Votre employeur peut vous imposer de prendre des jours de congés en cas de fermeture temporaire de l'entreprise. Votre employeur doit communiquer à chaque salarié la date des départs en congés fixée.
L'organisation des congés relève de la responsabilité de l'employeur. Il est en droit d'imposer les dates de congés s'il respecte les règles associées. Un accord entre l'employeur et le salarié reste toujours préférable.
Le refus de votre employeur ne doit pas être abusif. Le refus peut être justifié, par exemple, par la continuité du service ou une forte activité dans l'entreprise ou des circonstances exceptionnelles. En cas de refus des dates proposées, votre congé devra être pris à une autre date.
Dès lors que l'interruption de travail ne correspond à aucun cas limitativement énuméré par l'article L. 3122-27 du Code du travail, l'employeur ne peut en imposer la récupération au salarié (Circ. DRT no 94-4, 21 avr. 1994 ; Cass.
Communiquer aux salariés leurs dates de congés payés
L'ordre des départs doit être communiqué par tout moyen au salarié au moins un mois avant son départ. Il n'est plus obligatoirement affiché sur les lieux de travail et peut être communiqué par mail.
Les congés payés peuvent être pris sur toute l'année.
Dans les faits, c'est l'entreprise qui dispose du droit - en accord avec les dispositions d'ordre public - de fixer par un accord d'entreprise ou par convention de branche, la période de prise de congés payés et l'ordre des départs.
L'employeur doit informer les salariés sur la période définie, au moins deux mois avant son ouverture. L'ordre de départ se définit de la même manière que la période de prise de congés (par accord, convention ou par l'employeur).
Le refus de votre employeur ne doit pas être abusif. Le refus peut être justifié, par exemple, par la continuité du service ou une forte activité dans l'entreprise ou des circonstances exceptionnelles. En cas de refus des dates proposées, votre congé devra être pris à une autre date.
Le Code du travail impose théoriquement de poser au moins 12 jours pendant la période estivale du 1er mai au 31 octobre. Toutefois, dans la réalité, des accords de branche permettent bien souvent de reporter vos d'une année sur l'autre.
Le repos hebdomadaire minimum légal
Un salarié peut donc légitimement refuser de venir travailler si cela le conduit à travailler plus de 6 jours consécutifs, même s'il a été prévenu longtemps à l'avance. La convention collective ou un usage de l'entreprise peut fixer le repos à 2 jours hebdomadaires.
Refuser des congés payés quand c'est justifié
L'employeur peut refuser une demande de congés payés mais il doit pouvoir le justifier. Ce refus peut être motivé par : une période de forte activité, ou des circonstances particulières.
Lorsqu'un salarié prend un congé, le premier jour comptabilisé est le premier jour ouvrable pendant lequel il aurait dû travailler. S'il ne travaille pas le samedi, et qu'il prend un congé d'une durée d'une semaine à partir de vendredi soir, on ne pourra pas comptabiliser son congé avant le lundi suivant.
Tout salarié doit bénéficier d'un repos hebdomadaire. Le repos hebdomadaire pour chaque salarié, d'une semaine à l'autre, est d'au moins 24 heures consécutives. Il faut ajouter à ces 24 heures légales, l'obligation de repos quotidien de 11 heures consécutives entre 2 jours de travail.
Ainsi, dans une semaine classique, sans jours fériés, on compte 6 jours ouvrables dont le samedi. Un salarié qui prend un semaine de congés, du lundi au vendredi sans jours fériés, se verra donc décompter 6 jours même s'il ne travaille jamais le samedi.
Selon le Code du travail, tout salarié a droit à un congé de 2,5 jours ouvrables par mois de travail effectif chez le même employeur (1), quels que soient son type de contrat de travail (CDD, CDI, intérim) et son ancienneté.
L'employeur doit veiller à la santé et à la sécurité de ses travailleurs en mettant en place des actions de prévention, d'information et de formation. Il doit également évaluer les risques professionnels sur chaque poste de travail. Ces risques sont consignés dans un document.
Oui, votre employeur n'est pas obligé de vous accorder votre demande de congé sans solde. Votre employeur n'a pas à vous justifier la raison de son refus. Toutefois, si la convention collective : Accord écrit négocié entre les représentants syndicaux de salariés et des groupements d'employeurs.
Un salarié nouvellement embauché a le droit de prendre des congés dès son embauche. Il n'est pas nécessaire qu'il ait commencé à travailler. Le calcul de la durée des congés payés reste inchangé. Ainsi, il est toujours prévu l'octroi de 2,5 jours ouvrables de congés par mois travaillé.
Les employés ayant un ou plusieurs enfants à charge, mais aussi un adulte handicapé ou une personne âgée en perte d'autonomie, passent également en priorité. Cela est surtout le cas sur les périodes de vacances scolaires.
Les règles à respecter
Chaque salarié doit bénéficier au cours de la période de prise du congé principal : au minimum de 12 jours ouvrables ou 10 jours ouvrés (2 semaines) de congés consécutifs. et au total de 24 jours ouvrables ou 20 jours ouvrés (4 semaines)
Sont-ils en droit de refuser de venir travailler le samedi ? Au regard des dispositions du Code du travail, le samedi n'est pas un jour chômé. Le salarié ne peut pas opposer à l'employeur l'interdiction du travail.
Le repos hebdomadaire est obligatoire, l'employeur ne peut donc pas obliger le salarié à travailler, ou à réaliser des heures supplémentaires lorsqu'il ne respecte pas cette obligation. 💡 Bon à savoir : il est interdit de faire travailler un salarié plus de 6 jours par semaine.
Bonjour, L'article L3132-1 du code du travail stipule bien qu'il est interdit de faire travailler un même salarié plus de six jours par semaine.
Un jour ouvrable correspond à tous les jours de la semaine qui peuvent être légalement travaillés, à l'exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés habituellement non travaillés. On en compte 6 par semaine (lundi, mardi, mercredi, jeudi, vendredi et samedi, généralement).