Le travail féminin au Moyen Âge n'était pas relégué à la sphère domestique, bien au contraire! La journée internationale des droits des femmes est régulièrement l'occasion de revenir sur les avancées de la condition féminine, et le long chemin qui reste encore à parcourir.
Loi du 12 mars : "Les femmes mariées exerçant une profession ou un métier peuvent, sans l'autorisation de leur mari, adhérer aux syndicats professionnels et participer à leur administration et à leur direction". Les employées des PTT bénéficient d'une remise d'une heure de travail à partir du 6ème mois de grossesse.
Même mariées, les femmes exercèrent de nombreux métiers au moyen-âge: en ville elles peuvent travailler dans le commerce, le secteur du textile et de l'alimentation (boulangerie, fabrication de la bière et industrie laitière) ou bien en tant que lingères, bonnetières, couturières, blanchisseuses, servantes.
D'ailleurs, pendant un certain temps, au Moyen Âge, l'Église contrôle la prostitution qui est chose légale. Cependant, il est interdit aux femmes mariées, aux religieuses et aux enfants de s'y livrer.
Elles étaient brasseuses, forgeronnes, poètes à la cour, enseignantes, marchandes, maîtresses artisanes, et elles étaient également propriétaires de terres. Leur dot était souvent accompagnée d'instructions imposant qu'elles conservent leurs terres, peu importe la volonté du mari.
On trouve dans les textes de l'époque les termes de "chirurgienne", "mairesse" ou "vengeresse"… et aussi de "chevaleresse" ! Avec "chevalière", ces deux mots sont en usage au Moyen Âge.
Les femmes portaient une robe. Ce mot désignait l'ensemble du vêtement féminin. Les femmes du peuple portaient une cotte sans manches ou à manches courtes (rallongées en hiver par laçage ou épinglage) sur leur chemise.
Le métier le plus prestigieux et le plus lucratif du Moyen Âge est sans aucun doute celui de l'orfèvre acquis au terme d'un long apprentissage de huit ou dix ans.
Les femmes ne sont pas considérées comme de vrais individus pour les hommes de 1789. Elles doivent se contenter d'une activité domestique, extérieure à la société civile, et sont donc considérées comme des mères ou ménagères, loin des fonctions sociales que certaines désirent.
Depuis l'Antiquité et jusque récemment, la femme, a été considérée comme d'une nature différente et inférieure à l'homme, et juridiquement comme mineure. Conséquemment, elle n'a été ni sujet, ni même objet d'histoire. Les sources en parlent peu. Longtemps, en outre, les historiens ne s'y sont pas intéressés.
Des héroïnes bibliques célèbres comme Ruth ou Deborah, la Vierge Marie ou Marie-Madeleine étaient contrecarrées par Ève ou Jézabel et les avertissements de saint Paul dans ses épîtres qui prétendaient systématiquement que les hommes étaient supérieurs aux femmes et que les femmes devaient se soumettre à l'autorité ...
Elle met en avant la lutte pour les droits des femmes, pour un travail décent, pour leur garantir plus d'autonomie, pour lutter contre la violence à leur égard, et, surtout, pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes.
Le travail, facteur d'émancipation des femmes
Le droit au travail est la clé de voûte de l'émancipation des femmes car il leur permet d'accéder à l'indépendance et à l'autonomie financière.
Les femmes représentent la moitié de la population active dans le monde. Elles occupent majoritairement des emplois dans les secteurs agricoles et tertiaire (services), notamment dans des postes relationnels ou touchant aux fonctions domestiques (cuisine, ménage, soins, garde et éducation des enfants).
La robe traditionnelle s'appelle la coule. Par-dessus, les frères portaient une longue tunique. Une pièce rectangulaire noire, serrée par une ceinture, servait également de tablier de travail. On l'appelait le scapulaire.
La robe traditionnelle s'appelle la coule. Par dessus, les frères portaient une longue tunique.
La dame se consacre essentiellement à la bonne marche de sa maison, ses devoirs maternels étant souvent restreints car ses nombreux enfants confiés à une nourrice ou à une servante dès leur naissance et plus tard élevés dans des monastères ou, pour les garçons, chez un autre seigneur.
Elle a été abrogée jeudi dernier. Les femmes françaises ont le droit de porter un pantalon...
Le 31 janvier 2013, il y a tout juste 10 ans, les femmes ont officiellement obtenu le droit de porter un pantalon. Si son application était devenue caduque depuis bien longtemps, l'ordonnance interdisant aux femmes de porter ce type de vêtements était pourtant bel et bien encore en vigueur, depuis plus de deux siècles.
Car la faiblesse des femmes n'est pas seulement physique, elle est aussi intellectuelle : « Incapables de fixer assez longtemps leur attention sur une seule chose, elles ne peuvent éprouver les vives et profondes jouissances d'une méditation forte ; elles en sont même incapables » (§ IX, p. 298).
Au début du Moyen Âge, les femmes comme les hommes, pratiquaient la médecine ou la chirurgie. Les femmes ont également servi comme infirmières dans les ordres monastiques, et dans les hôpitaux. Cette pratique ne se limitait pas aux accouchements ou à soigner d'autres femmes.
Lupanars, mères maquerelles, proxénètes... La société antique reconnaît le rôle social de la prostitution. À quelques brillantes exceptions près néanmoins, femmes et hommes qui se vendent sont méprisés et confinés aux marges de la cité.
Au Moyen Âge, un mire, évolution phonétique du latin medicus, est un médecin (un docteur en médecine appelé « physicien »), un chirurgien (terme usité jusqu'à la Renaissance), ou encore un apothicaire. On appelait indistinctement mire ceux qui exerçaient ces trois professions.