L'agoraphobie, y compris la peur de sortir de chez soi, peut être un symptôme découlant d'un trouble panique. Si vous faites des crises d'angoisse ou des attaques de panique, un psychiatre peut vous prescrire certains médicaments, comme des anxiolytiques, pour vous aider à calmer votre anxiété.
Vous pouvez alors être sujet à des crises d'angoisse ou faire de la tachycardie. Ces symptômes peuvent apparaitre au moment du départ de votre lieu de confinement. Mais ils peuvent également survenir lorsque vous pensez à quitter votre domicile ou que vous vous projetez mentalement au moment de votre départ.
L'apathie : mentionnée précédemment, c'est quand la personne n'a aucune passion, ne ressent plus des sensations ou émotions. Il y a plusieurs maux qui renforcent ce manque de motivation : la dépression, le burn-out, la schizophrénie, troubles alimentaires sont quelques causes psychologiques.
Symptôme quasi constant dans la dépression, la clinophilie est alors liée à un manque d'élan vital, qui empêche de faire des choses, et de sortir de chez soi. La clinophilie peut aussi être causée par les psychoses, notamment la schizophrénie ou les psychoses paranoïaques.
La peur, stress avant de sortir peuvent être liés à un traumatisme, à la remémoration d'un souvenir enfoui et traumatisant : comme une agression, un vol à l'arrachée, une altercation, le fait d'avoir été suivi dans la rue. Une moquerie, une raillerie, ou même un accident de la circulation peuvent alors vous angoisser.
Se réfugier chez soi, cela permet de se ressourcer, d'apprendre à être bien avec soi-même et de profiter des petits plaisirs de la vie. « Nos cellules et nos organes ont besoin de repos pour se régénérer. Un certain degré de plaisir est nécessaire.
Le trouble d'anxiété sociale
Elle se manifeste par la peur extrême de parler ou manger en public, de rencontrer des nouvelles personnes… ainsi que par le fait de ressentir une grande angoisse, de rougir et d'avoir des tremblements lorsque ces situations ne peuvent être évitées.
La solitude n'est pas une maladie, mais plutôt le symptôme d'une difficulté à s'adapter à son environnement. Cela peut parfois résulter d'un problème de santé mentale préexistant. Dépression, anxiété, troubles du sommeil ou bipolarité, peuvent se manifester également par un sentiment profond de solitude.
La perte de la joie de vivre réside dans la tête, mais aussi dans le corps. On se sent épuisé, sans énergie et on n'a envie de ne rien faire. La solution la plus efficace à cet état est de pratiquer une activité physique régulière.
une dégradation du sommeil. Il devient peu réparateur, souvent trop court avec des réveils précoces, des insomnies ou au contraire un besoin de dormir longtemps avec des hypersomnies ; une agitation ou au contraire un ralentissement psychomoteur ; une réduction de l'énergie ou une fatigabilité anormale.
La tristesse sans raison apparente peut être déroutante, surtout lorsque tout semble aller bien dans votre vie. Parfois, cette tristesse peut être le signe d'un trouble anxieux ou d'un stress chronique. L'anxiété peut se dissimuler derrière d'autres symptômes, tant mentaux que physiques.
Pour prendre soin de sa santé mentale
Selon des études, être souvent à l'extérieur permet de combattre l'anxiété, le stress, la dépression, l'irritabilité, l'insomnie et les céphalées. La nature a le pouvoir de stimuler les niveaux d'endorphine et de dopamine tout en réduisant le cortisol, l'hormone du stress.
Le verdict est sans appel : les personnes, "à faible niveau d'études", qui passent plus de 9 heures par nuit au lit doublent leurs risques de développer la maladie d'Alzheimer ou d'autres troubles neurodégénératifs par rapport au groupe témoin.
La première cause du manque de motivation est la fatigue et le surmenage. Quand vous êtes fatigué, vous avez moins d'énergie pour agir et donc moins de motivation. Quand vous dormez mal la nuit par exemple, vous avez ensuite beaucoup plus de mal à vous motiver à faire des choses le lendemain.
Se sentir vide est associé à la tristesse, à la peine. Ce sentiment est souvent dû à une rupture du quotidien, comme nous l'explique Joëlle DENOYER, notre psychologue. On peut alors ressentir l'abandon, la solitude et une sensation de rejet. Un sentiment qui se situe dans le ventre et le thoraxe.
« Le sentiment de solitude se définit par deux symptômes. Un sentiment d'insécurité et une incapacité à faire appel aux autres. Quand ils sont en difficulté, ils ont le sentiment de ne pas pouvoir faire face et que, s'ils demandent de l'aide aux autres, ils vont déranger », explique le psychiatre.
En premier lieu, le renfermement sur soi peut amplifier les sentiments de solitude et d'isolement et peut favoriser une dépression, une anxiété ou des crises d'angoisses. En effet, certains symptômes du renfermement peuvent être révélateurs des pathologies citées précédemment.
Leur point de départ n'est donc pas le même. En résumé, la dépression est un sentiment de mal-être provenant du passé et de l'intérieur de la personne, tandis que l'anxiété est un sentiment de peur en lien avec des éléments extérieurs qui peuvent ou non avoir lieu dans le futur.