Les résultats démontrent que jouer à des jeux vidéo au début de l'adolescence peut représenter un facteur de risque pour le développement de symptômes reliés à un trouble du déficit de l'attention.
Selon des données scientifiques actuelles, le temps passé devant un écran peut être corrélé à une forme physique moins bonne et à des problèmes de santé mentale et de développement social.
Un surinvestissement du jeune dans l'univers du jeu peut déclencher une perte de contrôle, une obsession et un ensemble de problèmes pouvant nuire à son fonctionnement (conflits, troubles du sommeil, échec scolaire, perte d'emploi, etc.)… auxquels peuvent s'ajouter d'importantes souffrances.
L'addiction aux jeux vidéo est reconnue comme une maladie à part entière par l'OMS depuis 2018. Bien que les jeux vidéo soient une véritable source de divertissement et de plaisir, qu'ils favorisent l'imagination et le développement de nombreuses capacités, une pratique excessive est un véritable danger.
Depuis 2015, de nombreuses études ont montrées que les jeux vidéo permettent d'améliorer la mémoire et les compétences de poursuite visuelle. Il est également prouvé que les jeux vidéo de stratégie ou de rôle améliorent notre capacité de résolution de problèmes, et notamment de nouveaux problèmes.
Déterminez le temps d'utilisation : pour les enfants jusqu'à 10 ans, le temps d'utilisation quotidien de l'écran ne doit pas dépasser 60 minutes. À partir de 10 ans, un quota de temps peut également être fixé pour la semaine - le temps consacré aux médias ne doit alors pas dépasser 9 heures par semaine.
Mais les jeux ne sont pas tous innocents, certains mettent en péril l'intégrité physique de leurs pratiquants. Le jeu de la tomate consiste par exemple à bloquer sa respiration le plus longtemps possible et parfois le jeu tourne mal et l'enfant se retrouve dans le coma.
Il s'agit d'un non-contrôle comportemental, d'une agitation pas encore régulée, qui conduit l'enfant à se mettre en danger en grimpant ou en sautant avec, en filigrane, un risque accidentel important et sans que cela ne soit intentionnel.
Il est loin le temps où l'on considérait le jeu vidéo comme étant nuisible pour les gamers. Plusieurs études ont montré qu'il est susceptible de lutter contre le stress, la douleur, ou même d'améliorer les capacités cognitives.
Cela peut dans certains cas affecter la santé mentale, avec un risque accru de dépression, d'anxiété voire de divers troubles émotionnels.
Addiction aux jeux vidéo : le joueur
Les adolescents qui manquent de confiance en eux peuvent aussi être plus “fragiles” et ressentir le besoin de se créer un monde à part où ils se sentent plus forts. De plus, de manière générale, l'environnement est un facteur éventuel de risque de dépendance aux jeux vidéo.
Bien que les jeux soient une forme de divertissement, avec le soutien et les conseils des parents, les jeux vidéo bénéficient aux enfants en les aidant à développer leur créativité, à entretenir des relations avec leurs amis et à améliorer leur réflexion stratégique.
La Nintendo Switch est un cadeau convoité à Noël. Pour les moins de 6 ans, elle stimule l'éveil, mais le temps d'écran doit être limité. De 6 à 10 ans, elle offre des défis cognitifs, avec vigilance sur le temps de jeu. Pour les ados, la supervision du contenu est essentielle.
Ce sont donc les fans d'Apex Legends qui remportent la première place du podium avec 31 % des posts exprimant un sentiment négatif. Les joueurs de League of Legends et de Call of Duty : Warzone suivent de très prêt avec 30 % de messages négatifs.
Le joueur excessif peut vivre les états suivants : dépression, anxiété, culpabilité, colère, solitude, isolement, déception, perte d'estime de soi, perte de contrôle et idées suicidaires.
Une récente étude a examiné à quel point les communautés des différents jeux sont positives ou négatives.
La cour de récréation, les temps partagés entre enfants, sont parfois l'occasion de jeux dangereux, d'expériences de mise en danger. Certains enfants veulent essayer d'aller plus vite, plus loin, plus fort. Avides de sensations fortes, ils se mettent parfois en danger au cours de leurs jeux.
7. Qui peut être touché par la pra- tique excessive des jeux vidéo ou d'in- ternet ? Il n'existe pas de profil type. La pratique excessive peut toucher toute catégorie de la population ayant un accès à internet.
Les joueurs forment un cercle et écartent le plus possible les jambes, sans les plier. Lancez un ballon dans le cercle et successivement, chaque enfant essaie de faire passer le ballon entre les jambes d'un autre joueur à l'aide de ses deux mains en formant un poing.
C'est aux parents de décider des limites qu'ils souhaitent fixer à leurs ados en matière de temps d'écran. Voici quelques valeurs indicatives: Entre 12 et 14 ans – maximum 1,5 heure par jour ou 10,5 heures par semaine. Entre 14 et 16 ans – maximum 2 heures par jour ou 14 heures par semaine.
Temps d'écran recommandé pour les enfants de 6 à 12 ans
Pour les enfants de 6 à 12 ans, les recommandations sont de limiter le temps d'écran à un maximum de 2 heures par jour. Cela inclut les activités de loisirs sur les écrans, telles que les jeux vidéo, les réseaux sociaux et la télévision.
De 9 à 10 ans: à cet âge, les recommandations vont de 60 minutes à un temps d'écran maximal de 100 minutes par jour. À partir de 10 ans: avec les enfants plus âgés, il est possible de convenir d'une limite de temps hebdomadaire. Par exemple, une heure par semaine pour chaque année de vie, sous forme de bons médias.
La dépendance au jeu vidéo désigne un éventuel trouble psychologique caractérisant un besoin irrésistible et obsessionnel de jouer à un jeu vidéo. Elle est reconnue depuis le 18 juin 2018 comme maladie par l'OMS. Elle est officialisée comme « trouble du jeu vidéo ».