Si votre adolescent est violent envers vous, demandez immédiatement de l'aide. Appelez un ami, un parent ou la police si nécessaire. Cela ne signifie pas que vous n'aimez pas votre enfant, mais votre sécurité et celle de votre famille doivent toujours passer en premier.
Si l'ado s'énerve, crie... ne paniquez pas et parlez lui calmement, en lui précisant qu'il ferait bien de mesurer ses propos et de ne pas aller plus loin. Campez sur vos positions et ne revenez pas sur les paroles que vous avez dites ou sur les décisions que vous avez prises.
Résistez à l'envie de lui mettre une gifle même si ça vous démange : la violence physique est un aveu de faiblesse. D'une part, cela vous dessert et d'autre part, cela ne lui montre pas un exemple très positif.
Il conteste votre autorité : le responsabiliser
Un enfant, en règle générale rejette en bloc toute forme d'autorité arbitraire. Il y a donc un bon moyen de lui faire accepter certaines de vos décisions : lui expliquer votre point de vue mais aussi le responsabiliser par rapport à votre propre personne.
Le stress, l'agressivité se transforme en violence verbale, voire physique et cela devient dangereux. Lorsqu'un jeune devient soudainement violent avec des colères noires, c'est le signe d'un profond malaise, d'angoisses qu'il essaye de masquer. A l'adolescence, l'enfant cherche son identité, il se découvre.
Mais l'adolescence est également une période de grande vulnérabilité où les jeunes peuvent adopter des comportements excessifs voire à risques : alcool, drogues, violence, exposition de soi sur Internet, dépendance affective…
Les réactions agressives de votre ado expriment des frustrations, des malaises, des souffrances et des blessures qui doivent être traités en fonction de leurs origines, afin que cela soit approprié et efficace. L'agression peut aussi être un masque de l'insécurité que ressent l'adolescent.
Ne lui laissez rien passer de ce qui vous tient à cœur, du respect qu'elle vous doit, par exemple. Attendez simplement un moment d'accalmie pour vous exprimer. Et ne mésestimez pas le pouvoir de l'exemple : le respect attire le respect, et donc, traitez votre fille comme vous aimeriez qu'elle vous traite.
Lorsque les adolescents manquent de respect à leurs parents, c'est parfois le signe qu'ils ont des besoins émotionnels qui ne sont pas satisfaits. Parfois, un ado qui manque de respect envers ses parents est un moyen d'attirer l'attention. D'autres fois, c'est un signe qu'ils ne se sentent pas acceptés.
Exemples : Réparer ce qu'on a cassé, remettre en place ce qu'on a dérangé, nettoyer ce qu'on a sali. Ou bien supprimer une heure de la prochaine sortie si l'ado est rentré une heure en retard sur l'horaire prévu. Chacun juge de ce qui est important dans le cadre familial.
L'adolescent qui ne se sent pas sécurisé dans son environnement familial va ejeter les autres afin de provoquer chez eux un sentiment d'insécurité. Refus de l'autorité, insultes, agressivité… les adolescents ont généralement tendance à adopter un mode de communication plus ou moins violent.
«Il existe plusieurs punitions efficaces pour se faire entendre de l'adolescent : il peut réparer la faute qu'il a commise, effectuer des tâches dans la maison ou être encore privé d'activités inutiles à son développement comme tout ce qui concerne les écrans.
La « crise » adolescente peut se manifester par des comportements extrêmes : fugues, mise en danger (alcool, drogue, anorexie…), violence tournée vers les autres (délinquance, jeux dangereux) ou retournée contre soi-même (tentative de suicide).
Nous situons donc leur début autour de 11 ans pour les filles, un peu plus tard pour les garçons, et leur fin, autour de 20 ans, lorsque les adolescents sont suffisamment autonomes psychologiquement et socialement pour participer de manière plus active à la définition de leur propre rôle et de leur propre mission dans ...
Ainsi, quand les insultes ont fusé, au lieu de demander à votre adolescent d'exprimer un profond remords, dites-lui : “Comment as-tu pu me faire une chose pareille ?”
Placez-vous à sa hauteur afin de pouvoir le regarder dans les yeux. Exprimez fermement et calmement votre désaccord. Dites-lui par exemple : « Je n'accepte pas que tu tapes ton frère. Dans notre famille, on ne frappe pas » ou « Tu as le droit d'être en colère, mais je ne vais pas te laisser me faire mal ».
La vérité est que les adolescents sont conçus pour s'opposer à leurs parents. C'est leur destin. Votre adolescent vous « déteste » parce qu'il en a besoin pour accomplir son plan ultime, être un adulte. La plupart des adolescents qui disent « je te déteste » ne le ressentent et ne le pensent pas vraiment.
Au lieu de dire « tu es agressif », vous pouvez essayer de dire quelque chose comme « je me sens blessée quand tu me parles comme ça ». Il n'y a pas de mal à dire de temps en temps clairement ce que vous ressentez.