Cela va inévitablement avoir un impact majeur sur les prix de l'immobilier en France. Il est fort probable de voir une période de baisse globale des prix en 2023.
Une légère hausse des prix encore à prévoir en 2023
Ainsi, sur les 12 prochains mois le marché français devrait augmenter de 3 %. Le volume de transactions devrait quant à lui repasser sous le million de ventes avec 950 000 transactions sur les 12 prochains mois », précise Thomas Lefebvre.
Après une année 2022 qui s'annonce, une nouvelle fois, historique pour le marché de l'immobilier, de nombreux observateurs s'attendent à un ralentissement en 2023. Si une baisse des prix est envisageable, le manque d'offres risque bien, du moins dans certaines zones tendues, de continuer à les gonfler artificiellement.
Les progressions du marché immobilier français devraient toutefois être plus mesurées en 2023 par rapport à 2021 et 2022, aussi bien en termes de prix qu'en termes de volumes de transactions. Les ventes pourraient ainsi atteindre 950 000 ventes contre 1,1 millions cette année.
Michel Mouillart déclare, toujours dans les Echos, que le taux moyen toutes durées confondues pourrait atteindre 2,80% en juin 2023 " pour redescendre lentement à 2,45 % fin 2023, niveau auquel il se stabiliserait en 2024 ". Profitez de notre expertise au meilleur taux ! Profitez d'un Taux immo à 1,10 % sur 15 ans !
Selon l'économiste en chef de Desjardins, l'année 2023 se terminera avec une « légère » récession. Les hausses de taux d'intérêt tirent à leur fin, mais les Canadiens et les Québécois devront attendre encore au moins un an avant de les voir redescendre et se préparer, d'ici là, à faire face à une « légère » récession.
D'après l'Observatoire Crédit logement CSA, « avec l'accélération de l'inflation et la montée des incertitudes », le taux moyen pour un crédit immobilier pourrait atteindre 2,80% en juin 2023 « pour redescendre lentement à 2,45% fin 2023, niveau auquel il se stabiliserait en 2024 ».
D'après une investigation menée par la Banque de France en mars 2020, la diminution des taux d'intérêt causée par le vieillissement de la population serait à l'origine de l'inflation du prix de l'immobilier à l'horizon 2030. L'investissement immobilier présente donc un réel potentiel sur le long terme.
L'ampleur de la crise économique sur le marché immobilier reste encore inconnue pour 2021. Même si certains économistes parlent de krach immobilier, d'une baisse de l'ordre de 20% des prix immobiliers en moyenne, le marché ne devrait pas s'effondrer.
A fin août, les ventes de logements anciens restent élevées, puisque la Fnaim observe seulement un tassement de 3% de l'activité par rapport à une année 2021 qui, rappelons-le, reste une année exceptionnelle. Toutefois, le trimestre qui se profile est beaucoup plus incertain.
En 2022, les prix des logements devraient croître sur tout le territoire, aucune baisse n'est prévue au regard de la demande actuelle. En revanche, on peut espérer une croissance plus modérée des prix. Les premières études sur le sujet tablent sur une hausse des prix autour de 2 %.
Vers une stabilisation des prix de l'immobilier en 2022 ? En 2022, l'envolée des prix de l'immobilier connue ces dernières années devrait être globalement plus raisonnable. Une étude S&P table sur une croissance des prix de l'immobilier contenue à 2 % en moyenne en France en 2022.
Alors que le nombre de logements neufs disponibles à l'achat ne cesse de croître, et que les transactions dans l'ancien sont en chute libre, les prix ne baissent pas.
Accalmie des prix immobiliers en 2023
Après 1,1 million de ventes estimées pour 2022, le volume devrait tomber à 950 000 unités sur les douze prochains mois, avec une progression moyenne des prix de 3%. Et derrière une moyenne nationale se cachent irrémédiablement des disparités régionales.
Il y quelques petites baisses de prix ici ou là en 2022 et les augmentations se font de moins en moins fortes. Les taux de prêt immobilier vont encore augmenter en ce mois d'octobre et sur les derniers mois de l'année 2022.
Sur un an, la hausse atteint 2,5 % entre le 1er trimestre 2021 et le 1er trimestre 2022. Cette progression est nettement plus marquée pour les maisons (+5,7 % sur un an) que pour les appartements (+0,9 % sur un an). Ce plus fort dynamisme des prix des maisons en Île-de-France s'observe depuis le 4e trimestre 2020.
Vers un ralentissement probable du marché immobilier
Sous l'effet de l'inflation et de l'augmentation des taux, il est probable que les prix immobiliers reculent.
En 10 ans, les prix moyens de l'immobilier ont largement progressé en France métropolitaine. Selon l'INSEE, l'indice des prix des logements a connu une hausse de près de 22% entre 2010 et 2020, pour l'ensemble du territoire métropolitain, tout type d'habitat confondus (maison et appartements, neufs et anciens).
Les moins bons profils ont payé jusqu'à 2,20 % d'intérêt au 3eme trimestre ! Les taux des crédits sont en train de s'envoler, c'est le moment d'emprunter ! La BCE vient d'augmenter son taux directeur de 0,75 %, du jamais vu dans l'histoire ! 60 % des crédits refusés en 2022 !
Alors que les taux de crédit sont en augmentation depuis le début de l'année pour atteindre aujourd'hui 1,50 % sur 20 ans en moyenne, ils devraient encore augmenter d'ici la fin de l'année 2022 pour atteindre les 2 à 3 %. Ce qui ne sera pas sans conséquence sur le pouvoir d'achat immobilier des ménages.
Le taux d'emprunt a presque doublé
Attendu par certains avec la pandémie, le prix de l'immobilier n'a finalement chuté que deux ans après son début. Cette baisse trouve son origine dans le contexte inflationniste qui change la situation économique des ménages.
C'est depuis ce plancher historique, et particulièrement depuis le début de l'année, que l'on assiste à une progressive remontée. Toujours selon l'observatoire Crédit logement/CSA, le taux immobilier moyen a connu une hausse de 1,06% à 1,52% entre décembre 2021 et juin 2022.
En mai 2022, le taux moyen des intérêts s'élève à 1,5 %. Bien qu'on soit loin du record de 2021, on reste toutefois en dessous des 2 %. D'autant plus qu'il est toujours possible de négocier ce taux à l'aide d'un courtier.