Il n'y a pas un accent breton bien identifiable. Pour autant, le territoire breton a une richesse linguistique comme le rappelle Mathieu Avanzi : « Le breton est une
L'accent tonique en breton est systématique, sa place varie cependant selon les différents dialectes. Il s'agit d'un élément indispensable à la prononciation de la langue, que l'on retrouve par ailleurs dans les autres langues celtiques.
Dire bonjour en breton
En allant souvent à l'essentiel : mont a ra ? / mat ar jeu ? / mat an traoù ? / mat ac'h a ? / penaos emañ ?…
On dénombre 4 principaux dialectes : le cornouaillais, le léonard, le trégorrois et le vannetais. A l'est de la ligne Saint Brieuc-Vannes, on parle gallo.
Les Bretons sont un peu méfiants au premier abord.
Ils n'aiment pas les critiques. Quand vous avez amadoué un Breton c'est pour la vie. Ils sont généreux et donnent ce qu'ils ont. Toujours partants pour faire la fête, ils ouvrent toutes grandes leurs portes.
Le Breton s'entoure de Bretons
Le dénominateur commun étant souvent le tréma. Impossible de ne pas les reconnaître. En prime, fouillez leur habitation : si vous trouvez ce fameux bol dans son placard, alors le doute n'est plus permis.
La crêpe c'est LE plat emblématique de Bretagne. A la crêperie ou sur le pouce en flânant au marché, on se laisse toujours tenter par une crêpe chaude et moelleuse, petit... Sous forme de grains ou de farine, le sarrasin a bon sur toute la ligne !
C'est ainsi que le breton et le cornique apparaissent comme étant de la même famille, très proches, alors que le gallois, surtout celui du Nord, se rapproche de l'ancien brittonique du nord de l'île de Bretagne et s'éloigne quelque peu des deux autres langues néobrittoniques.
« Au revoir » en breton se dit « Kenavo ». Kenavo est un mot si connu en Bretagne et en France, qu'il s'agit presque d'une signature de la région bretonne, d'un symbole à part entière. Littéralement, « ken » se traduit par « jusqu'à », alors que « a vo » signifie « ce qu'il y ait ».
En anglais, le terme Britain est couramment employé pour parler de la « grande Bretagne », alors que Brittany désigne la Bretagne continentale.
« Je t'aime » se dit « Da garan » en breton.
Da garout a ran ! Da garan ! Me zo sod ganit ! (expression privilégiée spontanément par les bretonnants)
Mais il est vrai que l'on ne remercie pas pour tout et rien, en témoigne la signification de la principale traduction français breton de « merci » en breton : Trugarez.
Pour changer des surnoms classiques comme chéri(e) ou mon cœur, dites-le en breton, “hollgaret” et “ma kalon”, c'est tout aussi charmant.
La réputation des Bretons leur colle à la peau. Elle dessine une façon de faire société qui semble rassurante, aux yeux des habitants mais également des néo-arrivants. 30 % des Bretons interrogés par le Baromètre des territoires citent d'ailleurs « les habitants » comme premier atout de leur région.
Yec'hed mat signifie « bonne santé » en breton.
Le c'h de « yec'hed » est une lettre exclusivement bretonne et se prononce comme un « r » français, un « j » espagnol ou un « ch » allemand.
Prononcez [Yermat]. Traduction : « santé ! », « à la vôtre ! ». Comme disent les locaux : « En Bretagne on n'a pas de montagne, mais on a une bonne descente ».
D'ACCORD A -UNAN (g' ub.), parf. A -DU, AKORD (g') KO(U)NTANT (da ober udb.).
En Breton, le mot pour dire « oui » est « ya ». C'est l'équivalent du « oui » en français.
BRAV(IG) /& -K (parf. iron.), anc. jolif (nf.) (cf.
Comme les autres langues celtiques actuelles, le breton provient historiquement des îles britanniques. Il est également apparenté au gaulois, langue aujourd'hui éteinte qui se parlait au début de notre ère dans une bonne partie de l'Europe occidentale (Belgique, France, Suisse, Nord de l'Italie).
Selon ces estimations, le Finistère est le département qui compte le plus de bretonnants, avec 107 000 locuteurs, suivi, derrière par les Côtes-d'Armor (47 500), le Morbihan (38 000), l'Ille-et-Vilaine (12 000) et la Loire-Atlantique (4 500).
Lorsque l'un est une langue celtique, l'autre est une langue romane. Historiquement, la Basse-Bretagne, c'est-à-dire à l'ouest, parle le breton. À l'inverse, c'est en Haute-Bretagne qu'on parle le gallo. Le gallo compte aujourd'hui environ 190 000 locuteurs.
La devise des bretons, « Plutôt la mort que la souillure », est elle aussi directement liée à la symbolique de l'hermine. La légende dit que c'est Alain Barbe Torte qui l'aurait énoncée en voyant une hermine blanche préférer mourir sous les coups des chasseurs que tomber dans la boue.