Dans les textes bibliques, l'homme est perçu comme une créature privilégiée. C'est cette pensée qui domine au Moyen Âge. Dieu a créé l'homme à son image, et si les animaux sont également des créatures divines, Dieu a offert la terre et les animaux à l'homme. L'homme est donc jugé supérieur à l'animal.
Pour Descartes, l'animal est un corps sans esprit, comparable à une machine. A la différence de l'homme, l'animal est absolument incapable de dire : "Je pense donc je suis." La pensée, exprimée par le langage, manque à l'animal. En cela, l'animal est non seulement différent, mais inférieur à l'homme.
Souvent, le monde animal nous paraît beaucoup plus libre que le monde des Hommes car il y a une absence de contrainte sociale. L'animal fait ce qui lui plait, c'est à dire il suit ses instincts, il n'a pas de barrière morale, il a une liberté physique lié à son indépendance (déf. : ne dépendre de personne pour vivre).
L'Homme appartient au règne animal : c'est un organisme pluricellulaire. Il fait partie de l'embranchement des vertébrés. Il est doté d'un squelette interne, avec une colonne vertébrale et des vertèbres. Tous les vertébrés se caractérisent ainsi (les autres animaux sont qualifiés d'invertébrés).
Les hommes se sont considérés comme supérieurs aux femmes parce qu'ils les ont traité comme de simples corps, comme des ustensiles pour pouvoir eux même se reproduire. Il ne s'agit pas là d'une posture féministe, mais d'une approche ethnologique que l'on doit à Françoise Héritier.
Aimer pour se construire
Les humains l'utilisent pour combler un manque aussi bien matériel qu'immatériel qu'ils sont incapables d'assouvir eux-mêmes. L'homme ne sait pas vivre seul et nécessite la présence d'autrui à ces côtés pour vieillir avec lui. L'amour rassure, d'où cette recherche effrénée par l'Homme.
La présence d'un animal va permettre de travailler à partir des relations « élémentaires » (la peur, la confiance, la réciprocité, etc.) et de construire du sens à partir de cela.
Ce qui distingue l'être humain des autres animaux est, classiquement, le fait qu'il possède la raison et le langage. De nombreux éléments remettent cependant en question ce partage bien établi, entre nature et raison.
Ainsi l'homme n'est pas animal par le corps, et humain par l'esprit ; il est un esprit incarné dans une corporéité originale, ou un corps tout entier spiritualisé. Il est une unité fonctionnelle, et non pas la réunion de deux substances hétérogènes.
En d'autres termes, être «raisonnable » signifie ici posséder une Raison, c'est-à-dire cette « activité pensante » qui nous permet de comprendre et de juger correctement. Cette citation signifie donc que ce qui nous distingue des autres espèces est entre autres cette aptitude à la pensée et au raisonnement..
Le raisonnement de Descartes, c'est que reconnaître une conscience à l'animal conduit à nier toute différence entre l'homme et l'animal. En effet, l'essence de l'homme, c'est la conscience, ou la pensée. Si l'animal aussi a une conscience, il n'y a plus de différence. L'homme n'est alors rien de plus qu'un animal.
Il n'est donc pas un animal comme les autres puisqu'il est capable de science! Ce qui frappe, c'est le gouffre qui sépare Homo sapiens de toutes les autres espèces, si «intelligentes» soient-elles.
Fossé représenté par la pensée et le langage, car ce qui distingue l'homme de l'animal c'est la conscience. On peut parler de dualité : d'un côté l'âme, la conscience, la parole, spécifique à l'humain, de l'autre le corps purement matériel et mécanique chez l'animal.
La pensée animale
Il ne fait guère de doute que les animaux réfléchissent. Leur comportement est trop sophistiqué pour n'être qu'instinctif. Mais il est extrêmement difficile de déterminer avec précision ce à quoi ils pensent. Notre langage humain n'est pas adapté à l'expression de leurs pensées.
Selon Marx, “les animaux ne travaillent pas car ils n'ont pas conscience de leur activité.” Il prend notamment l'exemple des abeilles, qui ne seraient que “les vecteurs des lois de la nature” en répétant au fil des générations le même schéma dans la construction de leurs ruches.
Comme chez les humains, la conscience animale pourrait être décrite au mieux comme le produit émergent de l'interaction de différentes couches fonctionnelles, constituées par des compétences percepti- ves, attentionnelles, mnésiques, émotionnelles et évaluati- ves.
C'est Aristote qui, dans La Politique, le premier a qualifié l'homme de “Zoon Politikon”. Voici l'explication de cette citation.
Les devinettes des animaux de la forêt
La grenouille parce qu'elle dit toujours quoi, quoi.
Les animaux ne sont pas des meubles. Leur statut d'êtres vivants doués de sensibilité est inscrit dans notre code civil depuis 2015. Mais le droit français continue à considérer l'animal comme une chose.
Ils ont conscience que quelque chose ne tourne pas rond. » Les scientifiques ont découvert un nombre croissant d'espèces, des girafes aux chimpanzés, dont le comportement indique qu'elles sont frappées par la tristesse. Les éléphants, par exemple, font des allers-retours auprès du corps d'un congénère décédé.
D'un point de vue religieux, le christianisme soutient traditionnellement que les animaux n'ont pas de vie après la mort. Néanmoins, le pape Jean-Paul II a affirmé en 1990 que les animaux ont une âme et sont aussi proches de Dieu que les êtres humains.
Des chimpanzés ont été capables d'apprendre des dizaines de mots en langage des signes, des perroquets peuvent utiliser des mots "humains" pour faire des demandes précises selon leurs besoin (pas seulement les répéter), des corbeaux et des dauphins ont démontré des capacités arithmétiques…
Une femme peut-elle tomber enceinte si elle fait l'amour avec un chien? Non, il y a une spécificité d'espèce, les spermatozoïdes des autres mammifères ne peuvent pas féconder les ovules humains.
D'après l'ONG Earthwatch Institute, les abeilles sont les êtres vivants les plus importants sur Terre. Leur rôle n'est pas uniquement de fabriquer du miel. En réalité, elles sont un maillon essentiel à la survie des écosystèmes. Elles assurent, par ailleurs, l'abondance et la qualité des récoltes agricoles mondiales.
« Le premier animal domestiqué est le chien, mais il ne l'a pas été de manière intentionnelle, précise-t-elle d'emblée. On estime que la transition s'est opérée il y a au moins 17 000 ans, soit bien avant l'apparition de la sédentarisation ou de l'agriculture.