L'eau n'est pas une ressource infinie, il s'agit d'un cycle permanent. Il tombe toujours à peu près la même quantité d'eau douce sur les différents continents. En revanche, avec le réchauffement climatique, c'est la répartition des précipitations qui est modifiée puisque celles-ci se décalent lentement vers les pôles.
Pourquoi la date de 2030 figure-t-elle dans le nom? En 2008, nous avons calculé que si rien ne changeait, nous aurions en 2030 un déficit d'eau douce de 60 %. Concrètement, l'humanité dispose de 4200 km3 d'eau potable par an que nous pouvons prélever de manière durable.
Seul 0.26% de l'eau sur terre est disponible pour l'homme et les autres organismes vivants, ce qui représente à peu près 93000 kilomètres cube. Seul 0.014% de cette eau peut être utilisé pour la production d'eau potable, car elle est principalement stockée sous forme de nuage ou dans le sol.
L'urbanisation rapide, le développement des activités agricoles, l'utilisation d'engrais et de pesticides, la dégradation du sol, les fortes densités de population et les mauvaises conditions d'élimination des déchets portent atteinte aux sources d'eau douce disponibles. Le traitement de l'eau peut être coûteux.
Avec le changement climatique, l'eau douce, en quantité finie sur la planète, va devenir plus difficile d'accès. L'agriculture est à la fois consommatrice d'eau et source de solutions pour limiter le changement climatique, à condition de l'orienter vers des pratiques adaptées.
Or, la population mondiale doit passer de 6 milliards d'individus en l'an 2000 à 8 milliards en 2025. La quantité moyenne d'eau douce disponible par habitant et par an va donc décroître de presque un tiers.
L'eau est une ressource renouvelable mais pas illimitée
L'eau est une ressource renouvelable, par les précipitations, mais pas illimitée : on estime son volume total sur Terre à 1,4 x 1021 litres, contenu à 97 % dans les océans. L'eau douce représente seulement 3 % de ce volume.
Selon les données d'Index Mundi [archive], le Groenland se classe au premier rang et l'Islande au deuxième rang pour les ressources renouvelables internes en eau douce par habitant avec respectivement 10 662 190 mètres cubes et 519 264,7 mètres cubes .
Près de 60 % des ressources naturelles renouvelables d'eau douce du monde sont partagés par 9 géants de l'eau : Brésil, Fédération Russe, Indonésie, Chine, Canada, Etats-Unis, Colombie, Pérou et Inde.
Bonjour Yegor, la plus grande partie de l'eau sur Terre (>97%) est dans les océans, et la Terre ne risque pas de perdre cette eau. C'est une toute petite partie de cette eau qui s'évapore et qui donne les pluies, formant le cycle de l'eau.
D'ici 2025, la quantité d'eau disponible par personne pourrait tomber à la moitié du niveau actuel – qui est déjà deux fois plus bas que celui de 1960. D'ici 2050, selon les Nations Unies, entre 2 et 7 milliards d'êtres humains seront confrontés à une pénurie d'eau.
En France, les eaux usées sont collectées, acheminées dans des stations d'épuration et dépolluées avant d'être renvoyées dans le milieu naturel.
La Terre perd-elle son eau, comme Mars dans le passé ? Oui, mais lentement. Dans la haute atmosphère, le rayonnement solaire brise la molécule d'eau, et l'hydrogène, trop léger, diffuse vers l'espace. Par ce mécanisme, trois mètres d'eau seulement auraient disparu depuis la création de la Terre ; rien de préoccupant.
Elle s'évapore des océans et y revient sous forme de pluie. Le soleil fait s'évaporer l'eau des rivières, des lacs, des mers, des océans en de fines gouttelettes. En se regroupant, elles forment des nuages qui, poussés par le vent, rencontrent des masses d'air froid et donnent naissance à la pluie.
Au regard de la pression environnante extrêmement basse, l'eau se met donc immédiatement à bouillir, passant de l'état liquide à l'état gazeux. Mais une fois transformée en gaz, les molécules sont bien plus distantes les unes des autres.
Selon une étude citée par le Giec, cinq États (les Maldives, les Tuvalu, les Iles Marshall, Nauru et Kiribati) risquent ainsi de devenir inhabitables d'ici 2100, créant 600 000 réfugiés climatiques apatrides.
Les pays de l'extrême nord semblent rester à l'écart de ces préoccupations d'ici 2040 : le Canada, la Russie, les pays scandinaves, le Groenland mais aussi ceux de la grande muraille verte de l'Afrique et le Brésil utiliseront moins de 19 % de leurs ressources en eau.
C'est le cas de l'Arabie saoudite, du Yémen, du Sultanat d'Oman, du Bahreïn, du Koweït, des Maldives, de Malte, des Kiribati, des îles Marshall, des Tonga, des Tuvalu, de Monaco, et du Vatican.
En Espagne, le manque d'eau n'est pourtant pas une nouveauté. Le pays s'est même érigé en modèle d'adaptation face aux pluies irrégulières, grâce à ses transferts d'eau entre bassins hydrologiques et à ses nombreux réservoirs, construits pour sécuriser l'approvisionnement des villes et des parcelles agricoles.
Les pays ayant les accès à l'eau potable les plus faibles sont l'Érythrée, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, l'Ouganda, l'Éthiopie, et la Somalie.
Des nappes souterraines insuffisamment rechargées, peu de pluies au printemps ou en début d'été alors que c'est les moments où les cultures ont le plus besoin d'eau sont des facteurs de pénurie d'eau.
Étymologie. (Sens 1) de bleu pour rappeler la couleur de l'eau, (Sens 2) de bleu pour rappeler la couleur de la flamme du gaz qui brûle.
L'augmentation des besoins en eau douce, la croissance des populations, les sécheresses périodiques et la variabilité toujours plus grande des précipitations suite au changement climatique sont autant de facteurs qui créent des conditions de stress et de manque d'eau dans de nombreuses régions africaines.
La perturbation du cycle de l'eau est mesurée par la quantité d'eau douce prélevée par l'humanité. A l'échelle mondiale, la limite est actuellement fixée à un maximum annuel de 4 000 km³ d'eau bleue consommée - nous en sommes actuellement à 2 600 km³ -.