C'est un constat qui se fait aisément en haute altitude, où l'eau bout en dessous de 100 °C, car l'atmosphère y est amoindrie et donc la pression également. De la même manière, de l'eau liquide placée dans une chambre à vide se mettra à bouillir rapidement et intensément.
Oui, il y a de l'eau, et même en abondance, dans l'espace ! Les nouvelles observations réalisées par le télescope spatial Hubble viennent ainsi de montrer que Ganymède, le plus gros satellite de Jupiter (en bas sur la photo), abrite sous sa croûte glacée un océan plus vaste que tous ceux de la Terre réunis.
L'eau est présente dans tout le cosmos, sous forme de glace ou de vapeur. Elle est même relativement courante à l'état de vapeur. Mais d'eau liquide, point, en dehors du système solaire où notre chère planète est la seule à jouir, au grand jour, du charme de l'eau liquide.
Pourquoi fait-il froid dans l'espace ? (MétéoMédia). Dans l'espace, il n'y a pas d'air. Les échanges de chaleur se font uniquement par échange de rayonnement, et pas par rayonnement et convection et conduction comme sur Terre.
Dans le vide, l'eau bout et s'évapore à des températures beaucoup plus basses qu'à la pression atmosphérique normale. Ce phénomène est utilisé dans la transformation des aliments à la fois pour le refroidissement rapide, et économe en énergie, et pour la concentration des produits.
Bref, dans l'Univers il peut faire froid, très froid… Mais pas jusqu'au zéro absolu! Le zéro absolu (dit 0 K ou 0 Kelvin) vaut -273,15 °C. C'est la température la plus basse «permise» (en fait on ne peut que s'en approcher) par la physique, car en théorie cela signifie que les atomes ne bougent plus.
Ainsi, même quand la température passe en dessous de 0°C, l'eau passe directement de l'état solide à l'état liquide. C'est ce qu'on appelle la sublimation. En résumé, l'eau ne gèle à 0°c et ne bout à 100°C que dans le cadre d'une pression atmosphérique… normale.
Les scientifiques ont fait chuter un gaz quantique d'une tour pour dépasser le zéro absolu. Des physiciens allemands sont parvenus à produire la température la plus froide jamais enregistrée. Le zéro absolu, difficile à dépasser, est stabilisé à -273,15°C (soit 0 Kelvin).
L'espace n'est pas noir, la lumière du Soleil s'y propage. Mais tu le vois noir car les photons qui le parcourent ne parviennent pas à ton oeil. Tout ce que tu vois sont les objets qui renvoient vers toi la lumière par réverbération.
Les océans de Ganymède et Titan
Dans le Système solaire, c'est en fait Ganymède et Titan, respectivement plus grande lune de Jupiter (5.262 km de diamètre) et plus grande lune de Saturne (5.152 km de diamètre), qui possèdent les plus importantes quantités d'eau... surtout sous leur surface.
L'univers est baigné par le rayonnement diffus cosmologique, dont la température est de 2,7 kelvins. Dans un endroit loin de toute étoile et vide de matière, un objet aurait donc, à l'équilibre une température de 2,7 kelvins (environ -270 °C).
L'eau liquide et la vie
Rappelons que de l'eau liquide existe très vraisemblablement dans le sous-sol profond de Mars, et dans les océans sous-glaciaires d'Europe, de Ganymède, de Callisto, de Titan, d'Encelade, de Triton et de Pluton. De l'eau liquide a aussi existé à la surface de Mars dans un passé lointain.
La Terre est une planète rocheuse du système solaire. Les conditions physico-chimiques qui y règnent permettent l'existence d'eau liquide et d'une atmosphère compatible avec la vie.
On trouve de l'eau sous toutes ses formes sur la majorité des planètes et satellites du système solaire. Mercure et Venus sont pauvres en eau liquide ainsi qu'en vapeur d'eau : il n'y a pas la moindre trace d'eau sur ces planètes. Mais Mars a une certaine quantité d'eau sous forme de glaces à ses pôles.
À bord de la Station spatiale internationale (ISS), l'urine a un rôle important à jouer, celui d'approvisionner les astronautes en eau potable. L'eau contenue dans l'urine des astronautes est en effet récupérée grâce à un dispositif traitant ce type de déchets organiques.
La formation de la Lune remonterait à il y a environ 4,51 milliards d'années, peu de temps après celle de la Terre. L'explication la plus largement acceptée est que la Lune s'est formée à partir des débris restants après un impact géant entre une proto-Terre et une protoplanète de la taille de Mars, appelée Théia.
"Notre organisme dépense beaucoup d'énergie et d'eau pour maintenir la température interne à 37°C", indique Rémy Slama. Car, explique l'épidémiologiste environnemental, les protéines de l'organisme se dénaturent et nos cellules ne survivent pas si la température interne avoisine 41°C.
il ne peut pas pleuvoir sur la Lune. La pluie est la conséquence de la condensation de la vapeur d'eau contenue dans l'atmosphère, or, même si la Lune en comporte une, celle-ci est infime, moins du cent millionième de la notre ! Alors, pas de nuages, pas de vapeur d'eau... pas de pluie !!!
La température de Planck est la température de l'univers à 1 temps de Planck après le Big Bang, et est considérée comme la température maximale possible de facto. On a calculé qu'elle était d'environ 1,4 × 1032°C (140 000 000 000 000 000 000 000 000 000 000°C).
La température la plus basse jamais relevée au monde est de − 89,2 °C. C'est la station météorologique de haute altitude de Vostok, en Antarctique, qui détient ce record depuis le 21 juillet 1983.
On doit dire 20 degrés celsius, mais on dit 20 kelvin – et non pas 20 degrés kelvin.) Par définition, une température plus froide que le zéro absolu est impossible, puisqu'une fois immobiles, les particules ne peuvent pas bouger moins ! On ne peut pas avoir moins que rien…
Si le sel n'a pas grand intérêt en termes de temps de cuisson, il apporte réellement un goût supplémentaire à vos pâtes. En étant intégré à l'eau de cuisson dès le démarrage de votre recette, il permet de saler votre plat plus uniformément. De même, il est aussi très utile pour éviter aux pâtes de coller entre elles.
La température d'ébullition est la température maximale que peut atteindre le liqude sous une pression donnée. Si la pression est inférieure à la pression atmosphérique "normale", la température d'ébullition de l'eau ,par exemple, sera inférieure à 100°C. Elle sera par contre plus élevée sous une pression plus forte.
L'eau salée monte plus rapidement en température, l'ébullition a lieu quelques secondes plus tôt qu'avec l'eau douce. L'eau salée atteint le seuil de 101,5 °C. On peut dire que la présence de sel a fortement favorisé la montée en température et a permis d'atteindre un peu plus vite la température d'ébullition.