la dernière, se référant à la conception d'Aristote et de la Bible : le fœtus reçoit une âme lorsqu'il a été figuré, tout comme Adam dans la Genèse dont l'infusion de l'âme est postérieure au modelage de son corps.
Il est par exemple capable d'apprendre à sucer d'une certaine façon afin d'entendre la voix de sa mère. Il sait donc utiliser son corps à certaines fins. Il s'agit donc bien là aussi d'une certaine connaissance de soi, de ce que l'on peut produire avec son corps.
Ainsi, l'âme ne s'incarne pas au moment de la fécondation, ni à la naissance, mais au milieu de la grossesse.
L'embryon est, certes, du vivant, un ensemble de tissus et de cellules (au même titre qu'une main ou un œil) mais il n'est pas un être vivant, c'est-à-dire un individu, doué d'unité, d'identité et d'indépendance.
En France, le Comité consultatif national d'éthique reconnaît l'embryon ou le fœtus comme une « personne humaine potentielle », ce qui lui confère une protection inhérente à son caractère humain, sans toutefois le reconnaître titulaire d'une personnalité juridique.
Sous certaines conditions, elle peut avoir lieu dans un centre de santé de santé autorisé ayant établi une convention de coopération avec un établissement de santé. L'IVG médicamenteuse est pratiquée en établissement de santé (hôpital ou clinique), en cabinet de ville, en centre de planification ou en centre de santé.
A. Principe : l'absence de personnalité juridique de l'embryon et du fœtus. Aucune loi ne qualifie expressément l'embryon de personne ou de chose. En réalité, bien que qualifiés de « personne humaine potentielle » par le comité consultatif national d'éthique[1], l'embryon et le fœtus n'ont pas la personnalité juridique ...
Le futur bébé est appelé embryon jusqu'à la 10ème semaine d'aménorrhée (absence de menstruation) (=8 semaines/2 mois après la conception), ensuite on l'appelle foetus jusqu'à la naissance. C'est donc juste une question d'âge.
Le Comité consultatif national d'éthique, dans deux avis successifs en 1984 et 1986, a qualifié l'embryon de « personne humaine potentielle ».
Développement de l'embryon. Le stade suivant du développement correspond à l'embryon, qui se développe dans le sac amniotique, sous la muqueuse utérine, d'un côté. Ce stade est caractérisé par la formation de la plupart des organes internes et des structures externes de l'organisme.
L'âme humaine ne commence d'être que lorsqu'un corps est disposé à la recevoir : « Il est donc vrai que les âmes sont instaurées quand une matière est prête à être utilisée par elles. Le corps qui est instauré est alors son royaume et son instrument » (TAS, V, 3, p. 199).
Lorsque nous sommes en couple, celui-ci va créer de nouvelles vibrations. Ce sont celles-ci qui vont attirer l'âme de l'enfant! Une âme choisit ses parents car ils vont l'aider à exprimer ce qu'elle est venue vivre et et travailler lors de cette vie. Les vibrations que nous dégageons ne sont pas fixes.
Souvent, l'âme de l'enfant choisit une qualité qu'elle souhaite plus particulièrement venir exprimer et /ou stimuler et ses parents et son entourage vont l'aider dans ce sens, par exemple la compassion, le lâcher prise, la tolérance, l'amour universel.
Dès 18 mois, l'enfant développe en effet une conscience de soi en concert avec celle d'autrui. Ce développement est l'expression d'une coconscience de soi où l'enfant devient conscient de lui-même dans sa dépendance aux autres, de même qu'en fonction et au travers du regard d'autrui.
Il reconnaît l'odeur, le lait, la voix, la langue de sa mère et développe des moyens d'action efficaces pour agir sur son monde afin de le transformer selon ses besoins.
Pour certaines modalités sensorielles, cette transmission s'applique. Le bébé est extrêmement réceptif au comportement de sa mère, à ses goûts, à ses émotions. La communion entre les deux est, dès le cinquième mois, unique. Le bébé, dans le ventre de sa mère, développe donc déjà un lien privilégié avec elle.
Statut de l'embryon : que dit la loi ? Dans le droit dit « moderne », le nouveau-né n'acquiert de personnalité juridique qu'à la naissance. Avant celle-ci, il n'est donc pas considéré comme une personne, c'est éventuellement un objet juridique porteur de droits privés ou publics.
La naissance constitue le point de départ de la personnalité juridique à condition que l'enfant naisse viable. La personnalité juridique octroyée à l'enfant rétroagit au jour de sa conception à condition qu'il naisse vivant et viable.
Aucun texte de portée générale n'affirme que le fœtus est une « personne » en droit. Le Code civil, cependant, dispose, depuis 1994, dans l'article 16, que le respect est dû à « l'être humain » dès le commencement de sa vie.
Cette possibilité se produit dans 60 % des cas, généralement au cours du premier trimestre de grossesse. Il peut s'agir d'anomalies au niveau des chromosomes (mal répartis avant ou après la fécondation) ou de malformations de l'embryon (au niveau du cœur ou du système nerveux).
Il est alors clairement distinct des autres cellules issues de l'oeuf, qui donneront les annexes : membranes de la poche des eaux et placenta. L'embryon baigne et vit maintenant dans une poche contenant le liquide amniotique. A la fin de la quatrième semaine, l'embryon mesure 4 mm. Il est visible à l'échographie.
La nidation décrit le moment où l'embryon pénètre dans sa totalité dans la muqueuse de l'utérus. Cette étape clé de la grossesse se déroule à partir du 7 ème jour après la fécondation, soit au 21 ou 22 ème jour après les dernières règles, et jusqu'au 10 ème jour de la grossesse.
L'interruption médicale de grossesse (IMG)
C'est un avortement provoqué, pratiqué pour des raisons médicales, souvent à cause d'une anomalie ou d'une maladie du fœtus mettant sa vie en danger après la naissance ou entrainant de graves problèmes de santé, ou encore lorsque la vie de la mère est en danger.
« L'enfant simplement conçu doit être tenu pour né chaque fois qu'il y va de son intérêt ». Par ce principe, la cour de cassation met à l'ordre du jour l'adage latin de l'infans conceptus qui procure à l'enfant à naître un état particulier, garantissant ses futurs droits.
La summa divisio du droit privé consiste dans la distinction entre les personnes et les choses qui se retrouve tant dans le Code civil que le Code pénal.