Les Oiran sont des courtisanes/prostituées de haut rang, elles ont le nœud du kimono à l'avant et un habillement ostentatoire (coiffure, kimono et hauts Geta), on peut en voir défiler une lors d'un Matsuri qui se tient chaque année au début de printemps dans le quartier de Taito Nord (au dessus de Asakusa).
Il faut dire que, pour mieux leur plaire, des prostituées se prétendaient geishas. Pourtant, ce n'est pas le cas. Dès 1779, le gouvernement reconnaît officiellement le statut de geisha comme différent de celui de prostituée. Ces artistes femmes étaient considérées comme des modèles de goût et de savoir vivre.
Il n'est pas dit formellement que les geisha ne peuvent pas avoir de relations sexuelles avec leurs clients, mais cela est toujours resté officieux pour des questions de prestige et d'élégance.
Ce phénomène typiquement japonais se distingue de la prostitution « classique » par les motivations supposées des jeunes filles impliquées : plutôt qu'une source stable d'argent, c'est une source occasionnelle d'argent de poche ou d'appoint qui serait visée, souvent stigmatisée par le désir de se procurer des produits ...
Un oiran doit être bien éduqué, hautement formé à différentes compétences telles que le chado, la calligraphie, l'ikebana et le shamisen. Ils sont censés être bien versés et élégants. Si un client est intéressé à voir un Oiran, il faut passer par une ochaya pour appeler son service.
Les geishas étaient nombreuses aux XVIII e et XIX e siècles. Elles existent encore dans le Japon contemporain bien que leur nombre soit en constante diminution : estimé à 17 000 dans les années 1980, il n'est plus que d'environ 200 de nos jours, principalement à Kyōto dans le quartier de Gion.
Un chignon de cheveux lisses noirs, réalisé par un coiffeur pour une semaine (les geishas dorment pour cela sur un repose-nuque !), ou une perruque.
Elles n'ont pas le droit de se marier ni d'avoir des enfants, mais elles peuvent se choisir un amant (ou plusieurs), sans forcément qu'il s'agisse d'un client. «Certains Japonais se figurent que les geikos continuent d'avoir un danna, un protecteur riche, explique Komomo. Mais ce n'est plus forcément nécessaire.
Les Geishas sont célèbres pour le maquillage blanc de leur visage, symbole de pureté. La poudre qu'elles appliquent, par-dessus une huile à base de camomille et de clous de girofle appelée bintsuke-abura, est obtenue après broyage de grains de riz.
Protecteurs, patrons et financier d'une geisha, le mot lui-même signifie « mari ». Dans le monde des geisha (芸者), chacune bénéficie d'un protecteur financier appelé son danna.
Une okiya (置屋, maison de geisha) est l'endroit, au Japon, où logent les geishas et leurs apprenties (maiko) le temps de leur contrat (nenki), et parfois même après.
La tenue d'une geisha se compose principalement d'un kimono de soie, fait à la main et de grande valeur (il peut coûter plusieurs milliers d'euros), fermé dans le dos par un obi, cette large ceinture traditionnelle japonaise. Selon l'âge de la geisha, le nœud du obi ne se fera pas de la même manière.
Le terme oiran est alors apparu : les oiran sont également des courtisanes de haut niveau, mais sans connaissance particulière de la danse ou du chant, car sont alors apparues les geishas (« personne qui pratique les arts »), qui, sans être des courtisanes elles-mêmes, ont repris à leur compte danse et chant.
Le Yoshiwara (吉原) était un quartier célèbre d'Edo (aujourd'hui Tokyo), au Japon. Il était connu pour être le quartier des plaisirs, célèbre pour ses artistes, ses courtisanes et ses prostituées.
Il est possible de voir des geisha et des maiko dans les villes de Tokyo et de Kyoto, là où s'établissent les quartiers où elles vivent et où elles sont formées. Les quartiers de Gion, Pontocho, Miyagawacho, Kamishichiken et Shimabara sont les quartiers principaux des geisha.
geisha n.f. Danseuse et chanteuse japonaise.
La culture traditionnelle et la culture moderne japonaises reposent toutes les deux sur la langue écrite et le langage parlé. Le japonais est connu pour être très proche du dialecte des îles Ryūkyū, formant alors la famille des langues japoniques.
Le kimono des geishas est porté avec l'obi, ou la ceinture de soie qui accompagne généralement les habillements nippons. L'obi se ferme par un nœud dans le dos, c'est très important, car cela permettait de les différencier des prostituées qui nouaient la ceinture de leur habit sur le devant.
La peau parfaite des Japonaises tient aussi à leur consommation de poisson. En cause, la richesse du poisson en acides gras omégas-3, de puissants hydratants et assouplissants. Autres atouts belle peau de l'alimentation à la japonaise : les algues ! Certaines sont anti-âge, d'autres sont anti-oxydantes.
La peau blanche était synonyme d'opulence. Ce phénomène est toujours d'actualité en Chine où le travail dans les rizières et dans les champs agricoles nécessite de passer de nombreuses heures sous le soleil alors que la classe supérieure reste protégée, à l'ombre.
Le quartier Golden-gai à Shinjuku : un haut lieu de la prostitution devenu le paradis des buveurs. La partie ouest de l'arrondissement de Shinjuku à Tokyo abrite un petit quartier unique en son genre appelé Shinjuku Golden-gai.
Croiser le côté gauche sur le côté droit
Pour fermer correctement votre kimono (ou votre yukata), veillez à ce que le pan gauche soit croisé au-dessus du pan droit. Vous ne devez jamais croiser votre kimono à l'inverse, pour la simple et bonne raison que l'inverse est réservé aux personnes décédées !
Laissez le pan droit contre votre corps, réglez la longueur du pan gauche de votre vêtement, puis plaquez-le sur le pan droit. Il faut que le coin inférieur du pan gauche soit à 5 cm du sol. Fixez le yukata. Prenez le koshi-himo (fine ceinture en tissu), entourez le yukata avec au niveau de la taille.
Le kimono est l'un des symboles les plus reconnaissables de la culture traditionnelle japonaise. Vêtement standard depuis les temps anciens, le kimono est aujourd'hui porté pour apporter formalité et élégance aux occasions spéciales.
L'ORIGINE DES GEISHAS
Très nombreuses aux 18e et 19e siècles, les geishas sont avant tout des femmes raffinées et très cultivées, qui offrent leurs services aux hommes aisés en tant que femmes de compagnie, dédiant l'essentiel de leur temps à la pratique des arts traditionnels japonais.