De son vivant, le Bouddha a simplement limité sa consommation de viande, mais ne l'a pas totalement bannie. En fait, le dernier repas du Bouddha était composé de porc avarié, ce qui a entraîné une intoxication alimentaire et la mort du Bouddha.
Les moines bouddhistes ont depuis longtemps banni la viande, le poisson et tous les ingrédients issus des animaux. Ils considèrent qu'il ne faut pas tuer pour se nourrir. Cela laisse tout de même tous les autres produits issus de la nature à l'exception des alliacés (ail, oignons, etc) considérés comme impurs.
Dans la tradition bouddhiste, pas de viande ! C'est une conséquence du principe de non-violence des bouddhistes, le tout premier principe moral. Il s'agit de ne pas attenter à la vie d'un autre être vivant sensible.
Dans le Mahayana Mahaparinirvana sutra, le Bouddha déclare que « la consommation de viande éteint le germe de la suprême compassion », ajoutant que toutes les sortes de viandes et la consommation de poisson (même d'animaux déjà trouvés morts) est interdite pour ses disciples.
Le bouddhisme et l'islam la condamnent, parce que l'alcool fait perdre la maîtrise de soi. La tradition sunnite considère que « l'alcool est la mère de tous les vices et c'est le vice le plus honteux » (Sounan Ibn-Majah, Hadith 3371).
L'éléphant, le tigre et le singe sont trois animaux vénérés par la culture bouddhiste majoritaire en Thaïlande, puisque 95% de la population y pratique cette religion.
Les lions et tigres sont les rois de la doctrine bouddhique car ils ont réussi à soumettre les êtres avec leur amour, leur compassion et leur sagesse. Les lions et tigres, comme les gardiens des temples, sont représentés par deux à l'entrées des enceintes de temple ou de lieux sacrés.
Le premier d'entre eux est de s'abstenir de mentir, ou plutôt, doit-on dire, de tromper. Le bouddha historique lui-même pouvait donner des réponses différentes en fonction de l'interlocuteur auquel il s'adressait.
La divinité du Bouddha
Le Bouddha historique est perçu par l'école Jonangpa du Bouddhisme tibétain comme étant « absolu, omniprésent, connaissance suprême au-delà des limitations de la conscience ordinaire ».
Le vinaya pitaka, en cinq volumes, qui comprend des règles de discipline pour le Sangha bouddhiste ; et L'abhidhamma pitaka, en sept volumes, qui est une systématisation philosophique des enseignements du Bouddha.
La roue dharmachakra est le symbole le plus connu du bouddhisme où elle représente, comme dans le jaïnisme, l'enseignement de la doctrine et l'union de toutes choses. Elle peut apparaître comme motif dans l'empreinte de pied Bouddha.
La consommation de bovin ou de porc, de rapaces, etc., est limitée par les interdits de l'hindouisme et de l'islam. En revanche, au moins 60% des indiens apprécient quelque sorte de viande que ce soit.
Le bouddhisme est ouvert à tous, sans distinction de sexe, de classe ou de nationalité. Le bouddhisme séduit en tant que religion certes, mais aussi en tant que philosophie et art de vivre. Pour devenir bouddhiste, nul besoin de s'adonner à l'étude du sanscrit ou de faire de multiples voyages en Asie.
Saṃghāti. La saṃghāti est un pardessus porté dans diverses occasions. Elle recouvre la robe de dessus (uttarāsaṅga) et le sous-vêtement (antarvāsa). Dans les représentations du Bouddha, la saṃghāti est habituellement le vêtement le plus visible, l'uttarāsaṅga dépassant par en bas.
L'éléphant d'Asie occupe un rang de premier choix dans la culture thaïlandaise. Il y est notamment l'un des plus puissants symboles de paix, de prospérité mais aussi de chance. Peint en blanc, il devient un emblème royal, incarnation du contrôle de soi et de l'esprit fort.
Un moine bouddhiste prend seul la décision de vivre dans un monastère et de suivre la discipline de Bouddha. Il est au départ novice, observe et apprend les règles de vie des moines. Puis dès qu'il atteint l'âge de 20 ans, il respecte le code monastique, appelé le patimokkha.
Si l'on définit les animaux sacrés comme des êtres qui participent à une vision magico-religieuse du monde et qui sont l'objet de vénération, de craintes et de superstitions, ils sont plus nombreux dans les religions polythéistes ou dans les systèmes animistes que dans les monothéismes qui ont façonné les sociétés ...
Extinction de tous les désirs de ce monde, qui libère l'homme de sa condition de souffrance, de l'illusion (maya) et de l'ignorance (avidya). [Le nirvana est fondamental dans le bouddhisme, qui l'emploie pour décrire la bodhi, état d'extinction de tout désir, cause fondamentale de la naissance et de la renaissance.]
Il ne concerne pas l'aspect institutionnel, social. Ce n'est donc pas une religion qui a une emprise directe sur la société. C'est une religion non-théiste mais qui n'est pas pour autant athée : les dieux sont tolérés, mais pas vénérés. Elle met en avant l'esprit pour présenter le monde, agir avec le monde.
Le bouddhisme a lui aussi ses dieux. Pourtant, contrairement à l'hindouisme, les bouddhistes ne vénèrent pas ces dieux. L'idée même d'un Dieu créateur est obsolète. Dieu n'est qu'en fait l'ensemble du monde, il n'est en rien créateur ou protecteur des hommes, il représente le tout et le rien, l'universel.