Aujourd'hui, le train français roule à deux carburants: le gazole et l'électrique. Sur les 30.000 kilomètres de lignes du réseau ferré français, 15.000 kilomètres de lignes sont électrifiées et assurent la circulation de 90% du trafic voyageur.
Concrètement, l'alimentation électrique est transmise par les voies. Ces dernières se composent de 2 rails de roulement (le long desquels circulent les roues des rames) et d'un troisième rail dit « de traction » qui fournit de l'électricité en courant continu à une tension de 750 volts au moteur de chaque rame(1).
Le troisième rail ou rail de traction est une technique de captage du courant utilisée pour l'alimentation en énergie électrique de certains systèmes de chemin de fer, utilisé en particulier dans les réseaux de métro ou de trains de banlieue.
Au-delà de l'électricité utilisée par nos trains, nous consommons notamment 165 millions de litres de gazole chaque année pour remplir les réservoirs de nos locomotives thermiques, mais également du gaz afin de chauffer nos ateliers matériel, du carburant qui alimente nos 20 000 véhicules de service, etc.
Le technicien de la voie ferrée ou opérateur de maintenance voie participe à la création de lignes nouvelles, à leur renouvellement, à leur réparation et à l'entretien de leurs abords immédiats.
Pour alimenter les trains, l'énergie électrique transite par les «sous-stations» de SNCF. Situés près des voies, ces postes alimentaires transmettent l'électricité à travers la caténaire, le fil aérien au dessus du train et le long des rails.
polariser électriquement le fer. La rouille rend le fer positif: aussi une tache de rouille est elle funeste par la prédisposition spéciale qu'elle donne au fer de se rouiller davantage. Au contraire, l'oxyde ferrosoferrique communique au fer une polarité négative et le protège contre l'action des acides faibles.
La société hydroélectrique du Midi (SHEM), filiale de la compagnie du Midi, est ainsi devenue filiale de la SNCF qui détient 99,6 p. 100 de son capital.
Les trains sont alimentés en courant alternatif haute tension ou en courant continu. L'alimentation passe par un troisième rail ou une caténaire et le retour de courant se fait par les rails de la voie ou un quatrième rail dédié.
Pour déplacer un TGV, nous avons besoin d'alimenter en électricité la LGV et d'abaisser la tension électrique. La caténaire et le pantographe permettent l'alimentation électrique entre la LGV et le TGV.
Lorsqu'un individu descend dans les voies, ce dernier peut se faire écraser, happer ou souffler au passage d'un train (même si le train ne passe pas sur la même voie, sa vitesse est telle qu'il peut entraîner la personne qui se trouve proche de lui).
La fixation se fait grâce à des tire-fonds ou des attaches élastiques. Les traverses assurent la transmission de la charge au ballast, et le maintien de l'écartement et de l'inclinaison des rails. Le travelage, c'est-à-dire le nombre de traverses au kilomètre est variable, généralement de 1 666 traverses/km à la SNCF.
Le TGV (sigle de train à grande vitesse) est une rame automotrice de conception française alimentée par caténaire et propulsée par des moteurs électriques, atteignant régulièrement la vitesse de croisière de 320 km/h sur des lignes à grande vitesse (LGV).
Le rôle des traverses consiste à maintenir l'écartement et l'inclinaison des rails tout en transmettant au ballast les charges des véhicules circulant sur les rails. Les voies sont constituées de files de rails dont l'écartement (la distance entre les deux rails) fait l'objet d'une réglementation très précise.
En France, les métros reçoivent l'électricité par les voies. Il y a trois rails, deux dites de roulement et une troisième appelée rail de traction. C'est celle-ci qui fournit l'énergie de manière continue afin d'assurer le bon déplacement du métro. Ainsi, 750 volts sont transmis dans les moteurs de chaque rame.
Appelé ballast, le lit de cailloux déposé sous les rails des chemins de fer a pour principale fonction d'assurer le confort des passagers, mais aussi et surtout des personnes habitant près des voies ferrées. Le rôle de ces pierres consiste en effet à amortir les vibrations lors du passage d'un convoi.
Une contrainte physique qui limite la vitesse maximale des TGV à environ 470 km/h. En pratique, pour éviter une usure prématurée des équipements, on limite la vitesse des TGV à 70 % de la vitessee de propagation des vibrations le long des caténaires, soit 350 km/h.
A l'instar des machines à laver les voitures, les trains sont dans un premier temps arrosés d'une base nettoyante, puis pressés entre quatre rouleaux qui, grâce à leur mouvement rotatif éliminent la poussière accumulée sur les parois, portes et vitres.
Le TGV n'est pas la seule raison de l'électrification de lignes. La desserte périurbaine a motivé certaines électrifications comme Saint-Étienne – Firminy ou Cannes – Grasse ou encore Tournan – Coulommiers.
Qui consommait le plus d'électricité en France en 2020 ? En 2020, le secteur le plus consommateur d'électricité en France restait celui des entreprises et des professionnels, représentant près de la moitié de la consommation finale (47%).
La caténaire décryptée
L'énergie est transmise à votre train par le pantographe, ce bras articulé qui frotte la caténaire avec son archet pour capter l'électricité. La caténaire est située à une hauteur de 5,20 mètres en moyenne.
Les vis et ossatures peuvent rouiller si elles ont été exposées pendant plusieurs années à une forte quantité d'humidité. Mon conseil pour l'existant : Mettre en place ce que j'ai exposé ci-dessus + pouvoir vérifier si les ossatures sont rouillées ou non, et le cas échéant les remplacer.
Le rail est un produit laminé en acier perlitique (teneur en carbone comprise entre 0,5 et 0,85 %) de dureté HB (Hardness Brinell) variant de 200 à 440, avec ou sans addition d'éléments d'alliages et avec ou sans traitement thermique, présentant une structure laminée avec un grain d'indice 7 à 9, ce qui correspond à un ...
Les rails sont des barres d'acier auquel on a ajouté du silicium pour les rendre plus résistants et du manganèse pour empêcher le magnétisme. La pose des rails sur les traverses connaît deux méthodes principales. En Europe, les rails sont fixés aux traverses grâce à des vis appelées tire-fond.