Un véhicule électrique ne pollue presque pas. En fonctionnement, celle-ci n'émet pas de gaz à effet de serre. De plus, le véhicule électrique ne produit pas de nuisances sonores comme le fait un véhicule thermique.
Bien que la voiture électrique en tant que telle ne pollue pas, sa fabrication, quant à elle, pollue plus que pour une voiture traditionnelle. L'extraction de certains matériaux nécessaires à la fabrication des batteries ainsi que leur construction vont polluer, c'est indéniable.
L'électricité, seule source d'énergie d'une voiture électrique, pollue nettement moins que l'essence et le diesel. En France, parcourir 100 kilomètres en voiture électrique rejette indirectement 0,85 kg de dioxyde de carbone (16 kWh à 74 g CO2/kWh*).
La faible autonomie des voitures électriques
En effet, une batterie pleine, selon les modèles permet de parcourir environ entre 50 et 500 kilomètres, ce qui est insuffisant pour les longs trajets, et qui fait pâle figure face aux modèles thermiques à l'autonomie de 1000km et plus.
Celles-ci vont de 8 à 10 ans, soit environ 160 000 km. Si l'âge est habituellement l'unité de mesure de vie d'un appareil, ce n'est pas le cas avec une batterie lithium-ion. Vous pouvez vous baser sur le kilométrage, mais cela ne suffit pas pour connaître la durée de vie de la batterie des véhicules électriques.
Selon une étude réalisée par l'UFC (L'Union Fédérale des consommateurs) Que-Choisir en juin 2021, un véhicule électrique neuf permettrait d'économiser jusqu'à 1 750 € sur une durée de 4 ans, comparé à une voiture à essence.
À l'inverse, les véhicules électriques n'émettent aucun polluant. Dénués de pots d'échappement, il n'y a donc pas de combustion. Néanmoins, la voiture électrique émet des particules liées à l'abrasion des pneus sur la route et à l'utilisation des freins (environ 10 % d'émissions de PM2. 5).
elle émet de grandes quantités de gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique; elle nuit à la qualité de l'eau, à la biodiversité et aux habitats des espèces.
Les matériaux utilisés pour la batterie de la voiture électrique proviennent d'industries polluantes. Dans la fabrication des batteries, on compte plusieurs minéraux comme le lithium, le cobalt, le nickel ou encore le cuivre. Or, ces industries sont fortement pointées du doigt, car elle engendre de la pollution minière ...
Concrètement, cette mesure, qui doit contribuer à atteindre les objectifs de réduction de 55% des émissions de CO2 d'ici à 2050, mettra fin à à la commercialisation de voitures et véhicules utilitaires légers essence et diesel dans l'Union européenne à partir de 2035, ainsi que des hybrides (essence-électrique).
La mise en place de l'infrastructure nécessaire aux stations de recharge d'ici 2026 sera également un défi (malgré les allégements fiscaux). Les experts prévoient qu'avec un million de véhicules électriques, la consommation d'électricité augmentera d'environ 5 % (4 TWh).
Mais en prenant en compte le cycle de vie total moyen (estimé à 150 000 km), la voiture électrique reste une solution “propre” : elle émettrait au total une dizaine de tonnes de CO2, contre 22 pour une voiture diesel et 27 pour une voiture à essence.
En 2021, l'International Council on Clean Transportation a analysé les marchés américain, européen, chinois et indien et ont conclu très clairement que sur l'ensemble de leur cycle de vie, les voitures électriques émettent moins de CO2 que les thermiques.
Pour conclure, qui pollue le plus ? Comme vous avez pu le constater, la réponse ne peut pas être aussi simple. Nous savons que le diesel émet moins de dioxyde de carbone et de monoxyde de carbone que l'essence, mais il émet davantage d'oxydes d'azote.
Pire, en étant rechargé en Pologne, le monstre américain émettrait 280 g CO2eq par kilomètre contre 98 g pour la voiture d'Elon Musk. En France et en Suède, la Tesla émettrait, du fait de sa recharge, respectivement 7 et 4 g CO2eq contre 21 et 12 g CO2eq pour le Hummer.
LE CHARBON
est la source d'énergie la plus émettrice de CO2 (1 123 kg par tonne équivalent pétrole), devant le pétrole (830), le gaz naturel (651), le solaire photovoltaïque (316), l'éolien (32) et le nucléaire (19). (Sources : Nations unies, Ademe, EDF).
Le gaz naturel est actuellement l'énergie fossile la moins polluante, puisque sa combustion émet principalement de la vapeur d'eau et une quantité réduite de CO2. Le gaz naturel génère en effet 30 à 50 % d'émissions de CO2 en moins que les autres combustibles fossiles.
Le chauffage solaire figure toujours au palmarès des chauffages les plus écologiques. Le chauffage au bois et les pompes à chaleur offrent également bien des atouts. La plupart des systèmes récents assurent aussi la production d'eau chaude sanitaire.
Pour les pays exportateurs de ce métal, à savoir principalement l'Australie, le Chili, l'Argentine, la Bolivie, le Tibet et l'Afghanistan, l'enjeu économique est plus qu'alléchant… Or, l'extraction du lithium, très énergivore en eau, entraîne de nombreux problèmes, comme la pollution des sols et le pillage des réserves ...
En moyenne, on estime que la voiture électrique émet 100 g de CO2e par kilomètre. Le même modèle propulsé à l'essence rejette 200 à 250 g CO2/km. Soit deux fois plus !
Un véhicule électrique consomme entre 12 et 20 kWh/100 km et le prix au kilowattheure est d'environ 0,1582 € TTC. Ainsi, le coût moyen d'un trajet de 100 km sera de 3 €.
Quelle fréquence d'entretien d'une voiture électrique ? Il est conseillé de procéder à la révision d'une voiture électrique tous les 30 000 kilomètres, contre en moyenne 15 000 kilomètres pour une voiture à moteur essence et 20 000 kilomètres pour un diesel.
Une batterie standard neuve coûtera entre 100 et 150 euros. En revanche, une batterie de voiture neuve de qualité supérieure coûtera entre 175 et 1 500 euros !
En tête des voitures «essence» les moins polluantes, on retrouve trois Mitsubishi : Mitsubishi 1.2 MIVEC (71ch) AS&G IN & INVITE MY22 (112 CO2/km) ; Mitsubishi 1.2 MIVEC (71ch) AS&G INTENSE MY21 (116 CO2/km) ; Mitsubishi Space star red LNE édition MY22 (116 CO2/km).
Les futurs e-3008, e-308 e-c3 et e-DS4 devraient pointer leur nez en 2022. L'ensemble de ces modèles est équipé d'une motorisation électrique comprise entre 110 et 136ch. Renault propose actuellement sa voiture Renault Zoé version restylée comme premier prix, qui devrait disparaitre d'ici 2024.