Des facteurs familiaux et génétiques sont aussi fortement suspectés. On trouve en effet un nombre élevé de formes subsyndromiques du TOC (symptômes proches des TOC) et de troubles anxieux chez les parents des patients obsessionnels. Il y a transmission génétique complexe : plusieurs gènes pourraient être en cause.
On sait que la génétique (les caractéristiques qui se perpétuent au sein des familles) joue un rôle important dans les TOC. Les personnes qui ont des membres de leurs familles souffrant de TOC ou d'anxiété risquent davantage de développer un TOC dans l'enfance.
Le TOC est causé par un ensemble de facteurs biologiques, génétiques et environnementaux. Des recherches ont montré que des changements dans le niveau et l'équilibre des substances chimiques du cerveau sont associés à l'anxiété et à d'autres troubles de même nature.
Le trouble obsessionnel-compulsif est une maladie qui se soigne. Il existe des traitements reconnus pour traiter ce trouble. Les traitements permettent aux personnes atteintes de reprendre le contrôle sur leur vie et leurs activités quotidiennes.
Le Trouble obsessionnel-compulsif (TOC) est probablement le trouble anxieux le plus grave et le plus perturbant pour la vie de la personne et de son entourage. La personne souffre d'obsessions récurrentes générant une très forte anxiété.
Quand les TOC sont très importants et invalidants, ils nécessitent une prise en charge, le plus souvent médicamenteuse, et une psychothérapie. Un médecin psychiatre peut proposer des antidépresseurs pour réguler le fonctionnement de différentes zones du cerveau impliquées dans la pathologie.
Le traitement des TOC ou troubles obsessionnels compulsifs repose sur la prise d'antidépresseurs. Une psychothérapie, agissant sur les comportements et les pensées, est aussi possible (en particulier chez les enfants). Ces deux types de traitements peuvent être associés.
En moyenne, le trouble obsessionnel compulsif (TOC) commence vers l'âge de 19 ou 20 ans, mais dans environ 25 % des cas, il commence avant l'âge de 14 ans. Ce trouble diminue souvent lorsque les enfants deviennent adultes.
Antidépresseurs : clomipramine
La clomipramine a été le premier antidépresseur à montrer une efficacité dans le TOC. Certaines études suggèrent même une efficacité supérieure de la clomipramine sur les inhibiteurs spécifiques de la recapture de la sérotonine (ISRS).
Le yoga et la méditation peuvent aider à restaurer une certaine tranquillité également. Le L-Tryptophane, acide aminé naturel présent dans l'alimentation (riz, produits laitiers, etc), est le précurseur de la sérotonine, neuro transmetteur du calme.
Tout le monde a un petit TOC
«Une personne peut avoir plus d'une obsession et compulsion, mais souvent, les gens sont poussés par une obsession dans un domaine en particulier», dit-il.
Chez les personnes qui souffrent de TOC, ces pensées seraient mal interprétées : elles leur accordent trop d'importance ou les considèrent inacceptables, immorales ou menaçantes. Ce phénomène génère une grande anxiété qui les conduit à essayer de les réprimer à travers des compulsions.
Parmi les obsessions agressives, on trouve aussi les obsessions sexuelles : la personne a des pensées perverses, pédophiles, incestueuses ou des pensées qu'elle juge immorales comme des pensées homosexuelles qui ne sont pas assumées.
Plusieurs causes peuvent être à l'origine de la palilalie : Dans la majeure partie des cas, la palilalie résulte d'un dysfonctionnement de l'articulateur. L'articulateur rassemble les organes qui intervient dans la production de la parole et comprend les lèvres, la langue, le larynx et le pharynx.
« Les obsessions les plus fréquentes chez les enfants, ce sont la contamination, la peur d'un malheur pour soi ou pour les autres et la peur d'oublier quelque chose ou de faire des erreurs. »
Deux types d'antidépresseurs sont utilisés : certains inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (IRS) et un antidépresseur imipraminique, la clomipramine (Anafranil et ses génériques). Les antidépresseurs semblent plus efficaces sur les idées obsédantes que sur les compulsions.
Le mécanisme des pensées obsessionnelles
Ces pensées récurrentes ne concernent pas seulement quelque chose qui nous est déjà arrivé, mais aussi des préoccupations qui souvent ne sont pas liées à la réalité mais plus à la peur de l'inconnu, à l'anxiété et au stress.
Le diagnostic doit être posé par un psychiatre afin d'organiser la stratégie thérapeutique (voir sur cette page pour les différences entre psychiatre ou psychologue) Les médicaments, notamment les Antidépresseurs de type ISRS et la psychothérapie sont recommandés pour soigner les TOCs.
Pour aider la personne à vivre avec ses TOCs, il faut en premier lieu garder toujours à l'esprit qu'elle ne contrôle pas ces pensées et ses rituels et que, au contraire, elle lutte en permanence contre eux. Pour cela, il lui faut agir progressivement, à son propre rythme, si elle ne veut pas se décourager.
Il est évoqué une maladie psychiatrique dans les TOC, les Troubles Obsessionnels Compulsifs. Le cerveau dysfonctionne, et près de 2% de la population en souffrirait. Pour résumer, un TOC entraîne un rituel alors qu'un TIC est un geste incontrôlé et automatique.
Dans le TOC du couple, l'obsession sur la relation de couple et sur le partenaire concerne plusieurs aspects : Les doutes obsessionnels sur toutes les questions relatives au couple ; Des préoccupations intenses sur la relation de couple ; Des vérifications multiples et récurrentes.