Les couteaux peuvent être dégustés crus, mais sont généralement plus appréciés lorsqu'ils sont cuits.
Ce mollusque se prête aux mêmes recettes que les fruits de mer et poissons. En effet, il peut aussi bien être dégusté en marinière (comme les moules) que simplement avec du beurre, du persil et de l'ail. Il est souvent sauté avec des herbes aromatiques ou déglacé à la sauce soja ou avec de l'alcool.
Les coques, les couteaux, les palourdes et les bulots font partie des coquillages frais qui sont souvent encore pleins de sable quand on les achète. Pour les faire dégorger, c'est assez simple : il faut les laisser tremper dans de l'eau salée pendant au moins 2 heures et remuer de temps en temps.
J'ai été un peu surprise du goût des couteaux, car ces petites bêtes m'ont paru assez fortes en goût, bien plus près de la seiche et du calamar que des moules en fait.
Ils peuvent être dégustés aussi bien crus que cuits et se cuisinent facilement à la manière des moules.
Pour dénicher le couteau, il est préférable d'attendre les jours de grandes marées au moment de la marée dite morte-eau, lorsque la mer se retire. Il est possible de le pêcher toute l'année.
Sur les étals, un bon couteau se reconnaît à une coquille formée de deux parties droites bien fermées, masquant la chair du coquillage. Seul un fin liseré beige doit apparaître. Le pied qui se rétracte lorsque vous le touchez est le signe infaillible d'une fraîcheur incontestable.
Sur les étals, la coquille formée de deux parties droites doit être fermée, masquant la chair du coquillage. Seul, un fin liséré beige doit apparaître. Le pied qui se rétracte dès que vous le touchez est le signe d'une fraîcheur incontestable.
Il suffit de la passer sous l'eau et de frotter avec une éponge. Il est également possible de nettoyer ces couteaux avec un peu de savon et de l'eau chaude ou autres produits doux. Éviter le liquide vaisselle, souvent agressif. À l'issue du nettoyage, rincer soigneusement, puis sécher avec un torchon en coton.
Conservation. Le couteau est fragile et doit être vendu le jour de sa pêche. Une fois à la maison, il doit être conservé au réfrigérateur dans un linge humide et consommé dans les 48 heures.
Solen rostriformis Dunker, 1862.
Conservation et congelation
Les couteaux peuvent être congelés et la chair reste ferme après décongélation.
Le couteau de mer (solen) est un coquillage appartenant à la famille des Solenidae. Il doit son nom à sa forme de manche de couteau. Riche en protéines, ce mollusque vit enfoui dans la vase entre 40 et 50 cm de profondeur et est récolté au moment des marées basses le long de la côte atlantique.
Une solution simple et efficace pour limiter le ramollissement des couteaux est de leur faire perdre de l'eau avant de les congeler. Vous pouvez pour cela les laisser au réfrigérateur 24 à 48h, ce qui devrait les assécher un peu. Enroulez ensuite les couteaux dans du film plastique alimentaire puis congelez le tout.
Pour le vérifier et s'assurer de sa fraîcheur, il suffit de le toucher : si la coquille se referme immédiatement, c'est OK. Sinon, le coquillage est avarié et il vaut mieux le jeter.
Avant de passer en cuisine, il est essentiel de nettoyer vos coques. En effet, elles sont généralement remplies de sable. Plongez-les dans de l'eau de mer ou de l'eau très salée pendant au moins 2 heures et jusqu'à 4 heures si vous avez le temps. Brassez les coques fréquemment et changer plusieurs fois d'eau.
Par ailleurs, l'huître est idéale en début de repas, car elle stimule la sécrétion des sucs gastriques indispensables pour la digestion. Elle est d'ailleurs très digeste, avec un temps de digestion relativement court par rapport à d'autres aliments.
Conservation des couteaux
On forme un fagot de 5 à 10 couteaux fermement serré par un gros élastique comme chez le poissonnier. Ils conserveront au frais quelques jours dans le bac à légume du réfrigérateur et dans du papier journal.
Les praires se dégustent volontiers crues, à la manière des huîtres : avec du pain et un peu de beurre, avec du citron ou un peu de vinaigre doux et des échalotes par exemple. Il est nécessaire toutefois de les ouvrir au dernier moment avant de les consommer.
Puisque la concentration en sel devient trop élevée, le couteau sort de son trou pour échapper à ce milieu devenu hostile. Il faut ensuite le saisir avant qu'il ne replonge dans le sable.
1 – Le homard
Il est très recherché pour sa chair fine et ferme, délicate et raffinée. Il peut être pêché à pied, toute l'année. Il vit dans les zones rocheuses qui se découvrent à marée basse, sur des plateaux constitués de cailloux et de sable. Il se cache dans un trou sous de gros rochers, posés sur le sable.
Comme la coque et la praire, la palourde est un coquillage fouisseur. Elle vit dans les zones sablonneuses. La palourde est consommée crue, nature ou avec un condiment acide (jus de citron ou vinaigre à l'échalote) ou cuisinée.