L'information sensorielle perçut par une partie du corps se répercute sur le métamère et dans la chaine nerveuse centrale traversant le métamère. Comme de nombreux invertébrés, le ver de terre a des réactions qui s'apparentent à la nociception. Mais réagir mécaniquement à la douleur n'est pas souffrir.
Les vers sont des invertébrés et sont insensibles à la douleur. Ils ressentent les choses mais sans pour autant en souffrir ! Bien sûr, le ver se tortille quand on l'enfile sur l'hameçon, mais c'est là un simple réflexe et non une réaction liée à la douleur.
Même si cela n'est pas forcément évident à l'oeil nu, les deux extrémités d'un ver de terre ne sont en effet pas équivalentes : il a, comme nous, une « tête » et un « derrière » !
Les vers de terre perdent leur azote régulièrement sous forme d'ammoniac (urine) et cet azote perdu par les vers de terre passent très vite dans les plantes à faible dose du fait de la proximité des racines et des galeries.
Le ver possède 4 cœurs et 3 paires de reins ! Le ver de terre ne possédant pas d'yeux, il se repère au moyen d'organes sensibles à la lumière. Son corps est formé de segments. C'est-à-dire de petits anneaux qui entourent toute la longueur du corps.
Les vers ne dorment jamais. Les vers de terre n'ont pas d'yeux. Les œufs de vers de terre peuvent survivre dans des conditions climatiques très difficiles pendant de très longues périodes, hibernant quand toutes les conditions sont réunies.
Il faut quelques semaines à plusieurs mois, selon l'espèce, pour que les jeunes vers de terre éclosent. Le ver de terre Lumbricus terrestris (le fameux lombric commun) s'accouple une fois par année en formant 5 à 10 cocons contenant chacun 1 œuf. Ils peuvent vivre entre 4 et 8 ans !
Claire Le Bayon, est-il vrai que les vers de terre n'ont pas de sexe ? Faux ! Les vers de terre sont hermaphrodites, soit mâle et femelle à la fois.
Accouplement. Lorsque le ver de terre s'accouple, seuls ses organes reproducteurs mâles sont matures. Il échange ses spermatozoïdes avec son partenaire et les stockent dans des petites poches internes appelées spermathèques. Une fois cette opération achevée, les deux vers de terre se séparent.
2 - Ennemis et prédateurs : les serpents, les oiseaux, les taupes, les crapauds et même les renards mangent des vers de terre. Les coléoptères, les sangsues, les limaces, entre autres, sont aussi des prédateurs. Certains types d'acariens paralysent les cocons de vers de terre.
Gardons, brèmes, perches, sandres mais aussi brochets, font les frais de ces techniques pendant ces saisons. D'ailleurs, dans ces étendues d'eau, quand les eaux sont hautes, la bombette est vraiment la technique la plus efficace. Plus universel que toute autre esche, le ver se pratique en toute saison.
Les lombrics se nourrissent de nombreuses formes de matières organiques, par exemple tontes de jardin, épluchures de légumes, des feuilles en décomposition, marc de café, coquilles d'oeuf et des organismes vivants tels que les nématodes, les protozoaires, les rotifères, les bactéries et les champignons.
Les anéciques (10 à 30 cm de profondeur), de grande taille, rouges, gris ou bruns, sortent de terre chaque nuit pour y chercher la matière organique dont ils se nourrissent, vident leur intestin en faisant un « turriculée » (riche en nutriments – azote, phosphore, potassium, magnésium et calcium – facilement ...
Oui, le ver de terre possède à l'avant de son corps un collier de nerfs qui lui sert de cerveau ! Il est relié à une chaîne nerveuse qui se trouve dans sa face ventrale du ver. Et au niveau de chacun de ses anneaux, cette chaîne forme un renflement.
Cependant, ce système comme tous les procédés biologiques, est sensible aux pics de toxicité des eaux usées : les vers meurent s'ils sont nourris avec des eaux contenant du mercure, du cuivre ou de l'arsenic. Ce sont donc de bons indicateurs de l'écotoxicité.
Non. Les coquillages n'ont pas de système nerveux central et ne peuvent donc pas ressentir de la douleur.
Les vers de terre sont hermaphrodites et leur reproduction est généralement sexuée. Deux individus adultes s'échangent leurs spermatozoïdes et après quelques jours, le clitellum sécrète un cocon de mucus qui sort au niveau de la tête, entraînant avec lui les spermatozoïdes et les œufs qui vont se féconder.
- Les vers de terre peuvent aussi respirer dans l'eau. Mais ils fuient tout de même par peur de l'asphyxie, car l'eau de pluie tiède contient une faible proportion d'oxygène ».
La nourriture préférée des vers de terre est la cellulose. Déposez à la surface du sol : feuilles mortes, tontes de gazon, épluchures de cuisine, mauvaises herbes... . Si vous manquez de matière première, des cartons (bruns, sans scotch, sans inscriptions) feront l'affaire, c'est pratiquement de la cellulose pure !
Un aliment apprécié
Cela peut paraître étonnant, mais le « poisson pénis » se mange ! C'est un met très prisé en Asie où il sera consommé soit cru, soit cuit. En outre, il aurait apparemment le goût d'andouillette et produirait des effets aphrodisiaques lors de son ingestion.
Les vers de terre dans le jardin
En creusant leurs galeries ils permettent une bonne aération du sol, une circulation de l'eau optimale et un meilleur développement des racines dans cette terre ameublie : leur rôle est essentiel.
Asticots (larves d'insectes)
Article détaillé : Asticot. Certaines larves d'insectes ont une apparence de ver, comme le ver blanc qui est en fait la larve d'un coléoptère, ou le ver à soie qui n'est autre que la chenille du bombyx du mûrier.
Avec l'abaissement des températures hivernales, les vers de terre s'enfouissent dans les profondeurs du sol pour se protéger du froid. Ils hibernent quand la température approche le point de congélation. A la surface du sol, le lombric gèle et meurt.
Les asticots sont les larves d'une mouche ou d'un moustique. Il arrive que les mouches mettent au monde des larves vivantes, mais le plus souvent, les larves sont issues d'un œuf que la mouche pond dans des matières organiques en décomposition. Après cinq mues, l'asticot devient plus foncé et se transforme en pupe.