Si vous rencontrez une problématique de santé ou de handicap comme une lombalgie, une hernie discale, une cécité, un cancer, un diabète.. Cette situation peut être reconnue comme un handicap et vous pouvez alors entamer une démarche de reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé.
Si la hernie discale n'est pas d'origine lombaire, il faut qu'elle entraîne un taux d'incapacité supérieur à 25% et qu'elle soit d'origine professionnelle pour qu'elle puisse être reconnue comme maladie professionnelle.
En définitive, oui vous pouvez travailler avec une hernie discale. En revanche, tout dépend du degré d'intensité de vos douleurs, à quel niveau cela intervient et des symptômes que vous présentez.
Une commission (la CDAPH) détermine le taux de cet handicap. Le montant de l'AAH s'élève dorénavant à 956,65 euros par mois au maximum (contre 919,86 auparavant) mais peut être abaissé selon les ressources du bénéficiaire.
En particulier, c'est auprès des MDPH qu'il faut déposer un dossier de demande de prestation (Cerfa n° 15692*01), qui sera étudié par une commission dédiée en vue d'évaluer le degré d'incapacité de la personne demandeuse (ou pour laquelle la demande est faite).
Quelles sont les maladies invalidantes ? Maladies cardiovasculaires, diabète, insuffisance rénale chronique, hépatites, cancers, maladies respiratoires, sclérose en plaques, maladies de l'appareil digestif, VIH…
Si vous avez été reconnu handicapé pendant plusieurs années, vous avez peut-être la possibilité de partir à la retraite avec un taux maximum (c'est-à-dire 50% du salaire annuel moyen que l'on soit ou non en situation de handicap) dès l'âge de 55 ans, soit bien avant l'âge légal qui se situe aujourd'hui à 62 ans.
Les patients souffrant d'une forme d'arthrose comme la coxarthrose ou l'arthrose des doigts, peuvent demander le statut de travailleur handicapé. Pour se faire, ils doivent s'adresser à la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) dont ils dépendent.
Lorsqu'il y a une faiblesse sur ce disque, une hernie discale peut se former, et venir comprimer la racine nerveuse issue de la colonne lombaire. Ainsi, la hernie discale L5 S1 correspond à une défaillance du disque intervertébral situé entre la dernière vertèbre lombaire (L5), et le sacrum (S1).
Lorsque la hernie discale se situe au niveau du bas du dos, la douleur dans une jambe (la « sciatique ») peut s'accompagner de raideur, de sensations de brûlure, de fourmillements ou d'engourdissement dans la jambe ou le pied.
Symptômes : des douleurs en barre dans le bas du dos
Une hernie discale, c'est-à-dire une protusion du disque intervertébral, peut également survenir. Elle est accompagnée de fourmillements au niveau de la jambe atteinte par la sciatique.
Cette pathologie du dos peut entraîner des sciatiques très douloureuses, mais celles-ci guérissent souvent spontanément. Qu'est-ce qu'une hernie ? La hernie discale est souvent considérée comme grave.
Les épisodes de lombalgies, dorsalgies et cervicalgies durent de 15 jours à 3 mois. Ils peuvent se faire plus fréquents puis devenir chroniques. Chez certaines personnes, les douleurs sont si importantes qu'elles constituent un véritable handicap dans la vie personnelle ou professionnelle.
L'arrêt de travail est d'un mois pour les professions n'obligeant pas à réaliser des travaux de force, et de 2 mois pour les professions avec travaux de force comme maçon, terrassier, jardinier etc.
Le plafond pour percevoir l'AAH est actuellement fixé à 10 843,2 euros pour une personne seule sans personne à charge. Ce plafond est majoré de 5 421,6 euros par enfant à charge. Si le demandeur ne touche aucun revenu, il recevra le montant maximal de l'AAH.
Les personnes reconnues inaptes à exercer une activité professionnelle ont droit à leur retraite de base à taux plein (50% de leur revenu moyen) dès 62 ans, âge légal de la retraite.
Si vous êtes atteint d'une incapacité permanente d'au moins 10 % à la suite d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle, vous avez droit, sous certaines conditions, à une retraite à taux plein à 60 ans. Et cela quel que soit votre nombre de trimestres d'assurance retraite.
A part d'un point de vue administratif : c'est l'assurance maladie qui s'occupe de l'invalidité (en fonction des cotisations) et c'est la MDPH qui s'occupe du handicap (en fonction des ressources).
Depuis le 15 juin 2021 l'assuré peut réaliser cette démarche entièrement en ligne directement sur le site internet de la Sécurité Sociale. Par ailleurs tout médecin, généraliste ou spécialiste, peut transmettre une demande d'invalidité pour un patient au médecin conseil de la Sécurité Sociale.
Pour éviter une interruption de vos droits, nous vous recommandons de déposer une demande de renouvellement 6 mois avant la fin de validité de vos droits en cours.
Le taux d'incapacité est déterminé par la Caisse primaire d'assurance maladie (CPAM) en collaboration avec les Maisons départementales pour le handicap (MDPH).
Le taux d'incapacité : un fonctionnement par seuil
Inférieur à 50 % : Des troubles légers ou modérés. Le handicap est reconnu mais ne donne pas le droit à des aides. De 50% à 80% : Des troubles importants qui entraînent une gêne notable dans la vie sociale (compensée ou non par un traitement par exemple).