Le dernier dodo est mort en 1681. La reconstitution de cet animal disparu peut-être admirée au musée d'Histoire Naturelle à Port-Louis grâce à un naturaliste qui en 1865 découvrît un squelette complet du dodo près de Plaisance. Le Dodo a pris sa revanche sur l'homme.
Trop lourd pour voler, trop gros pour courir et trop maladroit pour fuir, ce drôle d'oiseau n'a pas survécu à l'arrivée de l'homme sur son territoire.
Le dodo n'a pas survécu longtemps à l'arrivée des colons hollandais, les derniers spécimens ayant probablement disparu vers 1680.
Ce qui a pourtant eu le plus d'impact sur la disparition de l'oiseau, c'est l'importation sur l'île de nouveaux animaux par les explorateurs : porcs, chiens, chats, rats, macaques crabiers pillaient les nids des Dodos. Parallèlement, les hommes détruisaient les forêts où habitaient et se reproduisaient les oiseaux.
Le dodo s'est éteint moins d'un siècle après sa découverte, à la fin du XVII e siècle avec l'arrivée des Européens. Il est aujourd'hui souvent cité comme un archétype de l'espèce éteinte car sa disparition, survenue à l'époque moderne, est directement imputable à l'activité humaine.
Le dodo était un oiseau de la taille d'un dindon, pesant environ 20 kg et mesurant à peu prés 1 mètre. Il était court sur ses pattes avec un bec recourbé, il vivait autrefois sur l'île Maurice, dans l'archipel des Mascareignes.
Gros comme un dindon, Raphus cucullatus, alias dodo, ou Dronte de Maurice, vivait paisiblement sur son île de l'océan Indien en mangeant des baies et des fruits, ou bien des mollusques et des œufs de tortue (les scientifiques s'interrogent toujours).
Le dronte a disparu depuis la moitié ou la fin du XVIIe siècle. Il est souvent considéré comme l'archétype d'une espèce qui n'existe plus car sa disparition, qui s'est produite pendant l'histoire attestée par des documents écrits, est directement imputable à l'activité humaine.
dodo n.m. Sommeil ou lit, dans le langage enfantin. dodo n.m. Oiseau inapte au vol, évoquant un gros pigeon...
On attribue sa disparition de Tasmanie à sa chasse intensive encouragée par des primes d'abattage, mais elle est due aussi à l'introduction des chiens et à l'enracinement des colons dans son milieu naturel.
Apparu il y a 4 millions d'années sur l'Ile Maurice, ce gros volatile n'a pas survécu à l'arrivée de l'Homme sur son territoire. En effet, en 1505, les premiers navires sous pavillon portugais accostent sur cette île, qui deviendra plus tard un des grands comptoirs de la route des épices.
Le marsouin du Pacifique
Avec près de 30 individus encore vivants, le marsouin du Pacifique fait partie des animaux les plus rares et les plus menacés de la planète. Ce cétacé, qui est le plus petit au monde, vit seul dans des eaux peu profondes dans le nord du golfe de Californie.
Si le lion régnait autrefois en maître sur le continent africain, ses populations sont aujourd'hui éclatées et décimées par l'homme. D'après les scientifiques, l'espèce pourrait disparaître d'ici 2050. En Afrique, le lion n'évolue plus que dans 15 % de ce qui était autrefois son territoire tout entier.
Le moustique : incontestablement le plus dangereux
Le moustique est véritablement l'ennemi numéro 1 de l'homme car il tue à lui seul près de 750 000 personnes dans le monde chaque année. Ce n'est pas tant l'animal en soi qui tue que les virus qu'il transmet en piquant ses victimes.
Il n'existe qu'une brève synthèse, rédigée par un spécialiste réunionnais, et qui indique 7 attaques à Maurice entre 1975 et 1999. Elle montre que les victimes sont essentiellement des pêcheurs, tel qu'un chasseur sous-marin dévoré par un requin bouledogue dans l'est (Belle Mare), le 29 janvier 1999.
L'île est très pauvre alors que beaucoup croient que c'est un pays riche ; ici, on vit avec en moyenne 200 euros par mois. Les standards sont très éloignés de ce qu'on connait en Europe : les routes sont mauvaises, l'ile est très mal desservie, et il n'y a aucun panneau pour se repérer.
Incapable de voler, l'animal, qui n'avait pas appris à être craintif, se révéla une proie facile pour les marins affamés et leurs chiens. Rats et porcs apportés par les navires firent de leur côté des ravages dans les nids des dodos, aménagés à même le sol.