L'éthique, quant à elle, n'est pas un ensemble de valeurs ni de principes en particulier. Il s'agit d'une réflexion argumentée en vue du bien-agir.
Dans une perspective éthique, une valeur représente ce qui inspire, motive et guide nos décisions et nos actions dans nos rapports avec autrui. Elle constitue la fin visée par la décision ou l'action envisagée et se traduit verbalement comme raison d'agir et comme sens de l'action (Legault, 1999).
Les valeurs éthiques sont, entre autres, l'intégrité, la probité et le désintéressement. Finalement, les valeurs liées aux personnes réunissent des qualités comme l'ouverture d'esprit, la justice et le courage.
L'objectif de l'éthique, c'est le respect, la protection, la promotion de la personne humaine : non seulement des personnes concrètes, existantes, mais encore de la personne, de ce qui en constitue la nature, les éléments, la valeur, la dignité.
Les valeurs morales sont les règles et principes qui édictent rigoureusement la conduite et les mœurs appropriées pour être bon, faire le bien et vivre ensemble dans le respect fondamental de l'autre.
Parmi ces valeurs, on peut citer dix qui sont les plus importantes, il s'agit du respect, de l'amour, de la liberté, de la paix, de la justice, de l'équité, de la tolérance, de la responsabilité, de l'honnêteté et de la loyauté.
Par exemple, le christianisme propose un ensemble de valeurs (la charité, le pardon) et de principes (« Aime ton prochain comme toi-même ») devant guider l'agir humain. Pour y référer, on parle de la « morale chrétienne ». L'éthique, quant à elle, n'est pas un ensemble de valeurs ni de principes en particulier.
Ensemble de principes moraux. Synonyme : morale, moralité.
Qu'il s'agisse des limites écologiques, démographiques, économiques, ou des limites qui sont induites par diverses formes d'inégalité ; ou encore des limites intérieures ou biologiques, celles des interventions dans le corps humain, le recours à une réflexion éthique, propre à fonder la légitimité des actions, apparaît ...
Une analyse éthique peut jouer un rôle important dans l'identification des intérêts des êtres humains et autres et de la valeur de l'écosystème dans son ensemble.
Ne pas respecter la morale.
L'éthique chez les Anciens
Les premiers à l'étudier furent les Présocratiques, puis surtout Socrate, qui peut être considéré comme le premier philosophe de l'éthique. Platon est le penseur de l'Idée du Bien, en tant que lumière et possibilité d'accès à la connaissance.
Ces valeurs humaines sont notamment le respect, l'acceptation, la considération, l'appréciation, l'accueil, l'ouverture, l'entraide, la réciprocité, la solidarité, l'écoute, la bienveillance, l'empathie, la fraternité, l'affection et l'amour envers d'autres êtres humains.
En affaires, l'éthique détermine la meilleure ligne d'action qui reflète ces valeurs morales. Une petite entreprise doit établir un code de conduite éthique et mettre en œuvre un programme qui favorise l'adhésion au code.
La réflexion éthique est ici nécessaire pour guider l'action collective. Les enjeux éthiques touchant la vie et la mort ne sont pas les seuls que rencontre la société. Des enjeux surgissent dans différents domaines, comme l'environnement.
Les principaux sont l'éthique appliquée, l'éthique normative et la méta-éthique (ou éthique fondamentale). L'éthique normative et la méta-éthique appartiennent à la philosophie et s'intéressent aux fondements de la morale. On les regroupe donc sous l'expression « philosophie morale ».
La réflexion éthique permet de déterminer les valeurs qui constituent des raisons d'agir acceptables par l'ensemble de la société, par les personnes qui partagent l'idéal de pratique et, au niveau particulier, par les personnes et les groupes touchés par une décision.
L'origine. Le mot éthique vient d'un mot grec signifiant « qui concerne la morale, les mœurs ». C'est donc sans surprise qu'éthique a désigné initialement, en philosophie, la science de la morale.
On se trouve alors vraisemblablement face à un problème éthique où la pesée des différentes valeurs diffère d'une personne à l'autre. D'autres fois, face à certains choix que le patient ou le professionnel doit prendre, il ressent une sorte d'incertitude ou d'inconfort, que l'on pourrait qualifier d'inconfort moral.
Étymologie : du latin ethicus qui signifie moral, issu du grec ethikos. Qui respecte certaines valeurs. Exemple : Ces vêtements éthiques sont conçus à partir d'un coton biologique issu du commerce équitable.
L'éthique fait référence aux valeurs (intégrité, impartialité, respect, compétence et loyauté) permettant de veiller à l'intérêt public.
Amorale est le féminin du mot 'amoral' qui est apparu au cours de 1885, formé à partir du préfixe privatif 'a' et de 'moral'. Il... s'agit d'un adjectif qualifiant une personne qui est indifférente à la moralité et à l'éthique.
L'éthique professionnelle est une branche de l'éthique appliquée qui traite précisément des professions. Ricœur (1991) définit l'éthique comme une sagesse pratique dont l'ambition est « la visée de la vie bonne, avec et pour les autres, dans des institutions justes ».