Ainsi, la combustion du bois pour le chauffage peut causer l'émission de polluants que l'on appelle les particules fines. Il s'agit en réalité de particules volantes d'une taille inférieure à 10 microns (PM10) ou de taille inférieure à 2,5 microns (PM2,5).
A l'heure actuelle, les pompes à chaleur, qu'elles soient de type air/air ou air/eau, représentent le système de chauffage le moins polluant de par leur fonctionnement.
Le chauffage au bois rejette en moyenne : 12 fois moins de CO2 qu'un chauffage au fioul. 6 fois moins de CO2 qu'un chauffage au gaz. 5 fois moins de CO2 qu'un chauffage électrique.
Le chauffage au bois contribue notamment à la pollution particulaire, qui crée des risques pour la santé des populations (maladies respiratoires et cardio-vasculaires). Le chauffage est à l'origine de l'émission de particules primaires, qui sont directement émises dans l'air par la source de pollution.
Dès le 1er janvier 2022, un décret du gouvernement français interdira les foyers ouverts dans les constructions neuves. Si vous achetez un poêle au bois sans le label Ecodesign avant le 1er janvier 2022, il n'y a pas d'obligation de changer de modèle.
Le feu de bois émet du monoxyde de carbone (CO), des oxydes d'azote (NOx), des composés organiques volatiles (COV) ou encore des hydrocarbures polycycliques (HPA). Ces polluants sont généralement dus à de mauvaises conditions de combustion. Il est ainsi conseillé de faire brûler du bois bien sec.
Les avantages du chauffage au bois
Comparé au gaz ou au fioul, le bois est la seule source d'énergie écologique, car il est renouvelable et préserve l'environnement. Contrairement à ces énergies fossiles, il dégage peu de gaz carbonique.
Le chauffage solaire figure toujours au palmarès des chauffages les plus écologiques. Le chauffage au bois et les pompes à chaleur offrent également bien des atouts. La plupart des systèmes récents assurent aussi la production d'eau chaude sanitaire.
La norme « Flamme Verte » garantit que les composés polluants tels que les Composés Organiques Volatiles (COV) ne sont que très peu présents dans les rejets du Poêle à granulés de bois.
Un feu de bois produit en effet un certain nombre de polluants atmosphériques tels que des particules, du monoxyde de carbone (CO), des oxydes d'azotes (NOx), des composés organiques volatils (COV) ou des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).
Chauffage aux pellets : peu de risques d'incendies ou d'intoxication au monoxyde de carbone.
Le granulé, un combustible peu onéreux
Se chauffer au poêle à granulés de bois permet de réduire la facture énergétique d'un foyer si l'on remplace par exemple une ancienne chaudière à fioul ou à gaz. Les granulés de bois sont en effet la deuxième source d'énergie de chauffage la moins chère après le bois bûche.
Si votre construction maison bois n'est pas chauffée, elle va se refroidir et l'humidité va peu à peu s'installer. Dans les pièces d'eau, mais aussi dans les autres pièces de votre maison, vous allez, au fil du temps, sentir une odeur d'humidité désagréable.
Parmi toutes les chaudières présentes sur le marché, la chaudière biomasse est l'une des plus économiques en fonctionnement. Celle-ci fonctionne comme les autres : la chaleur produite après combustion va chauffer le circuit de chauffage central. Il est même possible de produire de l'eau chaude sanitaire (ECS).
Non, le poêle à bois n'est pas suffisant pour chauffer toute la maison, si... Un poêle à bois est avant tout un chauffage complémentaire à votre système de chauffe principal : gaz ou électricité. Il n'est donc pas suffisant pour chauffer toute la maison, d'autant plus si...
- En utilisant un insert cheminée dans la pièce principale, le montant tombe à 457 euros, soit une économie de 36% sur la période. - En utilisant un poêle à bûches en appoint chauffant 40 mètres carrés, le montant tombe à 471 euros, soit une économie de 34% sur la période.
Les cheminées sont les plus polluantes car la combustion y est incomplète. Une flambée produit autant de particules que 3500km effectués au volant d'un véhicule particulier diesel ! Le rendement énergétique ne dépasse pas 10 %. Ce qui signifie que 90 % de la chaleur s'échappe dans l'atmosphère.
La double combustion utilisée par certains inserts en est l'illustration. En effet, grâce à une seconde entrée d'air, les gaz résiduels de la première combustion sont brûlés permettant de meilleures performances et limitant par la même occasion l'émission de gaz polluant.
Le plan « chauffage au bois domestique performant » doit permettre d'accélérer le renouvellement des vieux poêles et des vieilles cheminées. Le plan vise le remplacement de 600 000 appareils non performants d'ici 2025 via l'installation : De poêles à bûches ou granulés performants (100 000 par an)
Que dit la loi ? La norme NF DTU 24.1 P1/A1 régit l'installation d'un poêle à bois. Elle impose une distance équivalente à trois fois le diamètre du tuyau entre celui-ci et le mur. Toutefois, un minimum de 37,5 cm doit être respecté.
Selon les normes de construction en vigueur, il faut au minimum 8 mètres de distance entre un conduit de fumée et une fenêtre de toiture. Cette règle doit être respectée pour des raisons de sécurité et praticité.