Le plus vieux fossile d'abeille retrouvé à ce jour est Melittosphex burmensis, un spécimen minuscule : 2,95 millimètres. Il vivait au Crétacé il y a environ 100 millions d'années.
La vie sur terre commença il y a environ 15 milliards d'années. Les premiers insectes datent d'il y a 380 millions d'années et les abeilles sont apparues depuis près de 100 millions d'années, bien avant les humains, qui débarquèrent sur terre il y a tout juste 2 millions d'années.
La toute première abeille a été découverte en Birmanie. Fossilisée dans de l'ambre, elle serait âgée de 100 millions d'années ! Il est fort probable que l'abeille soit originaire d'Extrême-Orient. A l'origine, elle ressemblait davantage à une guêpe et se nourrissait d'autres insectes plutôt que de nectar et de pollen.
Elles ont permis l'évolution des plantes à fleurs et en ont garanti la survie. Car les insectes, et principalement les abeilles, contribuent à la pollinisation de 80% des espèces de plantes à fleurs et des plantes cultivées.
L'abeille ne perçoit pas non plus le même spectre de couleur que les hommes. Elles voient du vert à l'ultraviolet en passant par le bleu, soit entre 300 et 500 nanomètres, alors que l'homme perçoit du bleu-violet au rouge, soit de 400 à 800 nanomètres. Les ouvrières ne voient donc pas le jaune, ni le rouge.
Les abeilles préfèrent les fleurs qui n'ont qu'une rangée de pétales: elles ont plus de pollen et celui-ci est plus accessible. Les couleurs qui les attirent le plus sont le violet, le bleu, le jaune.
Le faux bourdon (abeille mâle) est incapable de se nourrir seul ; il doit donc quémander sa nourriture aux ouvrières (abeilles femelles). En cas de problème alimentaire dans la colonie, les faux bourdons sont les premiers sacrifiés.
Les pesticides et produits chimiques
Les pesticides et insecticides sont la première cause de disparition des abeilles en Europe, et plus particulièrement les pesticides néonicotinoïdes dont l'avenir était en suspens du côté de la Commission Européenne depuis 2013.
Au cours des dernières années, la durée de vie des abeilles a diminué de moitié. L'abeille à miel de l'espèce Apis mellifera (ci-dessus) est originaire d'Europe, du Moyen-Orient et d'Afrique. Désormais l'une des abeilles les plus répandues d'Amérique du Nord, la santé d'A. mellifera est compromise.
Première chose à savoir : toutes les abeilles ne piquent pas. Seules les abeilles femelles peuvent piquer. Les abeilles mâles, ou faux bourdons, n'ont pas de dard et ne peuvent donc pas piquer.
Un fossile mi-guêpe, mi-abeille
Il vivait au Crétacé il y a environ 100 millions d'années. Il présente des similitudes anatomiques avec la guêpe mais c'est le premier à arborer des poils ramifiés, une caractéristique propre aux abeilles.
Le miel de Pitcairn, le plus rare du monde
Situées à quelques 2 000 kilomètres de l'île de Pâques et autant de Tahiti, cet ensemble de 4 petites îles est au centre de l'océan Pacifique.
L'abeille européenne occupe désormais tous les continents sauf l'Antarctique.
Les abeilles ne voient pas dans le noir
Un filet de lumière pénètre dans la ruche par le trou d'envol et permet de voir un peu, mais c'est par ses autres sens très développés que l'abeille se repère dans la ruche. Les abeilles n'y voyant pas dans le noir, elles ne sortent pas de la ruche la nuit.
Le miel, un aliment datant de la Préhistoire
Les premières traces de cire d'abeilles qui ont été retrouvées en Anatolie datent de l'an 7000 avant J.C. D'autres restes ont également été retrouvés, notamment dans les Balkans, en Grèce et en Europe centrale, et datés entre – 5000 et -3000 avant notre ère.
Pour expliquer cet effet attractif, il est suggéré que la couleur jaune mise en contraste avec le noir attire les insectes pollinisateurs ou herbivores en « mimant » des fleurs jaunes riches en pollen ou du jeune feuillage clair.
Cela s'explique principalement par le fait que l'hiver dernier a été particulièrement doux. Beaucoup plus nombreuses ! Résultat : alors que la plupart meurent habituellement de froid et de manque de nourriture lors de l'hibernation, beaucoup de guêpes ont cette année été épargnées (reines comprises).
Les oiseaux, insectivores comme les hirondelles les attrapent en vol. L'hiver, les piverts font des trous dans les ruches et se nourrissent des abeilles. Le froid amené par ces trous achève de tuer la colonie. Les «ours» très friands de miel, font de gros dégâts dans les ruchers.
Pesticides, perte de l'habitat, déclin de la diversité alimentaire, agents pathogènes et prédateurs redoutables…, les facteurs responsables de la disparition des abeilles sont multiples.
« Si l'abeille disparaissait de la surface du globe, il ne resterait plus que quatre ans à l'homme, aurait affirmé Albert Einstein (1879-1955). Plus d'abeilles, plus de pollinisation, plus de plantes, plus d'animaux, plus d'homme. » La véracité de la citation n'est pas confirmée. La prophétie, elle, se précise.
Le dard rétractile, situé à l'arrière de son abdomen, est barbelé. Ceci lui permet de rester planté dans la peau des mammifères, mais pas des autres insectes. Lorsque le dard est retenu, l'abeille ne peut se libérer qu'en se séparant de tout son appareil venimeux. Ainsi éviscérée, elle mourra quelques heures après.
«Si les abeilles venaient à disparaître, l'humanité n'aurait plus que quatre ans devant elle» Avec la célèbre formule E=mc², cette phrase d'Einstein sur les abeilles est celle qui lui est le plus associée et qui réapparaît dès que la question de la surmortalité des abeilles revient dans le débat public.
L'abeille africaine, Apis mellifera scutellata, est également appelée « abeille tueuse ». Originaire de Namibie, dans le sud-ouest de l'Afrique, elle doit sa mauvaise réputation à son extrême agressivité. L'abeille africaine, ou abeille tueuse, est une espèce originaire de Namibie.
les couleurs de la ruche
L'abeille n'aime pas le noir, ce dernier accumule par ailleurs la chaleur, il est donc impensable de peindre l'extérieur de la ruche de cette couleur. La température idéale à l'intérieur de la ruche est de 35°c.
L'abeille possède deux gros yeux sur les côtés de la tête et trois petits, appelés ocelles (ou yeux simples), au sommet du crâne.