillé de ne pas dépasser 2 à 3 verres par jour pour les hommes, 1 à 2 verres pour les femmes, et de pratiquer deux jours d'abstinence complète par semaine pour tous.
"Le vin blanc peut effectivement engendrer certains calculs rénaux. La bière également car elle est très riche en purines, donc en acide urique. On déconseille aussi le champagne.
La surconsommation de vin, au delà des 1 à 2 verres de vin rouge par jour est responsable d'atteinte du foie, plus ou moins réversible, et pouvant aboutir au décès quand les lésions hépatiques ont fait place au cancer. Les enfants, les femmes et les asiatiques sont plus sensibles aux effets néfastes du vin.
L'alcool peut entraîner une constriction du col de la vessie, ce qui provoque la rétention de l'urine et la sensation de vidange incomplète, vu que la vessie retient du liquide (malgré le besoin pressant d'uriner).
Le café soluble, le lait en poudre écrémé et le cacao font partie des aliments et boissons les plus riches en potassium. Le café en poudre contient toutefois deux fois fois plus de potassium que le lait en poudre écrémé (1700 mg/100g) et le cacao (1510 mg/100 g).
Lors d'un surplus de potassium, on recommande de limiter la quantité d'aliments riches en potassium comme la banane et les pommes de terre. Remplacez la pomme de terre par le riz et les bananes par d'autres fruits comme le melon d'eau, les pêches, les raisins, les pommes, les ananas, les fraises, les framboises.
Ces gros buveurs, en particulier, ont deux fois plus de risque de mourir d'accident vasculaire cérébral (hémiplégie, attaque du cerveau). Attention donc à ne pas dépasser la limite de trois verres de vin (ou équivalent) de moyenne par jour.
THÉ VERT. Les feuilles de thé regorgent d'un certain polyphénol qui possède d'importantes propriétés médicinales et antioxydantes. Il a été démontré qu'elles protègent contre les maladies cardiaques, le cancer, les lésions cellulaires dues au stress oxydatif et qu'elles favorisent la santé du cerveau.
Ainsi, chez les hommes qui buvaient principalement du vin, le risque de cirrhose était 1,2 fois supérieur pour une consommation de 14 à 28 boissons par semaine par rapport à une consommation de moins de 14 boissons par semaine.
Ces chercheurs se positionnent donc à contre-courant de la plupart des études qui démontrent un effet globalement néfaste de l'alcool sur les reins dû à une augmentation de la tension artérielle, facteur de risque de l'insuffisancerénale.
Le vin protégerait ainsi le mauvais cholestérol de l'oxydation, le rendant ainsi moins toxique. Par ailleurs, il pourrait diminuer la formation des caillots sanguins et fluidifier le sang, à la manière de l'aspirine.
Le vin «désalcoolisé» arrive gagnant
Pour les auteurs, aucun doute: la consommation quotidienne de vin rouge désalcoolisé pourrait être utile pour prévenir ou lutter contre les hypertensions faibles et modérées.
En effet, le Dr Paillard souligne que «les études portant sur le vin rouge ont été surtout menées dans les pays méditerranéens, dont le régime alimentaire riche en fruits, légumes et poisson est lui aussi bénéfique pour la santé cardio-vasculaire».
Consommé en excès et sur au moins cinq ans, il peut par exemple engendrer de la rigidité artérielle. Cela fait en sorte que les artères perdent leur capacité à se dilater ou à se contracter en réaction aux fluctuations de pression sanguine, exerçant ainsi une pression indue sur le muscle cardiaque.
En grande quantité, l'alcool augmente le risque
Les symptômes comprennent des palpitations cardiaques, un essoufflement et une faiblesse musculaire.