Parvenu au pouvoir par un coup d'État au cœur même de la Révolution de 1917, Lénine est l'inventeur du totalitarisme communiste : privation des libertés, police politique, massacre des «ennemis du peuple», camps de concentration, procès truqués...
- le pouvoir de la bourgeoisie est supprimé ; - le contrôle du pays est donné aux soldats, aux ouvriers et aux paysans révolutionnaires ; - les domaines des grands propriétaires (Noblesse et Église) sont confiés aux paysans, sans aucun rachat. Dès 1918, le parti bolchevik devient le parti communiste.
À partir de novembre 1917, Lénine impose une dictature communiste en Russie, provoquant une guerre civile contre ses opposants, les Russes blancs. La Russie communiste est rebaptisée URSS en 1922 et Staline succède à Lénine à la direction de l'État communiste.
La révolution d'octobre 1917 porte Lénine, chef du parti bolchevique, au pouvoir. Pendant la guerre civile, il met en place une dictature. À la mort de Lénine, en 1924, Staline élimine tous ses opposants. Seul à la tête de l'URSS à partir de 1928, il instaure un pouvoir personnel et totalitaire fondé sur la terreur.
L'idée fondamentale de Lénine est que, par le biais du matérialisme dialectique, la représentation en général devient un reflet de la réalité objective, la pensée humaine étant par conséquent capable d'atteindre « la vérité absolue qui n'est qu'une somme de vérités relatives ».
Lénine et Trotski prônaient au contraire la révolution internationale, permanente jusqu'à la victoire ; Staline développa une forme de nationalisme — ce qui était l'inverse du principe de l'internationalisme (une des bases du communisme).
Il gouverne au nom de la « dictature du prolétariat », que Lénine définit sans ambages comme « un pouvoir conquis par la violence que le prolétariat exerce, par l'intermédiaire du parti, sur la bourgeoisie et qui n'est lié par aucune loi ».
Son long règne est marqué par un régime de terreur et de délation paroxystiques et par la mise à mort ou l'envoi aux camps de travail du Goulag de millions de personnes, notamment au cours de la « collectivisation » des campagnes et des Grandes Purges de 1937.
Parvenu au pouvoir par un coup d'État au cœur même de la Révolution de 1917, Lénine est l'inventeur du totalitarisme communiste : privation des libertés, police politique, massacre des «ennemis du peuple», camps de concentration, procès truqués... Un système bien rodé, que Staline ne fera qu'amplifier.
Après la mort de Lénine, Joseph Staline s'impose comme le dirigeant de l'URSS et de l'Internationale communiste face à Léon Trotsky, achevant de mettre en place un régime politique particulièrement répressif et meurtrier.
L'attentat de 1918
L'autopsie a révélé une hémorragie cérébrale.
Friedrich Engels et Karl Marx sont les pères du communisme, un type de gouvernement socialiste révolutionnaire qui mise sur une société collectiviste, sans classes sociales ni salariat.
L'adjectif « totalitaire » (« totalitario ») apparut en Italie dès le mois de mai 1923 (on prête parfois son invention à Giovanni Amendola, opposant et victime du fascisme). Ce concept fut d'emblée un instrument de pensée et de lutte politique.
La fédération de Russie est l'État continuateur de l'Union soviétique et a notamment hérité de son siège de membre permanent au Conseil de sécurité des Nations unies.
Là encore, Lénine est dépeint comme essentiellement opportuniste et les bolcheviks apparaissent comme des hommes aspirant avant tout à la réalisation de leur pouvoir propre et peu soucieux du sort global de la classe ouvrière russe.
Mao a causé un nombre équivalent de morts, plus de 50 millions, voire bien plus. Il est responsable de l'épisode le plus meurtrier de l'histoire de l'humanité : la grande famine qu'il a déclenchée et laissée se prolonger pendant trois ans, de 1959 à 1962. Résultat : au minimum 45 millions de morts.
Ne se satisfaisant plus d'emprisonner ses "ennemis politiques" réels ou imaginaires, Staline ordonne à la police de faire sortir des hommes des prisons ou des camps de travail pour les exécuter.
Ultime épisode d'un affrontement entre l'État et les paysans commencé peu après la prise du pouvoir par les bolcheviks, la famine fut la conséquence directe de la collectivisation forcée des campagnes mise en œuvre par le régime stalinien à partir de 1929.
Nouvelle politique économique instaurée en Russie soviétique en 1921 et poursuivie jusqu'en 1929. La NEP est envisagée par Lénine et les bolcheviks au cours de l'année 1920 pour mettre fin au communisme de guerre.
En janvier 1918, il dissout l'Assemblée Constituante, crée une redoutable police politique, la Tchéka pour mater la guerre civile. Elle deviendra la GPU. Ses victimes seront d'abord les contre-révolutionnaires. Lénine crée aussi l'Armée Rouge et décide, en février 1918, le transfert de la capitale à Moscou.
«Effrayant mais nécessaire»: en 1932, Staline offre à l'Ukraine son premier génocide. Sous prétexte de financer l'industrialisation de l'URSS, Staline impose la collectivisation des terres et le contrôle de la production agricole en Ukraine.
La mort de Lénine en 1924 entraîne un conflit au sein du Parti communiste d'Union soviétique (PCUS) entre Staline et Trotski. Staline, secrétaire général du Parti, contrôle celui-ci. Il évince du Parti ses concurrents : Trotski puis Kamenev et Zinoviev et devient ainsi chef du Parti et de l'URSS.
L'ambition était de faire de la Chine l'une des plus grandes puissances du monde. Il y a dans cette idéologie beaucoup de patriotisme. Mais aussi de volonté de mettre en œuvre le communisme dans les campagnes notamment par le développement de la forme politique et économique que fut la « commune populaire » rurale.
Dans les années 1920 et 1930, des régimes totalitaires, fondés sur le contrôle total des populations, le pouvoir absolu d'un chef et la terreur, font leur apparition. Mussolini en Italie, Staline en URSS et Hitler en Allemagne imposent des dictatures où l'opposition politique est réduite à néant.
Selon Hannah Arendt la différence entre une dictature et un régime totalitaire ne se situe pas dans l'ampleur de l'arbitraire, de la répression et des crimes, mais dans le degré de contrôle du pouvoir sur la société : une dictature devient « totalitaire » quand et si elle investit la totalité des sphères sociales, s' ...