Au cours du cycle de l'eau, des transferts incessants d'importantes masses d'eau se produisent entre les différents réservoirs de la planète. Ce phénomène entretient souvent l'idée que l'eau est une véritable ressource renouvelable. Mais cela n'est pas aussi simple car tout dépend en fait du réservoir considéré.
Elle s'évapore des océans et y revient sous forme de pluie. Le soleil fait s'évaporer l'eau des rivières, des lacs, des mers, des océans en de fines gouttelettes. En se regroupant, elles forment des nuages qui, poussés par le vent, rencontrent des masses d'air froid et donnent naissance à la pluie.
Sur la planète, la quantité totale d'eau disponible est tout de même assez faible : elle est inférieure à 5%. D'autre part, l'eau se renouvelle dans un cycle sans fin. Cependant, elle est inégalement répartie selon les pays : 10 pays se partagent 60 % de ces précipitations.
La Terre peut-elle perdre son eau et dans ce cas où va-t-elle ? Bonjour Yegor, la plus grande partie de l'eau sur Terre (>97 %) est dans les océans, et la Terre ne risque pas de perdre cette eau. C'est une toute petite partie de cette eau qui s'évapore et qui donne les pluies, formant le cycle de l'eau.
Des nappes souterraines insuffisamment rechargées, peu de pluies au printemps ou en début d'été alors que c'est les moments où les cultures ont le plus besoin d'eau sont des facteurs de pénurie d'eau.
Selon les experts, 5 milliards de personnes pourraient ne pas avoir d'accès à l'eau potable en 2025 si rien n'est fait. La réduction de la consommation doit inévitablement passer par une amélioration des techniques d'irrigation, mais la lutte contre le gaspillage sera difficile dans les pays en développement.
À partir de 2050, les sécheresses « exceptionnelles » devraient se produire désormais une année sur deux — au lieu de une année sur trente. Il y aura de moins en moins d'eau tout au long du XXIème siècle et certains territoires sont plus vulnérables que d'autres.
La Terre ne manquera jamais d'eau.
Le volume d'eau ne bouge pas, n'a jamais bougé, n'est pas près de bouger...
Les régions arides, qui en reçoivent peu, sont soumises à un stress hydrique permanent. On parle alors de pénurie physique. Mais le manque d'eau a aussi une origine économique. C'est le cas dans de nombreuses régions, pourtant bien arrosées, où l'insuffisance des infrastructures hydrauliques engendre la pénurie.
L'Île-de-Bréhat, Paimpol et Saint-Malo pourraient être à trois-quarts submergés, tout comme les villes de Landrellec et Trégastel. La commune de l'Île-Tudy, selon les prévisions, serait complètement submergée.
L'eau est une ressource renouvelable mais pas illimitée : Bilan des nouvelles représentations du cycle de l'eau qui prend en compte l'impact humain.
L'augmentation des besoins en eau douce, la croissance des populations, les sécheresses périodiques et la variabilité toujours plus grande des précipitations suite au changement climatique sont autant de facteurs qui créent des conditions de stress et de manque d'eau dans de nombreuses régions africaines.
D'ici 2020, la consommation d'eau devrait augmenter de 40 % et la moitié de la planète manquera d'eau potable. Aujourd'hui, pas moins de 900 millions d'individus n'ont pas d'accès à l'eau potable, 2,5 milliards ont peu d'accès à l'assainissement et 1,2 milliard n'ont aucun accès à l'assainissement.
Fermer adéquatement les robinets afin d'éviter la perte d'eau. La fuite d'une seule goutte d'eau par seconde équivaut au gaspillage de 10 000 litres d'eau par année. Au lieu de laisser couler l'eau du robinet jusqu'à l'obtention d'une eau froide, conserver une bouteille d'eau potable au réfrigérateur.
Avec des pots de fleurs
Si vous résidez en appartement, installez simplement une balconnière sur la rambarde de votre balcon pour récupérer l'eau pluviale. Pour stocker l'eau en grande quantité, il est recommandé de faire un trou dans la jardinière afin d'y insérer un tuyau.
L'eau s'évapore, forme la vapeur d'eau qui, en se transformant en pluie, va alimenter les mers, les cours d'eau et les nappes souterraines. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme : l'eau change d'état au cours de son cycle, passant de l'état gazeux à l'état liquide ou à l'état solide.
L'ensemble des cours d'eau en France représente une longueur totale de 270 000 km. Les bassins versants des quatre principaux fleuves français, Garonne, Loire, Rhône, Seine, drayent 63% des eaux du territoire.
Les grands déserts des côtes orientales des continents, jouxtant les eaux froides et poissonneuses des océans tropicaux (Atacama au Chili et sa prolongation au Pérou ; Sahara mauritanien ; Namibie…), sont des régions du monde où il ne pleut quasiment jamais.
Depuis 1990, la ressource en eau renouvelable diminue, essentiellement pour deux raisons : L'évapotranspiration augmente à toutes les saisons, en particulier au printemps sur tout le territoire ; Il pleut moins en automne sur près de la moitié du territoire, diminuant le volume d'eau des nappes souterraines.
Le manteau terrestre a peu à peu absorbé l'eau des océans, permettant l'émergence des continents et de la vie sur Terre.
Le saviez-vous ? Le lac Baïkal, situé dans le sud de la Sibérie, représente le plus grand réservoir naturel d'eau douce liquide au monde avec 23 000 milliards de mètres cubes d'eau !
C'est ainsi que l'on distingue quatre grands réservoirs d'eau : dans l'hydrosphère, les mers et océans, les eaux continentales (superficielles et souterraines), l'atmosphère et la biosphère.
Par exemple, en 2050, l'océan Atlantique pourrait avoir grignoté les côtes de l'estuaire de la Gironde. Saint-Nazaire, Nantes et les rives de l'estuaire de la Loire risquent de ne pas être épargnées non plus, et Noirmoutier pourrait être engloutie.
Ainsi, l'Espagne, le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, mais aussi l'Arabie saoudite, le Pakistan ou encore le Kazakhstan, verront leurs ressources en eau pompées à plus de 80 % chaque année, relève la cellule spécialisée dans les questions environnementales.
En 2025, 1,8 milliard de personnes vivront dans des pays ou régions touchés par une pénurie d'eau complète et les deux tiers de la population mondiale pourrait vivre dans des conditions de stress hydrique.