Ils ont longtemps été interdits en France. Il a fallu 8 ans de tests et lobbying pour qu'ils soient autorisés mais, depuis 2009, les cercueils en caton sont désormais autorisés en France.
Ainsi, de nos jours, tout crématorium est tenu d'accepter les cercueils en carton dès lors qu'ils sont conformes aux normes AFNOR NFD80-001-1 et NFD80-001-3. Apprenez-en plus ici sur les normes réglementaires en vigueur quant au cercueil fait à base de carton.
Le prix d'un cercueil en carton débute en général à hauteur de 300€ pour les modèles les plus basiques (cf photo).
Où le trouver ? Pour se procurer l'un de ces cercueils en carton, vous devez passer par une entreprise de pompes funèbres. Toutes les entreprises de pompes funèbres ont la possibilité de commander à l'unité directement auprès AB Crémation, certaines d'entre elles ont d'ailleurs déjà du stock.
En moyenne, les cercueils d'entrée de gamme en pin, coûtent entre 350€ et 600€. Les milieux de gamme, en chêne, de type tombeau s'affichent entre 600€ et 1400€. Les cercueils les plus ouvragés peuvent atteindre 3000€ ou davantage.
La prise en charge des frais d'obsèques par la commune
Lorsque les héritiers et ayants droit n'ont pas les ressources financières suffisantes, l'enterrement peut être pris en charge par la commune (entièrement ou partiellement).
La mutuelle n'opère un remboursement de frais d'obsèques que si le défunt est un membre. En d'autres termes, il faut que votre proche ait souscrit à ce service de la mutuelle et soit à jour dans le règlement de la rente.
Utiliser un cercueil en carton plutôt qu'un cercueil en bois permet de réduire la quantité de bois nécessaire à la construction. Par ailleurs il s'agit de carton recyclé. Il émet moins de substances toxiques lors de la crémation : aucun fluor, aucune émanation de métaux lourds et moins d'oxyde d'azote.
Quel est le prix de l'enterrement le moins cher ? L'enterrement le moins cher a un prix compris entre 1500 et 2000 €. Dans cette optique, et de manière générale, la crémation est moins chère au total.
Ainsi, le prix d'un enterrement varie entre 4 950 € et 7 530 € en Île-de-France contre 1 980 € à 6 090 € en province. Les frais pour une crémation oscillent entre 2 340 € et 6 270 € en région parisienne et entre 2 670 € et 4 190 € en province.
il est aussi interdit de les disperser dans une propriété privée. Après un délai de 1 an, si les proches du défunt n'ont pas pris de décision, les cendres sont dispersées dans l'un des lieux suivants : Espace dédié du cimetière de la commune du lieu de décès. Site cinéraire le plus proche.
Pour organiser une crémation, il faut compter entre 1500 et 7000 euros. Ce tarif peut se varier selon les prestations choisies par les familles : cérémonies, chambre funéraire, salle de convivialité, fleurs, maître de cérémonie…
En France, le prix des obsèques s'élève en moyenne à 3350 euros pour une inhumation tandis que le prix moyen d'une crémation est de 3609 euros *. À ces frais d'obsèques, il faut penser à intégrer le coût de la concession dans un cimetière (librement fixé par la mairie), le coût de la marbrerie, etc.
Qu'est-ce que la crémation ? La crémation, parfois appelée incinération, consiste à incinérer le corps du défunt dans un crématorium. Les cendres sont ensuite recueillies dans une urne choisie au préalable par la famille et les proches avec le conseiller funéraire PFG.
Les cercueils en carton sont fabriqués en cellulose ou en fibres de papier recyclé. Légers, leur poids ne dépasse généralement pas les 10 kg, contrairement aux cercueils en bois pesant aux alentours des 50 kg. Toutefois, cette légèreté ne représente pas un frein à leur résistance.
Généralement, le défunt est enterré avec les objets suivants : des photos de famille, des alliances ou autres bijoux, des livres, un journal intime, des diplômes ou autres récompenses, des médailles officielles, des symboles religieux, des jouets, les cendres d'une autre personne, des souvenirs d'exploits sportifs et ...
Effectivement, idée reçue car depuis la loi du 19 décembre 2008, il n'est plus possible de conserver chez soi les cendres du défunt. Désormais, l'urne funéraire pourra être scellée sur une pierre tombale, enterrée dans une sépulture ou enfin déposée dans un columbarium.
Pour le décès d'un salarié du secteur privé , les ayants droit du salarié décédé peuvent demander à la caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) dont dépendait le défunt au moment du décès, le versement d'un capital décès.
Le montant maximum du capital décès est égal au quart du montant du plafond annuel de la sécurité sociale, soit au 1er janvier 2022 : 10 284 €. Le montant minimum du capital décès est égal à 1 % du montant du plafond annuel de la sécurité sociale, soit au 1er janvier 2022 : 411,36 €.
Le processus de Crémation
En moyenne, la crémation dure 1h30. Ce temps peut augmenter selon la corpulence du défunt et le cercueil choisi. Elle se déroule en deux étapes : Le cercueil est introduit dans le four crématiste à une température de 850°C.
La solution adoptée le plus couramment pour faire connaître et faire respecter ses dernières volontés en matière de succession est la rédaction d'un testament. Cette démarche est le plus souvent effectuée chez un notaire.
Le blanc est la couleur de la lumière et du deuil. Choisir un cercueil blanc permet de rendre un ultime hommage au défunt. D'autre part, le noir symbolise également le deuil et la tristesse.
Les héritiers doivent se mettre d'accord devant le notaire, si son recours est obligatoire, ou entre eux. En l'absence d'accord, c'est le JAF : JAF : Juge aux affaires familiales qui fixe cette répartition. Celui qui signe le contrat avec la société de pompes funèbres doit régler seul la facture.
Dès que la banque est informée du décès d'un cotitulaire (par les proches ou par un notaire), elle bloque automatiquement le compte indivis. Elle n'y enregistre plus aucune opération de dépôt ou de retrait. Le solde (positif ou négatif) du compte indivis est réglé en même temps que l'ensemble de la succession.
Le bénéficiaire du contrat d'assurance-vie peut ainsi réaliser les démarches nécessaires auprès de la compagnie d'assurance pour percevoir les capitaux. En principe, il n'est pas nécessaire de signifier cette opération au notaire chargé du règlement de la succession du défunt.