Les vaches se mettent à boire plus, c'est le signe de stress thermique le plus notable. Elles vont aussi suer et haleter davantage. Les vaches ne suent qu'à 10 pour cents du taux de transpiration des humains. Elles ont donc du mal à évacuer la chaleur, ce qui les rend sensibles au stress thermique.
Comme elles ne transpirent pas, les vaches sont très sensibles aux conditions climatiques actuelles. Leur température corporelle est régulée par le seul travail des poumons.
Comme tous les mammifères, les vaches sont des animaux à sang chaud et ont besoin de maintenir une température corporelle constante. La température rectale normale d'une vache se situe autour de 38 °C (101 °F).
Comme les humains, les vaches supportent mieux une chaleur sèche qu'une chaleur humide : en France, une majorité de bovins vivent sous des climats océaniques, avec une humidité comprise parfois entre 70 et 80 %, et, donc, un stress thermique qui survient dès 21 °C.
Différentes manifestations permettent de détecter les chaleurs : les chevauchements, les mugissements, beuglements, l'augmentation de l'activité, le léchage et le reniflement, la vulve enfle et devient rouge, l'écoulement de glaires, la vache pose le mufle sur le dos.
Les bovins présentent des saignements pendant les chaleurs ou juste après. Les menstruations de la femme quant à elles apparaissent pendant la phase lutéale du cycle, lorsque la muqueuse utérine se détache en l'absence d'ovule fécondé.
La vache en début de chaleur qui monte les autres ne se laisse donc pas elle-même monter et n'est pas encore en période de réceptivité ; la vache qui monte peut être en chaleur ou peut ne pas être en chaleur.
Elles ne craignent ni la pluie, ni le froid grâce à leur toison qui s'épaissit et se densifie. Mais lorsque le mauvais temps dure, accompagné de vent, elles ont tendance à se diriger vers un abri afin de ne pas être complètement trempées et de ne pas souffrir du froid.
Pas de panique : les vaches dégagent beaucoup de chaleur et ne souffrent pas du froid. À l'abri des courants d'air, dans une zone sèche, ces conditions de vie sont très bonnes. »
Presque comme nous, les vaches perdent leur appétit et souffrent quand elles sont exposées au soleil : « elles sont habillées en cuir, elles ne transpirent pas partout comme nous. Il faut trouver d'autres solutions », nous confie l'éleveur. « Elles s'agglutinent pour se retirer les mouches et se salissent.
Les mères pleurent toute la journée et la nuit pour leurs bébés perdus, souvent pendant de nombreux jours. Les veaux femelles sont détenues séparément, parfois dans des bâtiments adjacents, elles appellent leurs mères en même temps, ce qui crée un bien triste refrain."
Le temps chaud et humide réduit la production laitière des vaches et le taux de gain des animaux en croissance due à une baisse de la consommation alimentaire. Les bovins au pâturage bénéficient donc de la présence de zone d'ombre au moment le plus chaud de la journée.
La température normale du bovin adulte est de 38 à 39°C (38,6°C en moyenne). Elle se prend par voie rectale, en appliquant bien le thermomètre contre la muqueuse pendant une minute.
Les animaux à sang froid, comme les tortues, les serpents, les amphibiens et les insectes ne suent pas. Ils sont dépendants du milieu ambiant pour réguler leur température corporelle.
Les chevaux sont les seuls animaux qui transpirent de la façon la plus semblable à celle des humains. Comme vous l'avez dit, il existe plusieurs types de sueur, libérés sur différentes parties du corps. Nous avons deux principaux types de glandes sudoripares, eccrine et apocrine.
Comme expliqué plus haut, les primates, comme les bonobos ou chimpanzés, transpirent comme l'être humain. Les chevaux eux aussi utilisent cette méthode pour évacuer la chaleur. Et c'est tout ! Les autres animaux utilisent donc l'halètement, afin d'évacuer leur chaleur corporelle.
Les vaches souffrent ainsi fréquemment d'inflammations douloureuses de leurs pis, ou mammites. C'est pourquoi l'on retrouve des niveaux plus élevés de pus et de bactérie dans leur lait. L'effort des grossesses continues épuise les vaches et les rend souvent boiteuses.
Les vaches n'ont pas besoin de beaucoup de sommeil. Par jour, elles ne dorment qu'environ 30 minutes en sommeil profond qui est divisé en 6-10 courtes périodes. Néanmoins, elles sont couchées jusqu'à 10 heures par jour.
L'aire centrale en forme de strie de la rétine des bovins leurs permet de déceler des mouvements imperceptibles pour l'homme. De plus le fait de paître dans le même sens permet de garder un contact visuel avec le reste du troupeau, cela augmente la vitesse de réaction du troupeau face au danger. »
Quand les vaches sont couchées, y va mouiller : Dicton québécois que l'on retrouve sous différentes variantes un peu partout ailleurs dans la francophonie. C'est un dicton qui dit que si les vaches s'allongent, c'est qu'elles anticipent une averse et qu'il va bientôt pleuvoir.
- Car l'endroit est frais : « Les bovins se rafraîchissent le corps par le dessous du ventre. Elles se couchent donc à des endroits où le sol est frais et humide.
Comme de nombreux animaux, les vaches développent des systèmes d'adaptation au froid à l'arrivée de l'hiver : un pelage plus épais, une couche de gras isolante et un métabolisme plus sollicité, donc des besoins en nourriture plus importants.
Ce qu'elle voit
La vision est le sens prédominant chez la vache. Celle-ci, tout comme le porc, a une vision panoramique de 300º, avec une zone de non-visibilité de seulement 60º (voir la figure 1). En comparaison, l'être humain a un champ de vision d'environ 180º.
Autre aspect, le léchage. Les bovins se lèchent beaucoup entre eux pour marquer leurs liens d'affinités. C'est également important pour l'hygiène et cela leur permet de ralentir leur rythme cardiaque (important lors de période de stress).
C'est donc principalement par les mouvements de la tête et du corps qu'ils s'échangent des informations [3]. Par leur posture, les vaches signalent leurs intentions aux autres : agressivité (tête penchée et cornes vers l'avant), soumission (cou et tête baissé), curiosité (tête haute, cou étiré et museau en avant), etc.