Les personnes avec autisme ont bel et bien des sentiments, mais leur monde émotionnel ressemble très peu au nôtre. Elles ont besoin d'enseignement et d'accompagnement pour apprendre à être touchées par un monde qu'elles perçoivent comme incohérent et confus.
Cette dernière à conclue que le trouble du spectre de l'autisme (TSA) est associé à une empathie normale. Il ajoute même que la personne autiste aurait une forte tendance à éviter ce qui pourrait blesser une autre personne.
Oui, les personnes autistes peuvent ressentir des émotions et aimer ou s'attacher à d'autres personnes et avoir une relation amoureuse. Elles pourront par contre ne pas toujours reconnaître les signaux sociaux envoyés par une autre personne. Elle peuvent aussi ne pas toujours reconnaître leurs propres émotions.
Les manifestations du stress chez les enfants autistes
Ces crises, souvent assimilées à des caprices, sont en fait dues à une accumulation de stress et de frustration qui ne peut pas s'exprimer autrement. L'enfant peut alors s'isoler, pleurer, crier, faire preuve d'agressivité, voire s'automutiler.
Les personnes avec TSA disent souvent avoir une perception très intense du monde. Elles présentent à la fois une hypersensibilité à certains éléments et une hyposensibilité à d'autres : ainsi une personne pourra être fortement gênée par le grésillement d'un néon et très attirée par une lumière vive.
Les enfants autistes de haut niveau et Asperger ont une intelligence normale ou supérieure à la moyenne. Ce sont des enfants qui ont leur place à l'école, et qui sont tout à fait capable d'entreprendre des études secondaires, pour peu que quelques efforts d'adaptation soient faits.
Fonctionnement cérébral distinct
Selon une hypothèse récente, il y aurait chez les autistes moins de connectivité entre les régions cérébrales frontales et les régions postérieures. «La communication entre ces régions est particulièrement importante pour l'accomplissement de tâches complexes, indique Isablle Soulières.
Certains enfants qui ont reçu un diagnostic d'autisme en bas âge ont vu leurs symptômes totalement disparaître en grandissant, montre une étude menée aux États-Unis. Généralement, ce trouble envahissant du développement persiste toute la vie.
Il ne faut JAMAIS céder à une demande effectuée en criant ou avec une colère. Vous devez lui demander qu'il s'arrête de crier et une fois calmé ( comptez dans votre tête jusqu'à 5 par exemple), demandez lui de reformuler sa demande avant de lui donner ce qu'il veut.
Essaie-t-elle d'attirer votre attention? Chez certaines personnes autistes, les comportements agressifs, auto-agressifs et d'automutilation vont de pair avec un désir d'attention. Par exemple, en se grattant la main jusqu'au sang, l'enfant va attirer l'attention d'une tierce personne.
L'espérance de vie des personnes autistes est aujourd'hui de 54 ans en France. Pourquoi cet écart avec l'espérance de vie moyenne de 80 ans de la population générale ?
1 personne autiste sur 3 (sans déficience intellectuelle) est titulaire d'un permis de conduire avant l'âge de 21 ans. 90 % des adolescents autistes qui pratiquent la conduite accompagnée obtiennent leur permis de conduire en 2 ans.
L'autiste peut aimer de façon très cartésienne. Il aime telle capacité et tel trait de caractère ou du physique d'une personne. Pour aimer plus la personne, il aura tendance à lui demander de correspondre de plus en plus à tout ce qu'il apprécie.
Le syndrome d'Asperger confère parfois un manque de souplesse intellectuelle, c'est-à-dire « n'avoir qu'une idée en tête ». La rigidité de la pensée rend l'adaptation au changement ou à l'échec difficile. Elle peut affecter le comportement de l'enfant en classe qui s'est fixé sur une idée et refuse d'en changer.
L'autisme se manifeste principalement par une altération des interactions sociales et de la communication et par des intérêts restreints et répétitifs. Ces troubles peuvent provoquer un comportement inadapté dans certaines situations. Ces signes peuvent généralement être identifiés avant l'âge de 3 ans.
On sait que l'autisme est dû à des anomalies neuro-développementales. Chez les personnes autistes, la croissance du cerveau et la manière dont s'organisent et se connectent les neurones (ou cellules nerveuses) n'est pas normale. Ce dysfonctionnement cérébral entraine des difficultés dans différents domaines.
Un enfant autiste peut adopter un comportement et des mouvements inadaptés avec, par exemple, une gestuelle stéréotypée (battement de bras « flapping », sautillement, balancement…). Au moment de jouer, il préfère souvent aligner ses jouets plutôt que de participer à des jeux de rôle ou d'imitation de son âge.
La probabilité d'être autiste est en effet multipliée par 3 chez les demi-frères et sœurs, par 10 chez les frères et sœurs, par 150 chez les jumeaux monozygotes, également appelés vrais jumeaux.
Le pronostic dépend du retard mental, de la présence d'une épilepsie associée, et de l'apparition du langage avant l'âge de 6 ans. Pendant la puberté, une aggravation peut apparaître pendant quelques années, avec un retour à l'état antérieur dans la plupart des cas.
La situation des adultes autistes est en constante évolution ; elle peut s'améliorer ou s'aggraver au cours de la vie.
En effet, pour qu'une personne obtienne un diagnostic d'Autisme de Haut Niveau ou de syndrome d'Asperger, il faut, en plus des critères habituellement identifiés pour un diagnostic d'autisme, que son quotient intellectuel (Q. I.) soit supérieur à 70.
La principale cause de mortalité des personnes autistes est d'ordre médical, liée aux comorbidités des troubles du spectre de l'autisme : en effet, des désordres génétiques susceptible de se combiner avec l'autisme sont responsables d'une vulnérabilité physique.
Certaines personnes autistes trouvent difficile de regarder dans les yeux pour des raisons sensorielles, de concentration, parce qu'elles sont anxieuses ou mal à l'aise. Bien qu'il soit possible de travailler le contact visuel, il est important de ne pas le forcer.