Ils souffrent de piétin à force de ne jamais voir leur literie changée, de maladies infectieuses telles que la salmonelle et la listeria, sans oublier le stress thermique, l'insuffisance cardiaque, des cloques pectorales et dermatites causées par la surpopulation extrême.
L'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) nous a confirmé, de son côté, que l'abattage rituel ne cause pas davantage de douleur à l'animal. «Lors de l'abattage traditionnel, l'animal est étourdi avant l'abattage et est entièrement inconscient. L'animal ne peut pas ressentir de douleur à cette étape.
Le pistolet à tige perforante (ou matador) est principalement utilisé pour l'étourdissement des bovins, mais également pour celui des moutons, chèvres, porcs, chevaux… Posé sur le front de l'animal, l'outil permet de perforer le crâne jusqu'au cerveau, ce qui génère une onde de choc et la destruction des tissus.
L'abattage du porc se réalise par une saignée dans la poitrine. La section des artères et veines du tronc brachiocéphalique interrompt l'apport de nutriments et d'oxygène au cerveau, provoquant ainsi la mort de l'animal. Cette mort n'est pas immédiate mais intervient dans un délai allant jusqu'à 24 s.
L'exsanguination est utilisée pour l'abattage des animaux. Avant d'effectuer l'incision mortelle, l'animal peut être rendu insensible à la douleur via diverses méthodes, dont le pistolet à projectile captif, un étourdissement électrique par électronarcose ou des composés chimiques.
Le bovin est alors assommé par un coup de pistolet d'abattage (pistolet soit à projectile captif, soit à projectile libre) tiré dans le front, ce qui a pour effet de l'insensibiliser entre le moment de réalisation de la saignée et la fin du processus de destruction du système nerveux conduisant à la mort.
Selon le même organisme, la méthode employée pour la viande kasher et halal entraîne de graves souffrances et deux minutes peuvent s'écouler entre les incisions et la mort de l'animal.
L'abattage sans étourdissement des animaux est organisé afin de garantir le libre exercice des pratiques religieuses dans le respect des dispositions réglementaires relatives à la protection animale, l'hygiène alimentaire et la protection de l'environnement.
Plus de la moitié de ces animaux sont issus du monde des courses. Trop usés par la compétition, ou insuffisamment performants, ils sont inutiles et trop coûteux pour leurs propriétaires, qui s'en débarrassent en les envoyant à l'abattoir.
Ils sont violemment jetés dans des caisses et conduits à l'abattoir, où ils sont enchaînés par les pattes et suspendus à l'envers. Ils sont ensuite étourdis au CO2, par une décharge électrique directement à la tête, ou par passage dans un bain d'eau électrifiée.
1Les abattoirs sont créés au début du XIXe siècle afin de faciliter le contrôle sanitaire du travail des viandes de boucherie jusqu'alors dispersé dans des tueries particulières : « Les abattoirs ont pour but de permettre le contrôle sur la qualité des viandes, de prévenir les dangers de l'abattage des animaux et de ...
Une corde est passée dans sa gueule, une autre autour d'un pied. L'animal est ensuite traîné jusqu'à un socle pour être abattu. La tête dans le vide, et les pieds immobilisés, le boucher procède au saignement du cochon. Ce rôle de "tueur" est transmis de génération en génération.
avec étourdissement après égorgement (« post-stunning ») : les animaux sont étourdis immédiatement après la section des jugulaires. La douleur et la peur provoquées par l'égorgement demeurent, mais la perte de conscience intervient rapidement après.
On peut donc dire que les insectes ne ressentent pas la douleur. Chez les animaux capables de nociception, reste à savoir s'ils ont aussi la conscience de souffrir comme les vertébrés à sang chaud (mammifères, oiseaux).
L'éléphant
Il est très imprévisible et peut écraser un homme d'un coup de sabot. Évitez donc de l'effrayer, s'il attaque faites le plus de bruit possible pour tenter de l'arrêter et abritez-vous derrière un gros arbre qui pourrait résister à la charge du pachyderme.
En Europe, l'abattage rituel est aujourd'hui interdit en Autriche, en Suisse, en Norvège, en Slovénie, en Islande, au Danemark et en Belgique.
Le sacrificateur rituel (juif ou musulman) place immédiatement le couteau sous la gorge de l'animal et tout en prononçant des phrases rituelles, procède à une saignée franche et efficace, sans anesthésie ou étourdissement préalable. Un étourdissement peut être provoqué après la saignée.
La viande halal correspond à l'abattage de l'animal par le musulman, tandis que la viande kasher correspond à l'abattage de l'animal par le juif. Certaines personnes pensent que kasher signifie tué par un couteau, mais cela signifie en fait tué par une prière.
C. Terlouw a détaillé les techniques opérationnelles, telles que le pistolet perforateur ou l'électronarcose qui abolissent conscience et sensibilité avant la mise à mort. La mort cérébrale est alors quasi instantanée – de 5 à 15 secondes suffisent pour abolir toute douleur et tout stress.
Les animaux prédateurs, tels que les lions et les tigres, chats, chiens, ours, et les oiseaux de proie, tels que les faucons et hiboux, sont interdits de consommation. Selon le chiisme, le prophète islamique a interdit de manger de l'anguille et des ânes.
Poisson et fruits de la mer
Cette interprétation est toutefois rejetée par les Sunnites Hanafites et les Chiites. Ceux-ci considèrent le poisson comme seul produit de la mer dont la consommation serait licite et relèguent les fruits de mer dans la catégorie des aliments interdits.
En France, sauf pour les abattages rituels qui bénéficient d'une dérogation, les moutons et les agneaux sont « étourdis » au moyen d'une pince à électronarcose avant d'être saignés.
Les vaches
Elles disposent aussi d'une «excellente capacité à l'apprentissage spatial et à la connaissance de l'espace», comme l'explique le Dr Rebecca Doyle, de l'Université de Melbourne. Dotées d'une ouïe et d'une vue excellentes, elles sont également très curieuses et apprécient de découvrir des situations nouvelle.
L'aire centrale en forme de strie de la rétine des bovins leurs permet de déceler des mouvements imperceptibles pour l'homme. De plus le fait de paître dans le même sens permet de garder un contact visuel avec le reste du troupeau, cela augmente la vitesse de réaction du troupeau face au danger. »