L'hypersensibilité peut en effet faire partie des troubles neuro-atypiques, mais il est important de comprendre que chaque personne réagit différemment et les expériences peuvent varier d'une personne à l'autre.
Neurodivergence, TSA, « sur le spectre », TDAH, Syndrome d'Asperger… de qui parle-t-on exactement? Les termes « neurodivergents » ou « neuroatypiques » réfèrent aux personnes dont le développement ou l'état neurologique se situe à l'extérieur des normes traditionnelles.
Le cerveau des hypersensibles est en suractivité et ces personnes sont très observatrices. Elles font attention aux détails tout le temps, réfléchissent et cogitent en permanence. L'hypersensibilité n'est pas une maladie mais une nature qui concerne autant les hommes que les femmes.
Pour savoir si vous ou l'un de vos proches êtes neuro-atypique, il est nécessaire de faire un test psychologique auprès d'un professionnel. "La détection d'un fonctionnement neuro-atypique s'effectue chez un psychologue spécialisé, qui fait passer ce type de bilan psychologique", confirme le psychologue.
Non, car comme mon lecteur le voit, si l'hypersensibilité a des points en communs avec certains éléments de l'autisme, l'autisme impacte beaucoup plus d'aspects du fonctionnement d'une personne.
"On peut avoir des formes de sensibilité élevée uniquement sensorielles, on va alors parler d'hyperesthésie", indique Saverio Tomasella, avec des personnes "très sensibles à la lumière, aux parfums, aux odeurs, à certaine saveurs, notamment épicées, au bruit, au toucher", le tout sans forcément être très émotives.
Derrière l'hypersensibilité / hyperémotivité, on retrouve généralement des cognitions, qui sont à l'origine de l'amplification des émotions, ainsi que des difficultés de mentalisation ou des dysfonctionnements interpersonnels.
Un sentiment de différence. La grande caractéristique des personnes ayant un fonctionnement en arborescence (« haut potentiel »), c'est d'avoir le sentiment de ne pas être comme les autres, d'être trop différent, d'être trop en décalage, d'être « à part ».
des problèmes de comportement comme l'automutilation ou l'enfermement. la répétition de mots et de phrases sans donner l'impression de les comprendre. la difficulté à composer avec les interactions sociales réciproques (comme jouer à « coucou ») l'absence de flexibilité, comme vouloir toujours manger le même aliment.
Pour les génies et pour le commun des mortels, la neuroatypie se réfère à « l'intelligence atypique, [aux personnes] qui ont une façon bien à elles de penser et d'envisager le monde qui les entoure. Cependant elles manquent d'intelligence relationnelle et de sens d'autrui », résument les deux spécialistes.
Expliquez que les âmes très sensibles captent les émotions et énergies des personnes qui les entourent. Que tout cela mène à une saturation rapide, un débordement, un épuisement. Qu'elles ont donc besoin de calme et ou de solitude pour les aider à se ressourcer, que ce n'est pas un choix mais un besoin.
« Les hypersensibles ont souvent une faible estime d'eux-mêmes, et parfois un non-amour de soi parce qu'il y a une non-acceptation de l'hypersensibilité. Cela déteint sur la relation et rend plus vulnérable à la dépendance affective », souligne Géraldyne Prévot-Gigant.
Ce sont des variantes neurologiques, qui représentent environ 10% de la population. Ces profils sont donc considérés atypiques car leur fonctionnement cérébral est différent de ceux qu'on appelle les neurotypiques. Cela n'enlève rien à leur intelligence, au contraire !
[4]A titre d'exemple, je suis personnellement incapable de toucher des cotons démaquillant ou quoi que ce soit ayant une texture comparable. [5]Bien que, pour clarifier, les HPI soient eux aussi neurodivergents. Juste pas de la même manière que les autistes.
Les personnes neuroatypiques n'ont pas toujours envie d'expliquer le détail de leur différence, et il faut leur laisser cet espace. Adopter une politique claire en faveur de la diversité et du partage de la charge d'adaptation.
Le patrimoine génétique du père serait davantage impliqué dans le trouble du spectre autistique (TSA) des enfants que celui de la mère, d'après une nouvelle étude parue dans Cell Genomics. La découverte concernerait uniquement les familles où au moins deux enfants sont atteints de TSA.
Autisme atypique, un trouble pas comme les autres
Pourtant, l'enfant atteint d'autisme atypique voit une altération de son développement dans l'un au moins de ces critères. En effet, les patients présentent moins de symptômes, avec une sévérité atténuée.
Les caractéristiques et symptômes de l'autisme chez les adultes sont définis par des difficultés dans les interactions sociales, la communication et des comportements répétitifs. Ces individus peuvent présenter un intérêt restreint pour certains sujets et une sensibilité sensorielle.
Impulsif, hyperactif mais pas agressif ! L'enfant n'a pas l'intention de nuire, pas de préméditation de l'action, ni d'anticipation des conséquences mais souvent rejet et agressivité de la part des autres. Besoin en permanence d'un contrôle externe pour se réguler.
Les enfants neuroatypiques sont des individus dont le fonctionnement cognitif et comportemental se différencie de la plupart des autres enfants. Il est fréquent que ces différences soient perçues comme un handicap, mais elles sont surtout une source de richesse pour notre société.
L'adjectif “atypique” est utilisé pour qualifier quelque chose qui diffère du type normal ou habituel. Une personne ou une chose atypique est ainsi considérée comme anormale, hors norme, inclassable.
Les personnes hypersensibles peuvent avoir des difficultés à entretenir des relations et des contacts avec les autres. Pourquoi ? Principalement parce qu'elles “absorbent” les émotions des autres, malheureusement aussi les émotions négatives, et aussi quand elles ne le veulent pas.
émotif, hyperémotif, impressionnable, sensitif, susceptible. – Familier : émotionnable. Contraire : apathique, froid, impassible, indifférent, insensible, lymphatique.
une plus grande profondeur du traitement de l'information, une réactivité émotionnelle et une empathie accrues, une plus grande conscience des subtilités environnementales, une facilité à être surstimulé.